Même si ce n’est pas sa vertu première, la Rhodiole peut avoir toute son utilité dans l’accompagnement de la perte de poids grâce à son action sur le métabolisme lipidique et énergétique mais aussi sur la régulation du stress, des compulsions alimentaires et le renforcement musculaire. D’autres solutions naturelles peuvent également être utilisées en complément.

Cet article a été mis à jour le 28/03/2025

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Un effet brûle-graisse ?

La Rhodiole (Rhodiola rosea), plante médicinale aux multiples bienfaits, agit sur un grand nombre de nos processus biologiques. Ce sont ses effets sur le métabolisme des graisses qui ont conduit à la réalisation de recherches sur de potentielles propriétés amincissantes.

Plusieurs études ont ainsi montré que la Rhodiole pouvait inhiber la formation de nouvelles cellules graisseuses et aider à la décomposition de corps gras lors de la digestion. Ces  actions joueraient un rôle dans la gestion des déséquilibres lipidiques, souvent associés à des maladies métaboliques comme le diabète et l'athérosclérose. Cependant, les preuves directes de son efficacité pour la perte de poids chez l’homme restent limitées et à approfondir. De ce fait, la Rhodiole n’est pas, à ce jour, reconnue comme un complément alimentaire « brûle-graisse ». En revanche, elle pourrait aider le corps à différents niveaux et le soutenir dans ses capacités d’autorégulation en cas de surpoids. 

Quelques données scientifiques :

Les résultats observés in vitro et sur des modèles murins (2013) ont montré des effets bénéfiques de la Rhodiole sur : 

  • l’adipogénèse : in vitro, des extraits de Rhodiole (Rhodiola rosea), contenant notamment comme principes actifs des rosavines et le salidroside, ajoutés à des adipocytes viscéraux primaires humains, ont agi sur l’expression de gènes spécifiques diminuant le développement de cellules graisseuses, favorisant la dégradation des lipides et réduisant par conséquent, l'incorporation de triglycérides.

  • le métabolisme lipidique : l’administration de Rhodiole (Rhodiola rosea) associée à la Grenade (Punica granatum) ou au Bigaradier (Citrus aurantium) chez des rats soumis à un régime riche en graisses, a présenté des effets positifs sur leur métabolisme lipidique, notamment en diminuant les concentrations plasmatiques de triglycérides et de bilirubine. 

Des propriétés complémentaires intéressantes

La Rhodiole, grâce à ses propriétés adaptogènes, va avoir une action normalisatrice globale et contribuer à augmenter la capacité de l’organisme à s’adapter aux différents stress. De ce fait, elle va intervenir dans divers systèmes et mécanismes impliqués de près ou de loin dans le processus de perte de poids.

Action sur la sérotonine et les compulsions alimentaires

La Rhodiole est connue pour augmenter le transport des précurseurs de la sérotonine dans le cerveau, ce qui contribue à ses effets bénéfiques sur l'humeur et la gestion du stress. Or, les comportements alimentaires compulsifs sont souvent liés à des déséquilibres de la sérotonine, ce qui pourrait expliquer le mécanisme d’action de la Rhodiole dans la gestion de ces troubles. 

À ce jour, une étude conduite chez des rats soumis à des cycles de restriction alimentaire et de stress, a montré que l’administration d’un extrait sec de Rhodiola rosea entraînait une réduction significative des épisodes de compulsion alimentaire (« Binge Eating »). À une dose de 10 mg/kg, l'extrait de Rhodiole a réduit les épisodes d’hyperphagie boulimique, et à 20 mg/kg, il les a complètement abolis.  En outre, le salidroside, l’un des principaux principes actifs de la Rhodiole, a été identifié comme l'élément responsable de la réduction de l'hyperphagie boulimique. Ces résultats très encourageants restent malgré tout à confirmer par des études cliniques chez l’homme.

