La Rhodiole aide l’organisme à répondre de façon appropriée et sans toxicité aux différents stress rencontrés, qu'ils soient physiques, mentaux ou émotionnels. Elle contribue à une meilleure résistance de l’organisme en agissant sur le système nerveux, endocrinien et immunitaire et présente de nombreux bienfaits. Elle régule ainsi la réponse au stress et à l’anxiété et favorise le retour à l’équilibre interne, encore appelé homéostasie. Elle soutient également les fonctions mentales et cognitives, renforce la vitalité physique et améliore l’immunité.

Cet article a été mis à jour le 28/03/2025

Craquez pour la Compagnie

Gélules Végétales
A partir de 6.7€
CASSIS
Macérat de bourgeons BIO
A partir de 5.8€
picto cart
TEA TREE
Huile essentielle BIO
A partir de 2.3€
picto cart
MENTHE POIVRÉE
Huile essentielle BIO
A partir de 2.4€
picto cart
RAVINTSARA
Huile essentielle BIO
A partir de 2.1€
picto cart
LAVANDE VRAIE
Huile essentielle BIO
A partir de 3.8€
picto cart
Nigelle
Huile Végétale Vierge BIO
A partir de 4.3€
picto cart

Une plante adaptogène

La Rhodiole (Rhodiola rosea), encore appelé le Ginseng de la toundra, est connue depuis des millénaires. Elle est qualifiée de plante adaptogène comme le Ginseng (Panax ginseng), l’Ashwagandha (Whitania somnifera) ou l’Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) agissant à la fois sur le système nerveux, hormonal (endocrinien) et immunitaire et favorisant le maintien de l’équilibre interne (homéostasie) avec plusieurs effets reconnus : 

  • Pour réguler le stress et l’anxiété : Les propriétés anti-stress et anxiolytique de la Rhodiole sont la résultante de différents mécanismes d’action complexes en lien avec le système nerveux et hormonal. Ses principes actifs ont notamment une action sur la régulation du cortisol qui est l’hormone du stress, sur des neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine ou le GABA. A ces réponses s’ajoutent des actions neuroprotectrices et anti-inflammatoires nécessaires pour limiter les effets négatifs du stress sur la santé.

  • Pour la performance physique : La Rhodiole a des effets positifs sur les performances sportives, notamment en améliorant l'endurance et la force musculaire. Elle permet de réduire la fatigue physique et la douleur musculaire associées à un effort intense et prolongé, en optimisant l’utilisation de l’oxygène par les muscles. Grâce à son action sur le métabolisme énergétique et en réduisant le stress oxydatif, elle protègerait également les cellules contre les dommages liés à l’exercice intense et favoriserait une récupération plus rapide après l’exercice.

  • Pour les capacités cognitives (mémoire et apprentissage) : La Rhodiole permettrait d’accroître les performances mémorielles et les aptitudes d’apprentissage et de travail. Elle améliorerait le métabolisme cérébral avec un apport sanguin constant en oxygène et en glucose. Elle jouerait aussi sur différents facteurs au niveau du cerveau comme la régulation de l’acétylcholine, un neurotransmetteur au rôle crucial dans la communication des neurones. En outre, elle aurait des effets neuroprotecteurs et éviterait l’auto-destruction des neurones, notamment dans des modèles de déficits cognitifs liés à la maladie d'Alzheimer, ce qui laisse présager un potentiel thérapeutique significatif pour les maladies neurodégénératives.

Autres propriétés à l’étude

En tant que plante adaptogène, la Rhodiole agit à différents niveaux de l’organisme. Elle est donc impliquée dans de nombreux mécanismes et processus de régulation cellulaire mettant en évidence diverses propriétés intéressantes. Les données, bien que prometteuses, restent cependant limitées, nécessitant des recherches plus approfondies pour chacune de ces actions.

Contre la dépression ?

La Rhodiole est de plus en plus étudiée pour son potentiel à traiter la dépression. Les résultats des études cliniques montrent une réduction significative des symptômes de la dépression légère à modérée avec une bonne tolérance. 

