Avec ses nombreux composés bioactifs, la Propolis suscite un intérêt croissant dans la recherche contre le cancer. Ses différentes propriétés observées, tels que ses effets anti-mitotiques, anti-métastasiques ou anti-prolifératif, limiteraient la croissance des cellules cancéreuses. Bien que prometteuse, la Propolis ne doit pas être considérée comme une solution miracle, mais plutôt comme un complément potentiel aux traitements conventionnels.

Cet article a été mis à jour le 25/12/2024

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Des recherches nombreuses mais encore insuffisantes

Les recherches scientifiques actuelles montrent que la Propolis possède des propriétés prometteuses dans la lutte contre certains cancers, mais il est essentiel de clarifier qu’elle ne constitue pas un traitement en soi. À ce jour, les études disponibles sont très variées et utilisent différents protocoles. Les modalités d’étude sont distinctes (in-vitro, in-vivo, essais cliniques, études comparatives, etc.), et les Propolis analysées proviennent de diverses localités, sous différentes formes, dosages, couleurs et extraits, testées sur divers types et stades de cancers sur des périodes variées.

Il est important de souligner que la composition chimique de la Propolis varie considérablement selon son origine géographique, la saison de récolte, le mode d’administration, les conditions de stockage, etc. Ces variations peuvent la rendre moins efficace selon le contexte oncologique/médical de chaque patient.

Les recherches sur la Propolis en sont encore à leurs prémices. Bien que les résultats obtenus soient encourageants, de nombreuses étapes restent à passer pour envisager la Propolis comme un traitement efficace contre le cancer. Par conséquent, la Propolis ne peut prétendre ni guérir le cancer, ni remplacer un traitement conventionnel éprouvé et reconnu.

Par ailleurs, toute utilisation de la Propolis en complément d’un traitement conventionnel doit impérativement se faire sous la supervision d’un médecin ou d’un oncologue.

Des propriétés anticancéreuses cependant prometteuses

Le monde scientifique met en lumière plusieurs propriétés et modes d’actions synergiques de la Propolis qui joueraient un rôle intéressant dans la lutte contre les cancers :

  • Anti-prolifératif: la Propolis inhiberait la prolifération des cellules cancéreuses en ciblant plusieurs voies de signalisation (NF-κB, PI3K/Akt et MAPK). Cela correspond au système de communication à l’intérieur des cellules, permettant de recevoir une information et d’agir en conséquence. Par exemple, une étude (in-vitro sur des lignées de cellules de cancer colorectal (SW480)) observe que le phénéthylester de l’acide caféique (CAPE) contenu dans la Propolis bloque le métabolisme des cellules cancéreuses, les empêchant de se diviser et de croître. Une autre étude (in-vivo sur des xénogreffes de souris) indique que la Propolis réduit même la taille des tumeurs en modifiant l’activité de protéines (p53 et P21) qui contrôlent la division des cellules.

  • Inducteur d’apoptose : des composants de la Propolis ont été étudiés pour leur capacité à induire des dommages sur les cellules cancéreuses. En effet, une étude (in-vitro sur des cellules de glioblastome humain (U87MG)) indique que la galangine et la quercétine issues de la Propolis conduiraient à la mort des cellules cancéreuses testées en activant différentes voies (TRAIL, cascade des caspases, libération du cytochrome C mitochondrial). Une autre étude (in-vivo sur des modèles murins) confirme que la Propolis favorise la mort programmée des cellules cancéreuses.

  • Anti-angiogénique : la Propolis inhiberait l’angiogenèse des cellules tumorales, c’est-à-dire que certains constituants de la Propolis stoppent la création de nouveaux vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs. Deux études (in-vitro sur des cellules endothéliales humaines et in-vivo sur des modèles animaux) confirment que le CAPE inhibe la formation des parois vasculaires, réduit l’expression des facteurs de croissance endothéliale (VEGF), ce qui empêche la néovascularisation nécessaire à la croissance tumorale.

