La Rhodiole, plante adaptogène des régions nordiques, présente des propriétés prometteuses pour atténuer les symptômes de dépression légère à modérée. Des études ont montré son efficacité dans l’amélioration des scores de dépression et de l’état général des patients, grâce à son action sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la noradrénaline. Bien tolérée, elle offre des effets anxiolytiques et sédatifs complémentaires, tout en réduisant le cortisol lié au stress. Cependant, son usage doit être encadré pour des troubles passagers et ne remplace pas un traitement médical pour les dépressions sévères.

Cet article a été mis à jour le 28/03/2025

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Des effets antidépresseurs prometteurs

La Rhodiole (Rhodiola rosea), célèbre plante adaptogène des pays nordiques, aide l’organisme à répondre aux différents stress qu'ils soient physiques, mentaux ou émotionnels. Sur la base de ces propriétés, plusieurs études ont alors exploré ses effets sur divers troubles de l’humeur et en particulier, la dépression : 

  • Des études cliniques ont ainsi montré que les extraits de Rhodiole réduiraient les symptômes de la dépression légère à modérée, avec des améliorations significatives des scores de dépression (HAM-D, BDI) et de l'état général des patients.
  • En outre, un essai randomisé contrôlé par placebo pour comparer l'activité de la Rhodiole contre celle d’un psychotrope de référence, a montré que même si la Rhodiole avait un effet antidépresseur moindre que le médicament de synthèse, sa tolérance était beaucoup plus grande.

Ainsi, ces résultats mettent en évidence des effets significatifs de la Rhodiole sur les troubles de l’humeur ainsi qu’une bonne tolérance. Au-delà du constat de son efficacité, des recherches ont aussi investigué les mécanismes d’action de la Rhodiole impliqués dans la dépression et notamment au niveau de neurotransmetteurs clés comme la sérotonine (essentielle à l’équilibre de l’humeur, du sommeil et de l’appétit) ou la noradrénaline (impliquée dans l’attention et le sommeil) :  

  • Des extraits de racine de Rhodiole comprenant comme principes actifs, le rhodioloside, le salidroside et le tyrosol, ont été testés in vitro. Grâce à l’inhibition de l’activité d’enzymes essentielles (les monoamines-oxydases A et B), ces composants s’opposeraient à la dégradation de la sérotonine et de la noradrénaline engendrant alors une activité antidépressive.
  • Des études conduites sur des modèles animaux ont également mis en évidence que les rosavines et les salidrosides, contenus dans la racine de la Rhodiole, influenceraient positivement les niveaux de sérotonine et l'expression de ses récepteurs dans l'hippocampe (situé dans le cerveau). Cette action favoriserait l’apaisement de l’anxiété, réduirait les coups de fatigue et permettrait alors de lutter contre la dépression. De ce fait, la Rhodiole augmenterait également la biodisponibilité de la sérotonine dans les cas de dépression saisonnière due au manque d'ensoleillement durant l'hiver.
Toutes ces recherches montrent que les propriétés antidépressives de la Rhodiole seraient basées sur l'augmentation des taux de sérotonine et à sa capacité à moduler la plasticité cérébrale. Cependant, même si ces données sont prometteuses, elles sont encore insuffisantes pour l'utiliser comme traitement alternatif dans le cas de dépression sévère, sans un avis et un suivi médical adapté.

Des bienfaits sur les troubles secondaires

Les troubles dépressifs sont souvent accompagnés par des manifestations physiques et psychiques : troubles du sommeil, fatigue intense, troubles de l’appétit, difficultés de concentration, modification de l’humeur et anxiété, dévalorisation de soi, culpabilité, troubles de la pensée (idées suicidaires) et manifestations physiques (ralentissement psychomoteur). Or, la Rhodiole, en tant que plante adaptogène permettrait d’agir sur ces troubles secondaires et d’améliorer les différents symptômes par le biais des mécanismes d'action spécifiques de la réponse au stress. Elle influencerait les voies de signalisation du stress liées à l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et réduirait particulièrement le taux de cortisol, très élevé en cas de stress chronique et de dépression. 

De plus, des recherches ont montré des effets sédatifs et hypnotiques significatifs après la prise d’extraits de saponines de Rhodiole. Ces effets sont probablement liés à l'augmentation des niveaux de neurotransmetteurs tels que le GABA (acide gamma-aminobutyrique, inhibiteur et relaxant), la sérotonine (précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil), et la prostaglandine D2 (molécule qui favorise le sommeil) dans le plasma et le cerveau. 