Ainsi, en plus de réduire le taux de cortisol, particulièrement élevé en cas de stress chronique et de dépression, certains de ses principes actifs réguleraient les taux de neurotransmetteurs comme la sérotonine, essentielle à l’équilibre de l’humeur et du sommeil, ou la noradrénaline, impliquée dans l’attention et le sommeil. D’autres composés induiraient aussi des effets sédatifs et hypnotiques significatifs pour calmer l’anxiété et favoriser le sommeil.

En cas d’hypertension ?

Les résultats d’études conduites avec la Rhodiole dans le cadre de troubles de la pression artérielle suggèrent qu’elle aiderait à prévenir et à gérer l’hypertension. Elle jouerait un rôle anti-hypertenseur, notamment en réduisant le stress, en favorisant la dilatation des vaisseaux mais aussi en modulant le métabolisme lipidique et en améliorant la résistance à l’insuline. Elle pourrait également réduire l’hypertension artérielle pulmonaire. 

A noter cependant, qu’en cas d’hypertension ou d’hypotension avérées et traitées, des mesures de précaution restent à observer afin d’éviter par la prise de Rhodiole, de potentielles hausses ou baisses de tension.

Pour perdre du poids ?

La Rhodiole, bien qu’elle n’ait pas, à proprement parler, de propriétés amaigrissantes, pourrait jouer un rôle dans la gestion du poids, en soutenant l’organisme dans ses capacités d’autorégulation. Les recherches montrent que les principes actifs de la Rhodiole agissent sur le métabolisme lipidique en inhibant notamment la formation de cellules graisseuses ou en favorisant la dégradation de lipides. De plus, son potentiel d’action sur la diminution du stress, l’action sur la sérotonine impliquée dans les compulsions alimentaires et l’augmentation de la performance physique, favoriserait aussi les conditions pour une perte de poids.

Précautions d’emploi et contre-indications

La Rhodiole est d’autant plus appréciée qu’elle peut être utilisée de façon sécuritaire. Elle est bien tolérée mais certaines précautions d’emploi sont à respecter.

Effets secondaires

Aucun effet secondaire grave n’a été observé cliniquement. Seuls quelques troubles mineurs tels que des désordres gastro-intestinaux, des maux de tête, des éruptions cutanées et une possibilité d'agitation et d'irritabilité lors de l'administration d'une dose inappropriée ont été observés.

Populations sensible
  • La Rhodiole n'est pas recommandée chez la femme enceinte ou allaitante, ni chez les enfants, faute de données suffisantes.

  • Par précaution, elle est également déconseillée chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes, compte-tenu du risque extrapolé de stimulation du système immunitaire.

  • Consulter un professionnel de santé pour une prise en charge médicale adaptée, notamment lors de cas sévères comme le stress post-traumatique, la dépression, l’anxiété généralisée ou le burn-out.

Risques d’interactions médicamenteuses

Compte tenu de potentielles interactions médicamenteuses et d’un risque d’inhibition au niveau des cytochrome P450, consulter un professionnel de santé pour un suivi médical : 

  • Chez les personnes irritables, agitées, souffrant de troubles bipolaires, en particulier celles ayant des antécédents de troubles maniaques lors de la prise d'antidépresseurs ou de stimulants.

  • Chez les personnes diabétiques en raison de son effet hypoglycémiant.

  • Chez les personnes en situation de déséquilibre de la tension artérielle pour les risques de modification de la pression artérielle, présentant des problèmes cardiaques et étant sous anti-coagulants.

Des effets scientifiquement prouvés

  • Des recherches cliniques de 2008 ont révélé une diminution significative des scores d'anxiété (mesurée avec l'échelle d'anxiété de Hamilton) chez des patients atteints de trouble anxieux généralisé (TAG) après une cure de Rhodiole allant de 14 jours à 10 semaines. Ces effets seraient notamment médiés par le site récepteur GABA de type A, principal neurotransmetteur inhibiteur dans le cerveau, cible par exemple des benzodiazépines comme le diazépam ou l’alcool.