  • Anti-métastasique : La Propolis limiterait la capacité des cellules cancéreuses à envahir les tissus sains environnants. En effet, des études (in-vivo sur des souris et in-vitro sur des lignées de cellules de cancer du sein (MDA-MB-231)) démontrent que le CAPE inhibe l’activité de certaines enzymes (MMPs), ce qui réduirait le processus de migration, le nombre de métastases, et le volume des métastases.

  • Action épigénétique : l’épigénétique correspond aux mécanismes qui contrôlent les gènes fonctionnels ou non dans nos cellules, sans modifier le code génétique lui-même. Pour faire simple, ce sont des processus qui « allument » ou « éteignent » certains gènes pour modifier le fonctionnement des cellules. Deux études (in-vitro sur des cellules de cancer de la prostate et in-vivo sur des xénogreffes) concluent que la quercétine présente dans la Propolis réactive certains gènes protecteurs contre les tumeurs (inhibition des histones déacétylases et de la méthylation de l’ADN des cellules tumorales).

Ces nombreuses recherches mettent en évidence les potentielles thérapeutiques des composants de la Propolis contre certains cancers. Ces propriétés reposeraient sur le puissant pouvoir antioxydant et anti-inflammatoire des polyphénols et des flavonoïdes qui composent la Propolis.

Cependant, ces composés ne sont pas uniques à la Propolis et se trouvent également dans de nombreux autres aliments : légumes verts, fruits rouges, café, thé, fruits à coques, épices, fruits, fruits secs, cacao, herbes aromatiques, etc. Par leur richesse en phytonutriments, ils contribuent tous, comme la Propolis, à réduire le stress oxydant qui joue un rôle majeur dans l’induction des cancers. D’où l’importance de ne pas tout miser sur la Propolis, mais d’adopter aussi une alimentation « antioxydante » et une bonne hygiène de vie pour prévenir la survenue d’un cancer.

Un intérêt En complément des traitements anticancéreux ?

Pour améliorer l’efficacité des traitements ?

Il existe une multitude de traitements contre les cancers, jouant tous un rôle essentiel. Cependant, ils peuvent induire des effets secondaires plus ou moins importants, tels que la cytopénie (diminution des cellules sanguines), la fatigue, l’anorexie, etc. Face à ces effets secondaires, des solutions complémentaires sont envisagées afin d'améliorer la qualité de vie des patients, comme la Propolis. Celle-ci offrirait des avantages notables, en particulier dans la réduction de la charge médicamenteuse nécessaire pour lutter contre le cancer, tout en maintenant l’efficacité des traitements.

Des études concluent que l’administration du composé actif CAPE (acide cadéique phényléthyl ester) de la Propolis peut améliorer l’efficacité de certains médicaments. En effet, l’extrait de Propolis coadministré avec le 5-FU (5-fluorouracile) augmenterait son efficacité, ce qui, selon les auteurs, pourrait permettre de réduire les doses nécessaires et ainsi minimiser les effets secondaires. De même, lorsque la Propolis est prise en parallèle du traitement avec la mitomycine C (MMC), elle diminuerait la toxicité du traitement sur les organes sains.

Toutefois, ces études sont encore insuffisantes et limitées à certains traitements. Même si ces résultats sont prometteurs, des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour déterminer les doses efficaces et les précautions d’emploi. Il est donc essentiel de ne pas consommer de Propolis pendant une chimiothérapie sans l’accompagnement d’un professionnel de la santé, d’autant que son usage n’est pas sans danger.

Cependant, ces études sont encore insuffisantes et limitées à certains traitements. Même si ces résultats sont prometteurs, des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour déterminer les doses efficaces et les précautions d’emploi. Il est donc essentiel de ne pas consommer de Propolis pendant une chimiothérapie sans l’accompagnement d’un professionnel de la santé, d’autant que son usage n’est pas sans danger.

Pour limiter les effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie ?