Des études supplémentaires, notamment des essais contrôlés randomisés à grande échelle, seraient cependant nécessaires pour mieux comprendre ces différents mécanismes d'action.

Des propriétés anxiolytiques complémentaires

L'anxiété et la dépression sont deux troubles à la fois différents et très proches. Le principal symptôme de la dépression est souvent une humeur triste ou désespérée, tandis que l'anxiété implique des sentiments envahissants d'inquiétude, de nervosité et de peur. Or, ces deux affections partagent, en réalité, un certain nombre de symptômes communs. Il est alors possible de parler de syndrome anxio-dépressif, c'est-à-dire une anxiété dépressive ou une dépression avec anxiété. Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V), certains symptômes de la dépression et de l'anxiété comme la fatigue, le manque de concentration, l’irritabilité, les troubles du sommeil, l’inquiétude excessive, l’incapacité à se détendre…, peuvent être retrouvés dans les deux cas.

En règle générale, les médicaments prescrits dans ce cas de figure sont des antidépresseurs. Or, des recherches ont pu mettre en évidence que les composants de la Rhodiole, notamment le salidroside, permettraient de moduler l’activité des deux neurotransmetteurs majeurs, la sérotonine et de la dopamine, impliqués dans le mécanisme d’anxiété mais également de la dépression. Ainsi, compte tenu de l’action de ses principes actifs sur le système neuroendocrinien, la Rhodiole présenterait à la fois des propriétés anxiolytiques et antidépresseurs entraînant des effets synergiques intéressants dans les syndromes anxiodépressifs.

Comment l’utiliser ?

Pour bénéficier des bienfaits de la Rhodiole en lien avec ses propriétés anti-dépressives et anxiolytiques, il est recommandé de : 

  • fractionner la dose journalière en 2 prises et privilégier les prises en début de journée pour éviter de perturber le sommeil
  • ne pas dépasser 3 semaines de prise en continu. Après cette période, une pause d'au moins une semaine est conseillée avant de refaire une cure, si nécessaire. Si aucun effet bénéfique n'est constaté, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé.
  • limiter son usage aux situations de troubles de l’humeur passagers et modérés. La Rhodiole ne peut pas remplacer un traitement prescrit pour une dépression sévère, sans un avis médical.

Les principes actifs de la Rhodiole sont concentrés dans son rhizome. Ceux-ci se retrouvent sous différentes formulations à prendre par voie orale. Les posologies indiquées pour les différents produits disponibles sont très variables et les dosages peuvent évoluer en fonction des cures (d’attaque ou d’entretien). Globalement, il est souhaitable de se conformer aux recommandations du fabricant ou de bénéficier d’un suivi auprès d’un thérapeute.

En gélules, capsules ou en comprimés

Dans le cadre de la dépression, il semble préférable de privilégier les gélules ou comprimés d’extraits de Rhodiole pour avoir un dosage constant et une optimisation des résultats. Ils permettent aussi de protéger les actifs, d’en améliorer la stabilité et de masquer le goût de la plante. Il est cependant nécessaire d’être vigilant sur les excipients incorporés. 

Parmi les formulations disponibles, il existe des extraits titrés en principes actifs, notamment en rosavine (de 3 à 5%) et en salidrosides (2% en moyenne). Ils sont privilégiés dans les études scientifiques, car ils garantissent une teneur constante en principes actifs et ont prouvé leur efficacité.

À noter qu’il est possible de retrouver la Rhodiole en gélules ou comprimés, seule ou sous forme de complexes. La Rhodiole est alors associée à d’autres plantes, par exemple, le Safran, le Millepertuis et le Griffonia.

Conseil d’utilisation : La dose doit être adaptée sur la base des recommandations du fabricant. Les comprimés ou les gélules sont à prendre avec un grand verre d’eau, préférentiellement, avant ou au moment des repas. Ils peuvent cependant poser des problèmes à l’ingestion pour les personnes ayant des problèmes de déglutition comme les personnes âgées.

Sous forme liquide

Différentes formulations sont disponibles : 

  • Des teintures mères ou extraits hydro-alcooliques, qui proviennent d’extractions de la racine de la plante avec de l’eau et de l’alcool.
  • Des extraits fluides de Plantes fraîches Standardisés et Glycérinés (EPS)

Conseil d’utilisation : la posologie est variable en fonction de la concentration et des conseils du fabricant. Ces formes sont, en général, à diluer dans un verre d’eau et sont à privilégier par les personnes présentant des troubles de déglutition.

