Les verrues, on voudrait bien s’en passer. Certes, elles ne sont généralement pas douloureuses ou franchement gênantes, mais qu’est-ce qu’elles sont laides ! Et c’est là que ça devient gênant, car si les verrues sur les pieds sont peu visibles, ce n’est pas le cas de celles sur les mains, ou pire, sur le visage. Si les verrues disparaissent toutes à terme par elles-même, certaines peuvent persister plusieurs années, généralement pas plus de deux ans. Heureusement, de nombreux traitements et astuces existent pour s’en débarrasser. Cela dit, une fois que c’est fait, personne n’a envie que ça recommence. Le mieux est encore de les éviter à toux prix. Voici donc une petite étude sur les différentes astuces et conseils pour empêcher les verrues de se développer sur vos petits pieds. Ou autre part…
Sans grande surprise, le grand gagnant est… la piscine ! Eh oui, si on se penche sur la formation d’une verrue, on se rend compte que l’humidité est particulièrement à redouter. En effet, la verrue est une excroissance cutanée qui se forme à cause d’un virus appelé papilloma virus. Ce dernier profite de microlésions ou de contacts avec la peau pour se développer sur vos pieds, mains ou sur n’importe quel endroit à sa portée. Hors tout le monde sait bien que les bactéries adorent les endroits chauds et humides pour proliférer. Tout justement comme le sol d’une piscine ! Autre point qui fait de ce lieu un endroit de prédilection pour les verrues, les pieds bien sûrs ! Des milliers de petits pieds, nus et potentiellement contaminés qui se baladent chaque jour aux abords des piscines. Autant dire que tout est fait pour vous finissiez par en avoir une !
Les gymnases et vestiaires : une fois encore pas de secret, les gymnases regorgent de pieds nus et d’humidité également, il est donc facile pour le papilloma virus de proliférer et de se balader de pied en pied.
La plage : les études ont montré que les plages étaient aussi des lieux de prédilection pour la prolifération des verrues. Pour les mêmes raisons, une fois encore, des pieds par milliers et un terreau relativement chaud et humide.
Les lieux publics d’une manière générale : quand l’été arrive, on aime se mettre pieds nus pour marcher dans l’herbe par exemple, dans les parcs. Ce n’est pas chose à faire si on veut mettre ses petons à l’abri des verrues.
Il existe donc quelques astuces pour éviter les verrues à tout prix :
Ne pas marcher pieds nus dans les lieux publics : vous évitez ainsi les contacts avec le papilloma virus responsable de l’apparition des verrues. À la piscine et à la plage des sandalettes prévues à cet effet existent, des tongs peuvent bien évidemment faire tout aussi bien l’affaire. Dans les autres lieux, prenez l’habitude de toujours porter des chaussures ou des tennis, notamment dans les gymnases.
Si quelqu’un à une verrue chez vous, pensez à ne pas utiliser sa serviette car les verrues peuvent aussi se transmettre par contact indirect
Pensez à vous laver les mains régulièrement pour éviter la formation de verrues sur les doigts. Et pour ceux qui ont la mauvaise habitude de s’arracher les petites peaux autour des ongles, il faut cesser cette activité ! Le papilloma virus adore profiter de microlésions comme celles-ci pour s’infiltrer et incuber.
Des gommages réguliers des pieds pourraient empêcher les virus de s’infiltrer et ainsi éloigner les verrues. En effet ils permettent d’éviter les pieds fendillés et la sécheresse.
Trop tard, vous avez une verrue, autant éviter de la transmettre ou d’en attraper d’autres. Alors pour cela :
Mettez un pansement sur vos verrues au moment où vous les traitez, histoire de ne pas aggraver la situation…
Lavez-vous bien les mains après l’avoir touché, si vous l'avez traité par exemple
Et si vous utilisez un objet particulier pour vous soigner comme une pierre ponce, veillez à ne pas la réutiliser après !
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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