  • Des études conduites sur des modèles animaux en 2009 ont également mis en évidence que les rosavines et les salidrosides, contenus dans la racine de la Rhodiole, influenceraient positivement les niveaux de sérotonine et l'expression de ses récepteurs dans l'hippocampe (situé dans le cerveau). Cette action favoriserait l’apaisement de l’anxiété, réduirait les coups de fatigue et permettrait alors de lutter contre la dépression.

  • Un essai randomisé contrôlé par placebo de 2015 comparant  l'activité de la Rhodiole contre celle d’un psychotrope de référence, a montré que même si la Rhodiole avait un effet antidépresseur moindre que le médicament de synthèse, sa tolérance était beaucoup plus grande.

  • Dans une étude in vivo de 2021, il a été démontré que la Rhodiole pouvait prévenir l'atrophie musculaire induite par un régime riche en graisse et améliorer la fonction musculaire chez des souris obèses. Elle entraînerait alors des effets proches de ceux de l'exercice physique.

Pourquoi et comment l’utiliser en gélules ?

Pour une dose précise, les gélules, les capsules et les comprimés d’extraits de Rhodiole sont les formulations les mieux adaptées. De plus, les actifs sont protégés, la stabilité est améliorée et le goût de la plante est masqué. Il est cependant nécessaire d’être vigilant avec les excipients potentiellement incorporés. 

Parmi les formulations disponibles, des extraits titrés en principes actifs, notamment en rosavine (de 3 à 5%) et en salidrosides (2% en moyenne) peuvent être retrouvés. Ils garantissent une teneur constante en principes actifs et ont prouvé leur efficacité dans les études scientifiques.

Pour bénéficier des bienfaits de la Rhodiole (Rhodiola rosea), quelles que soient les propriétés recherchées, il est recommandé de : 

- privilégier les prises en début de journée pour ne pas perturber le sommeil

- fractionner la dose journalière en 2 prises

- faire 3 semaines de prises en continu puis une pause d'au moins une semaine et de reprendre si nécessaire. Si aucun effet bénéfique n'est constaté, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé.

Autres formes d’utilisation de la Rhodiole

  • Sous forme liquide, différentes formulations sont également disponibles : les teintures mères ou extraits hydro-alcooliques (les composants de la racine sont extraits avec de l’eau et de l’alcool) et les extraits fluides de Plantes fraîches Standardisés et Glycérinés (EPS). À privilégier par les personnes présentant des troubles de déglutition. Les teintures mères contenant de l’alcool sont par contre déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes, en cas d’affections hépatiques ou de sensibilité digestive.

  • En poudre : La poudre brute de Rhodiole est obtenue par broyage mécanique de la racine séchée. Il est possible de la consommer en la mélangeant à une compote de fruits, un smoothie ou à un lait végétal chauffé. Il est toutefois préférable de ne pas en abuser et de bien la conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière. 

  • En décoction : La décoction de racine séchée reste la forme la plus traditionnelle, sachant que les principes actifs de la Rhodiole comme la rosavine et les salidrosides sont solubles dans l’eau. La préparation habituelle consiste à placer 1 à 2 cuillères à café de racines coupées pour environ 500 ml d'eau froide. Porter à ébullition pendant au moins 2 minutes (ou plus selon l’extraction souhaitée), laisser infuser au moins 10 minutes, puis filtrer. Boire cette décoction parfumée 2 à 3 fois par jour.

Pourquoi l’associer au Safran ?

Le Safran est une épice précieuse dérivée des stigmates de Crocus sativus L.. Il est reconnu pour ses nombreux bienfaits pour la santé et est utilisé de façon traditionnelle pour diminuer l’angoisse et l’anxiété, calmer les tensions nerveuses, les troubles du sommeil et lutter contre la dépression légère à modérée.