Les teintures mères contenant de l’alcool, elles sont déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, en cas d’affections hépatiques ou de sensibilité digestive.

En poudre

La poudre brute de Rhodiole est issue du broyage mécanique de son rhizome séché. Elle contient le totum de la racine de la plante, soit la globalité de ses actifs sous leur forme naturelle. Cependant, la concentration de ces principes actifs pouvant varier d’une prise à une autre, la poudre n'apparaît pas être la forme à privilégier pour la dépression.

Conseil d’utilisation : Elle peut être consommée en la mélangeant à un smoothie, une compote de fruits non sucrée ou à un lait végétal chauffé. Attention, il ne faut toutefois pas en abuser. Elle doit être conservée à l’abri de la chaleur et de la lumière.

En décoction

La forme la plus traditionnelle reste la décoction de racine séchée, étant donné que ses principes actifs comme la rosavine et les salidrosides sont solubles dans l’eau. Cependant, tout comme la poudre, les concentrations en principes actifs sont variables à chaque prise. Cette forme ne semble pas donc adaptée en cas de dépression.

Conseil d’utilisation (protocole ajustable selon les recommandations) : placer 1 à 2 cuillères à café de racines coupées dans 500 ml d'eau froide. Les porter à ébullition pendant au moins 2 minutes (plus longtemps en fonction de l’extraction souhaitée), laisser infuser (au moins 10 minutes), puis filtrer. Boire cette décoction 2 à 3 fois par jour.

Précautions d’utilisation

La Rhodiole est d’autant plus appréciable qu’elle peut être utilisée de façon sécuritaire avec très peu d’effets indésirables. Il convient cependant de respecter certaines précautions d’emploi.

Effets secondaires

En dehors, de troubles mineurs (comme des désordres gastro-intestinaux, maux de tête, éruptions cutanées) et d’une agitation et irritabilité possibles en cas de surdosage, aucun effet secondaire grave n’a été observé cliniquement.

Populations sensibles

Faute de données suffisantes, la Rhodiole n'est pas recommandée chez la femme enceinte ou allaitante ni chez les enfants.

Par précaution, elle est aussi déconseillée chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes (par extrapolation du risque de stimulation du système immunitaire).

Risques d’interactions médicamenteuses

En raison de potentielles interactions médicamenteuses et d’un risque d’inhibition au niveau des cytochromes P450, la Rhodiole est déconseillée par précaution :

  • Chez les personnes irritables, agitées, présentant des troubles bipolaires, en particulier, celles ayant des antécédents d'épisodes maniaques lors de la prise d'antidépresseurs ou de stimulants.
  • Chez les personnes diabétiques à cause d’un effet hypoglycémiant.
  • Chez les personnes en situation d’hypotension artérielle à cause de risques de modification de la pression artérielle ou présentant des problèmes cardiaques et étant sous anti-coagulants.

Dans ce cadre, il est nécessaire de rester vigilant et de consulter un professionnel de santé pour un suivi médical.

En combinaison avec d’autres anti-dépresseurs ?

Des études ont montré que la Rhodiole utilisée en combinaison avec des antidépresseurs conventionnels pouvait améliorer les symptômes de la dépression et atténuer certains de leurs effets secondaires courants. Les effets synergiques de ses composants actifs et leur action sur divers mécanismes moléculaires en font alors une option prometteuse dans le traitement des troubles dépressifs. Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et optimiser les combinaisons thérapeutiques. Ainsi, avant d’envisager ce type d’association, un avis médical est fortement recommandé.

En association avec d’autres plantes ?

Différentes plantes, comme le Safran (Crocus sativus), le Millepertuis (Hypericum perforatum) et le Griffonia (Griffonia simplicifolia) ont montré leur efficacité dans le traitement de la dépression. Des recherches ont alors étudié la possibilité de les combiner avec la Rhodiole afin d’optimiser ses propriétés anti-dépressives.

Rhodiole et Safran

Le Safran (Crocus Sativus L.) est utilisé depuis longtemps de façon traditionnelle pour lutter contre la dépression et l’anxiété. Cependant, son efficacité comme antidépresseur naturel n'a été prouvé que dans de récentes recherches. Ses principaux composés, la crocine et le safranal situés dans les stigmates, agiraient sur plusieurs mécanismes permettant de réguler les niveaux de neurotransmetteurs en particulier, la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Le safranal  opèrerait également comme un agoniste des récepteurs GABA (neurotransmetteur qui diminue l’activité nerveuse et favorise la relaxation). Des résultats d’études indiquent même que le Safran serait aussi efficace que les antidépresseurs classiques, mais sans les effets secondaires.

