Le mal des transports, qui n’en a jamais ressenti les symptômes ? Mal au coeur, nausées, étourdissement et sensation générale de mal-être, ces éléments sont bien connus. Que ce soit en voiture en rentrant du travail, en avion en départ pour les vacances, ou pire encore en bateau, à naviguer en pleine mer, les occasions ne sont par rares. D’ailleurs selon les situations, on lui a donné des petits noms tels que le mal de l’air, le mal de mer, et d’ailleurs même le mal de terre ! Ce dernier concerne les personnes qui sont malades en revenant sur la terre ferme après une longue période en mer. Il ne manque plus que le mal de feu ! Mais celui-ci ne serait peut-être pas du même genre… Mais comment éviter ce fameux mal des transports ? Voici quelques astuces, outre les huiles essentielles dont on a parlé en première page de ce guide, pour ne pas subir sans réagir.
Le mal des transports survient lorsque notre cerveau reçoit des messages confus et contradictoires de différents endroits de notre corps. Les yeux dans un premier temps, et l’oreille interne, située dans la boite crânienne, dans un second temps. En effet, ces deux organes ont pour mission de donner l’information au cerveau de notre état de mouvement.
Où sommes-nous ? Comment nous déplaçons-nous ? Et si ces deux là ne sont pas d’accord, le cerveau ne s’y retrouve plus et provoque les symptômes bien connus du mal des transports. C’est exactement ce qui arrive quand nous sommes en voiture, en bus, en bateau… Les yeux ne perçoivent pas le même mouvement. Et hop ! C’est la nausée.
Quelques gestes à adopter peuvent limiter l’apparition du mal des transports :
Si vous êtes en voiture, mieux vaut être à l’avant de la voiture voire sur le siège conducteur. Cela dit, ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde donc à chacun de trouver sa place fétiche. Pour les enfants à l’arrière, essayez de régler leur sièges assez hauts de façon à ce qu’ils puissent voir le paysage.
Dans le train, l’astuce est de se mettre côté fenêtre, dans le sens d’avancée du train, du moins si c’est possible. Il en va de même pour le bateau.
Dans le bus, n’hésitez pas à vous mettre à l’avant, on vous l’a sûrement dit et c’est vrai. Vous aurez ainsi vue sur la route et le mal des transports devrait être retardé.
Regardez loin devant et essayez de fixer un point. L’idée est aussi de ne pas trop bouger la tête pour ne pas vous donner le tournis.
Enfin pas de cigarette, ni d’alcool, qui ne feraient qu’empirer les choses !
Malheureusement, même avec tous ces conseils, nous ne sommes pas à l’abri du mal des transports, il faut donc penser à quelques éléments pour que le trajet se passe dans les meilleurs conditions :
Pensez à ne pas voyager le ventre vide : S’il faut que vous vomissiez, mieux vaut avoir quelque chose à rejeter. En effet, quand ce n’est pas le cas, cela peut s’avérer très douloureux.
Dormez bien avant d’entamer le voyage. La fatigue a tendance à favoriser le phénomène de mal des transports. En plus, si vous conduisez, c’est aussi bien pour la sécurité. Le stress est également à éviter, essayez donc d’être le plus détendu possible.
Enfin, pensez à prévoir un sac plastique, “sac à vomi” si malheureusement vous deviez en arriver là..
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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