Des études cliniques pilotes démontrent que la Propolis ou des extraits de Propolis atténuent les effets secondaires de la chimiothérapie, comme la réduction de l’incidence de la mucite buccale, de l’inflammation et du stress oxydatif. Concernant la radiothérapie, une étude in-vitro annonce que la Propolis réduirait les dommages à l’ADN causés par les ondes sur les cellules saines et préserverait la capacité antioxydante totale du corps.

Notons également que la Propolis pourrait aussi aider à soutenir la flore intestinale, souvent altérée par ces traitements.

Ces résultats suggèrent que la Propolis permettrait de mieux supporter les effets secondaires de la chimiothérapie ou de la radiothérapie, et d’améliorer la tolérance aux traitements, avec une meilleure qualité de vie pour les patients. Cependant, Ces recherches doivent être approfondies et menées sur un panel plus large pour confirmer ces bénéfices sur divers cancers et à long terme et préciser comment utiliser la Propolis selon les cas.

En spray contre la mucite chimio-induite ?

L’efficacité de la Propolis contre les mucites provoquées par les traitements contre le cancer s'avère prometteur. Ses propriétés anti-inflammatoires, antidouleur, cicatrisantes et antimicrobiennes en font une solution intéressante pour atténuer les symptômes et favoriser la régénération des muqueuses.

Conseils d'utilisation : le spray peut être appliqué directement sur les zones affectées plusieurs fois par jour, en respectant les recommandations spécifiques du produit. Pour une utilisation sûre et efficace, il est préférable de demander l'avis à l’équipe médicale encadrant vos traitements.

Précautions d’emploi

Lorsque la Propolis est utilisée dans les doses recommandées, elle est généralement sans danger. Toutefois, il est important de prendre certaines précautions, en cas de :

  • Allergies aux produits de la ruche : la Propolis contient environ 5 % de pollen. De ce fait, elle peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux produits de la ruche. D'autres éléments de sa composition peuvent également induire des réactions inflammatoires. Il est conseillé de tester une petite quantité avant de commencer une utilisation régulière.

  • Peaux sensibles ou usage fréquent : Sur les peaux sensibles ou après une utilisation prolongée, la Propolis peut entraîner des irritations ou des réactions allergiques.

  • Interactions médicamenteuses : La Propolis peut interagir avec certains médicaments, comme les anticoagulants.

  • Troubles hépatiques et maladies auto-immunes : Chez les personnes souffrant de troubles hépatiques ou de maladies auto-immunes, la Propolis pourrait aggraver certains symptômes. Une utilisation modérée est alors recommandée.

  • Risques de surdosage : en cas de surconsommation, des troubles digestifs tels que des nausées, des diarrhées ou des douleurs abdominales peuvent apparaître.

  • Populations à risque : la Propolis est déconseillée aux femmes enceintes, allaitantes, ainsi qu'aux enfants de moins de trois ans.

Rouge ou verte, quelles Propolis privilégier ?

Il existe plusieurs types de Propolis, qui varient en fonction de leur origine géographique. En fonction de l’origine de la Propolis, la composition de la Propolis change, ce qui impacte leurs activités biologiques. Ces variations se reflètent également dans leur couleur : verte, brune, blanche, noire, rouge, etc.

Dans l’optique d’entamer une complémentation avec de la Propolis, il est préférable d’opter pour celles qui sont d’avantages étudiées par la communauté scientifique, à savoir les Propolis verte, brune et rouge. Chacune possède des caractéristiques uniques et est une source fiable d'antioxydants, notamment la Propolis rouge. Les Propolis verte et brune, souvent produites localement, ont l'avantage de ne pas subir de longs délais d'importation, ce qui permet de préserver leurs composés actifs.

Dans cette perspective, il est recommandé d'opter pour des Propolis locales, issues d'une apiculture raisonnée et biologique, si possible avec un bulletin d’analyse attestant l'innocuité et la présence des phytonutriments essentiels, tels que la galangine, les acides phénoliques et leurs esters, l'acide caféique phényléthyl ester, ou encore l'apigénine.

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Bibliographie

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