Ainsi, les deux plantes, la Rhodiole et le Safran, présenteraient plusieurs complémentarités particulièrement efficaces pour l'amélioration des cas de dépression et pour la stabilité de l'humeur. Une étude observationnelle prospective conduite dans le cadre d’une dépression légère à modérée, a d’ailleurs confirmé l’efficacité de l'association d'un extrait standardisé de plante fraîche de Rhodiole et d'un extrait hydroalcoolique de Safran dans cette indication. Les résultats montrent une nette amélioration des symptômes de dépression et d’anxiété chez 85,4 % des sujets dès les deux premières semaines de prise. L'association du Safran avec la Rhodiole semble donc représenter une association efficace qui potentialise les effets de chaque plante pour lutter contre la dépression, la fatigue et l'anxiété. La combinaison de ces deux plantes est actuellement disponible en gélules ou en comprimés garantissant leur teneur en composants actifs. 

À titre de précaution, le Safran ne doit pas dépasser la dose de 1 à 1,5 g de stigmates /jour. À forte dose (plus de 5 g), il présente un effet narcotique et abortif avec l’apparition d'engourdissements, d'étourdissements, de vomissements, d'hématurie, d'agitations et de malaises. Le Safran ne doit pas être employé chez la femme enceinte.

Rhodiole et Millepertuis

Le Millepertuis (Hypericum perforatum) est la plante de référence dans le cadre de la dépression. Grâce à plusieurs principes actifs, présents dans ses sommités fleuries, à savoir ses naphtodianthrones (hypéricine), ses phloroglucinols (hyperforine, adhyperforine) et ses flavonoïdes (par exemple l’amentoflavone), le Millepertuis combine de façon synergique plusieurs mécanismes d'action de la dépression. Cette plante fait partie des options privilégiées pour le traitement de la dépression légère à modérée. Son efficacité serait comparable à celle des antidépresseurs standards avec des effets secondaires beaucoup moins fréquents. 

L’action anti-dépressive du Millepertuis se ferait par le biais de différents mécanismes, notamment en agissant sur les taux de sérotonine et, comme observé chez la Rhodiole, en augmentant la dopamine. Ainsi, bien qu’aucune étude n’ait confirmé l’activité synergique de leur association, ces deux plantes se renforceraient l’une l’autre et mutualiseraient leurs propriétés anti-dépressives

La Rhodiole et le Millepertuis entrent ensemble dans la composition de compléments alimentaires indiqués pour améliorer l'humeur et favoriser la sérénité.

L’utilisation du Millepertuis doit se faire avec prudence en raison notamment de ses multiples interactions médicamenteuses. Ainsi, son association avec certains médicaments tels que les cardiotoniques, les antirétroviraux, les antiasthmatiques, les contraceptifs oraux, la ciclosporine, les immunosuppresseurs, … est déconseillée en raison de son action inductrice sur le cytochrome P450 hépatique.

Rhodiole et Griffonia

Le Griffonia (Griffonia simplicifolia) est une plante qui est depuis longtemps valorisée dans la médecine traditionnelle africaine pour ses propriétés anxiolytiques et qui a la réputation de contribuer au bien-être général. Le Griffonia a montré des effets bénéfiques dans le traitement du stress, de l’anxiété, de la dépression légère à modérée, ainsi que dans l’amélioration de la qualité du sommeil. En effet, ses fruits sont exceptionnellement concentrés en principes actifs dont le 5-hydroxy-tryptophane (5-HTP), un précurseur et un activateur de la sérotonine. Des études in vivo sur des patients atteints de troubles bipolaires ont démontré qu’une supplémentation en 5-HTP, entraînait une amélioration significative des symptômes dans 69 % des cas, sans induire d’effets secondaires notables. 

De ce fait, en associant la Rhodiole et Griffonia, leur action devrait être potentialisée et permettre une atténuation des symptômes de la dépression. Cependant, il y a encore peu d'études permettant de confirmer les bienfaits de cette association, sauf dans le cas des compulsions alimentaires.  

À noter qu’en précaution d’emploi, le Griffonia ne peut pas être pris en association avec d’autres antidépresseurs, surtout avec les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). À forte dose, il peut entraîner des risques de somnolence. De plus, il ne doit pas être administré aux personnes épileptiques, ni aux femmes enceintes ou allaitantes.

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