L’huile de Coco est une huile originaire des îles du Pacifique et d’Afrique. Elle est très appréciée pour son odeur exotique et son goût légèrement sucré. En cuisine, elle s’intègre facilement dans les plats salés comme sucrés. Néanmoins, l’huile de Coco est à limiter en cuisine en raison de sa richesse en acides gras saturés. En effet, une consommation excessive accentue le dépôt de graisses dans les artères. Toutefois, introduire l’huile de Coco en quantité raisonnable dans une alimentation équilibrée peut se révéler bénéfique grâce à sa teneur exceptionnelle en acides gras à chaîne moyenne. En cosmétique, l’huile de Coco est critiquée pour sa comédogénicité. Elle pourrait favoriser la formation de comédons notamment chez les peaux grasses et acnéiques. Toutefois, les peaux sèches pourront profiter des propriétés nourrissantes et hydratantes de l’huile de Coco.
Cet article a été mis à jour le 24/03/2023L’huile végétale de Coco est l’aliment le plus riche en acides gras saturés (90 %). Sa teneur en acides gras saturés est également plus importante que celle du beurre, du saindoux, du lard ou encore de la crème fraîche. De manière générale, les acides gras saturés ont mauvaise réputation. Ils sont souvent associés aux dépôts de lipides dans les artères, ou comme un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. C’est pourquoi les professionnels de santé recommandent de réduire ses apports en acides gras saturés. Néanmoins, tous les acides gras saturés ne sont pas mauvais pour la santé. Contrairement aux lipides d’origine animale, l’huile de Coco est composée d’une quantité inhabituelle d’acides gras à chaîne moyenne (AGCM). Ces derniers ont fait l’objet de nombreuses études, notamment dans le cadre de la maladie d’Alzheimer et de l’épilepsie. En effet, ils pourraient se révéler efficaces dans le traitement ou la prévention de maladies neurologiques. Une consommation modérée d’huile de Coco ainsi qu’un bon équilibre entre les acides gras insaturés et saturés n’a pas d’impact négatif pour la santé. En cuisine, l’huile de Coco possède de nombreux avantages et peut s’utiliser de nombreuses manières. Elle peut être employée pour poêler, pour revisiter les vinaigrettes, pour remplacer les matières grasses, ou encore dans les boissons. Elle constitue également une bonne alternative au beurre pour les personnes végétaliennes. Enfin, l’huile de Coco est très appréciée dans le monde culinaire par son parfum exotique et son goût légèrement sucré.
L’huile de Coco ne présente aucun danger pour la peau. Cependant, elle ne convient pas à tous les types de peau, dont les peaux grasses et acnéiques. L’huile de Coco est une huile assez comédogène (indice de comédogénicité de 4). Elle bouche les pores de la peau et favorise la formation de comédons (points noirs, boutons ou microkystes). C’est pourquoi l’huile de Coco n’est pas l’idéal pour les peaux grasses et acnéiques qui ont tendance à produire du sébum en excès, favorisant ainsi l’obstruction du follicule pilo-sébacée. Cependant, elle peut parfaitement satisfaire les besoins d’une peau sèche. Dans ce cas, l’huile de Coco permet de nourrir et d’adoucir en profondeur les zones sèches de la peau. Elle permet également de consolider le film hydrolipidique de la peau, et de restreindre l’évaporation d’eau grâce à l’acide oléique (3 à 12 %) et l’acide linoléique qu’elle contient.
Les huiles végétales comme l’huile de Coco possèdent sur leur emballage une date de péremption de type DDM (date de durabilité minimale). Cela signifie que l’huile de Coco peut être consommée et utilisée même une fois la date dépassée. Toutefois, il est important de prendre en compte qu’une fois la date atteinte, l’huile végétale peut perdre certaines propriétés organoleptiques telles que l’odeur, la couleur, le goût et le toucher. En cas de changement de couleur important ou d’apparition d’une odeur de rance, il est préférable de ne pas utiliser l’huile de Coco, que ce soit en cuisine ou en cosmétique. Une huile oxydée peut engendrer une réaction allergique ou des boutons. L’odeur de rance est le résultat de l’oxydation de l’huile et/ou d’un non-respect des conditions de conservation. De manière générale, les huiles végétales doivent être conservées à l’abri de la chaleur, de l’air et de la lumière, mais également dans un endroit frais et sec. Il est également préférable d’essuyer le goulot du flacon après chaque utilisation et de penser à bien le refermer afin d’éviter toute contamination de micro-organismes et toute oxydation.
En résumé, l’huile de Coco peut être utilisée au-delà de la DDM si les conditions de conservation sont respectées. En cas de changement de couleur ou d’apparition d’une odeur de rance, il est préférable de ne pas utiliser l’huile de Coco.
Les huiles de Coco vierges, désodorisées ou raffinées (ou huile de Coprah), sont toutes les 3 extraites de la pulpe de noix de coco. Néanmoins, chacune d’entre elles possèdent ses spécificités dont :
En résumé, il est préférable de se tourner vers une huile de Coco vierge, pressée à froid et biologique pour préserver ses bienfaits, aussi bien en cosmétique qu’en cuisine.
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