L’association du Safran avec la Rhodiole permet alors de potentialiser les effets respectifs de ces deux plantes sur la stabilité de l’humeur et les symptômes de la dépression, tout en assurant le bien-être général du corps. Les résultats d’une étude observationnelle réalisée avec une combinaison d’extraits Rhodiole-Safran sont d’ailleurs très probants, montrant une réduction significative des symptômes de la dépression. Ils confirment ainsi l’effet synergique des propriétés de ces deux plantes.

En cas de dépression notamment, et sous contrôle médical, d’autres associations telles que Millepertuis (Hypericum perforatum) / Rhodiole ou Griffonia (Griffonia simplicifolia) / Rhodiole sont également proposées. Une mutualisation de leurs propriétés est en général constatée.

Craquez pour la Compagnie

Gélules Végétales
A partir de 6.7€
CASSIS
Macérat de bourgeons BIO
A partir de 5.8€
picto cart
TEA TREE
Huile essentielle BIO
A partir de 2.3€
picto cart
MENTHE POIVRÉE
Huile essentielle BIO
A partir de 2.4€
picto cart
RAVINTSARA
Huile essentielle BIO
A partir de 2.1€
picto cart
LAVANDE VRAIE
Huile essentielle BIO
A partir de 3.8€
picto cart
Nigelle
Huile Végétale Vierge BIO
A partir de 4.3€
picto cart

Cet article vous a-t-il été utile ?

  

Note moyenne: 0 ( 0 votes )

Bibliographie

Publication : Cropley, M., Banks, A. P., & Boyle, J. (2015). The Effects ofRhodiola roseaL. Extract on Anxiety, Stress, Cognition and Other Mood Symptoms. Phytotherapy Research, 29(12), 1934‑1939. https://doi.org/10.1002/ptr.5486

Publication : Stojcheva, E. I., & Quintela, J. C. (2022). The Effectiveness of Rhodiola rosea L. Preparations in Alleviating Various Aspects of Life-Stress Symptoms and Stress-Induced Conditions—Encouraging Clinical Evidence. Molecules, 27(12), 3902. https://doi.org/10.3390/molecules27123902

Publication : Sanz‐Barrio, P. M., Noreen, E. E., Gilsanz‐Estebaranz, L., Lorenzo‐Calvo, J., Martínez‐Ferrán, M., & Pareja‐Galeano, H. (2023). Rhodiola rosea supplementation on sports performance : A systematic review of randomized controlled trials. Phytotherapy Research, 37(10), 4414‑4428. https://doi.org/10.1002/ptr.7950

Publication : Nabavi, S. F., Braidy, N., Orhan, I. E., Badiee, A., Daglia, M., & Nabavi, S. M. (2016). Rhodiola rosea L. and Alzheimer’s Disease : From Farm to Pharmacy. Phytotherapy Research, 30(4), 532‑539. https://doi.org/10.1002/ptr.5569

Publication : Amsterdam, J. D., & Panossian, A. G. (2016). Rhodiola rosea L. as a putative botanical antidepressant. Phytomedicine, 23(7), 770‑783. https://doi.org/10.1016/j.phymed.2016.02.009

Publication : Panossian, A., Wikman, G., & Sarris, J. (2010). Rosenroot (Rhodiola rosea) : Traditional use, chemical composition, pharmacology and clinical efficacy. Phytomedicine, 17(7), 481‑493. https://doi.org/10.1016/j.phymed.2010.02.002

Publication : Bangratz, M., Abdellah, S. A., Berlin, A., Blondeau, C., Guilbot, A., Dubourdeaux, M., & Lemoine, P. (2018). A preliminary assessment of a combination of rhodiola and saffron in the management of mild& ; ndash ; moderate depression. Neuropsychiatric Disease And Treatment, Volume 14, 1821‑1829. https://doi.org/10.2147/ndt.s169575

Ouvrage : Lorrain, E. (2019). Grand manuel de phytothérapie

Articles liés