Régulation du stress et des symptômes associés

Le stress chronique est connu comme un facteur favorisant la prise de poids. C’est notamment par la production excessive de cortisol qu’il altère le métabolisme glucidique (hyperglycémie), contribue au stockage des graisses au niveau abdominal, agit sur les hormones qui contrôlent le comportement alimentaire, augmente l’appétit en orientant les choix alimentaires vers des produits plus gras et sucrés. Or, les principales propriétés anti-stress de la Rhodiole, sont en lien avec sa capacité à moduler le niveau de cortisol et à agir sur les neurotransmetteurs. Une étude conduite chez des rats soumis à un stress chronique a montré que l'administration de Rhodiole permettait de rétablir leur poids à des niveaux normaux, comparables à ceux des animaux non stressés.

Amélioration des fonctions musculaires

L’exercice physique est un paramètre qui peut contribuer à la perte de poids. Des recherches ont rapporté que la prise de Rhodiola rosea présentait des effets positifs sur les performances sportives, notamment en améliorant l'endurance et la force musculaire. En outre, il a été démontré que la Rhodiole pouvait prévenir l'atrophie musculaire induite par un régime riche en graisse et améliorer la fonction musculaire chez des souris obèses. Elle entraînerait alors des effets proches de ceux de l'exercice physique.

Ainsi, ces résultats suggèrent que la Rhodiole pourrait améliorer les fonctions musculaires et la composition corporelle, notamment chez des personnes souffrant d’obésité.

Comment l’utiliser ?

La Rhodiole n’a pas d'action directe sur la perte de poids, mais elle peut aider l’organisme à faire face à des périodes de stress, de fatigue, voire de dépression, qui peuvent contribuer à la prise de poids. En cas de régime, elle pourra aussi apporter une contribution en cas de comportements alimentaires compulsifs (ex : envies de gras ou de sucré).

Pour bénéficier des bienfaits de la Rhodiole, il est recommandé de : 
  • prendre la dose journalière en 2 prises en privilégiant le début de journée pour éviter de perturber le sommeil

  • ne pas dépasser 3 semaines en continu de prise. Après cette période, il est conseillé de faire une pause d'au moins une semaine avant de refaire une cure, si nécessaire. En absence d’effet bénéfique constaté, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé.

  • le surpoids étant multifactoriel, la prise d’un complément alimentaire n'a d'intérêt que s'il est associé à une alimentation saine et équilibrée, à la pratique d'une activité physique régulière, mais aussi à un accompagnement approprié selon la cause.

En gélules, capsules ou en comprimés

Les extraits de Rhodiole se retrouvent en gélules, capsules et comprimés. Ils sont adaptés pour délivrer une dose précise, protéger les actifs, en améliorer la stabilité et masquer le goût de la plante. 

Les extraits titrés en principes actifs, notamment en rosavine (de 3 à 5%) et en salidrosides (2% en moyenne) sont privilégiés dans les études scientifiques car ils garantissent une teneur constante en principes actifs et ont prouvé leur efficacité.

Conseil d’utilisation : La dose est à adapter sur la base des recommandations du fabricant. Les comprimés peuvent poser des problèmes à l’ingestion aux personnes ayant des problèmes de déglutition comme les personnes âgées.

Sous forme liquide

Différentes formulations sont disponibles : 

  • Des teintures mères ou extraits hydro-alcooliques, lorsque les actifs de la racine de la plante sont extraits avec de l’eau et de l’alcool.

  • Des extraits fluides de Plantes fraîches Standardisés et Glycérinés (EPS)

Conseil d’utilisation : la posologie varie en fonction de la concentration et des conseils du fabricant. En général, ces formes sont à diluer dans un verre d’eau et sont à privilégier par les personnes présentant des troubles de déglutition.

Les teintures mères sont déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, en cas d’affections hépatiques ou de sensibilité digestive car elles contiennent de l’alcool.

En poudre

La poudre brute de Rhodiole est issue du broyage mécanique du rhizome séché. Elle contient la globalité de ses actifs sous leur forme naturelle, soit le totum de la racine de la plante. 

Conseil d’utilisation : la poudre peut être mélangée à un smoothie, une compote de fruits non sucrée ou à un lait végétal chauffé sans en abuser. Celle-ci doit être conservée à l’abri de la chaleur et de la lumière. 

En décoction

La forme la plus traditionnelle demeure la décoction de racine séchée, les principes actifs comme la rosavine et les salidrosides étant solubles dans l’eau. 

Conseil d’utilisation (protocole ajustable selon les recommandations) : mettre 1 à 2 cuillères à café de racines coupées dans 500 ml d'eau froide. Porter à ébullition pendant au moins 2 minutes (plus longtemps en fonction de l’extraction souhaitée), laisser infuser au moins 10 minutes, puis filtrer. Boire cette décoction 2 à 3 fois par jour.

Précautions d’utilisation

La Rhodiole est d’autant plus appréciable qu’elle est utilisable de façon sécuritaire avec très peu d’effets indésirables. Il convient cependant de respecter certaines précautions d’emploi.

Effets secondaires

Excepté des troubles mineurs (comme des désordres gastro-intestinaux, maux de tête, éruptions cutanées) et une agitation et une irritabilité possibles en cas de surdosage, aucun effet secondaire grave n’a été observé cliniquement.

Populations sensibles

En l’absence de données suffisantes, la Rhodiole n'est pas recommandée chez la femme enceinte ou allaitante ni chez les enfants.

Elle est aussi déconseillée, par précaution, chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes (par extrapolation du risque de stimulation du système immunitaire).

Risques d’interactions médicamenteuses

Compte tenu de potentielles interactions médicamenteuses et d’un risque d’inhibition au niveau des cytochromes P450, par précaution, la Rhodiole est déconseillée :

  • Chez les personnes irritables, agitées, présentant des troubles bipolaires, en particulier, chez celles ayant des antécédents d'épisodes maniaques lors de la prise d'antidépresseurs ou de stimulants. 

  • Chez les personnes diabétiques, à cause d’un effet hypoglycémiant.

  • Chez les personnes présentant de l’hypotension artérielle, des problèmes cardiaques ou sous anti-coagulants.

Dans ces situations, il est nécessaire de rester vigilant et de consulter un professionnel de santé pour un suivi médical.

D’autres solutions naturelles pour maigrir

  • Le Konjac et son effet coupe-faim : le Konjac (Amorphophallus Konjac) est une plante riche en fibres, notamment en glucomannane, qui a la capacité d’absorber jusqu’à 100 fois son poids en eau. Ainsi, en prenant du volume dans l’estomac, il permet d’augmenter le rassasiement et de prolonger le sentiment de satiété. Ces propriétés sont d’ailleurs corrélées par le résultat d’une étude montrant que le glucomannane diminuerait la sécrétion d’une hormone qui stimule l’appétit (la ghréline). Le Konjac est donc un coupe-faim qui va permettre aux personnes, lorsque les habitudes alimentaires sont difficilement contrôlables, de diminuer les apports caloriques tout en leur apportant une sensation de satiété et favoriser leur perte de poids.

  • L’huile essentielle de Cannelle de Chine pour calmer les envies sucrées : l’huile essentielle de Cannelle de Chine (Cinnamomum cassia) présente une certaine efficacité en cas de pulsion sucrée. Son principal constituant, le cinnamaldéhyde, va se fixer sur un récepteur olfactif ou gustatif et créer un influx nerveux permettant de relier le centre des émotions et des besoins primaires du cerveau, le système limbique. Ce signal va alors procurer une sensation de satisfaction et calmer les envies de sucre.

  • Le griffonia pour réguler l’humeur et l’appétit : le Griffonia (Griffonia simplicifolia) est une source naturelle de 5-HTP (5-hydroxy-tryptophane) qui est un précurseur direct de la sérotonine. Ce neurotransmetteur joue un rôle important dans les troubles de l’humeur mais participe également à la régulation de l’appétit. De ce fait, dans une approche holistique, le Griffonia peut contribuer à la perte de poids tout en aidant à retrouver une certaine sérénité et un sommeil réparateur.

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Bibliographie

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Publication : Verpeut, J. L., Walters, A. L., & Bello, N. T. (2013). Citrus aurantium and Rhodiola rosea in combination reduce visceral white adipose tissue and increase hypothalamic norepinephrine in a rat model of diet-induced obesity. Nutrition Research, 33(6), 503‑512. https://doi.org/10.1016/j.nutres.2013.04.001

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