L’arthrose est une maladie articulaire qui peut affecter toutes les articulations du corps : les genoux, la hanche, les doigts de la main ou encore la colonne vertébrale. Elle résulte d’une sollicitation importante des articulations occasionnée par des mouvements répétés et des frottements. Une activité physique intensive, certaines professions, l’obésité ou encore les facteurs génétiques peuvent aussi contribuer au développement de l’arthrose. Cette dernière se traduit par des douleurs articulaires, des gonflements, des raideurs, mais aussi par des difficultés à déverrouiller certaines articulations.  L’objectif de la prise en charge est de réduire les symptômes de l’arthrose (prescription de médicaments, mise en place de mesures hygiéno-diététiques, rééducation, etc.). En phytothérapie, l’Harpagophytum est le plus recommandé en cas de douleurs articulaires en raison de ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques. L’Harpagophytum (ou Griffe du Diable) a fait l’objet de plusieurs études cliniques et il est reconnu par les autorités de santé comme efficace pour soulager les symptômes de l’arthrose, dont la douleur.

Cet article a été mis à jour le 18/12/2024

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Une efficacité avérée

Une utilisation reconnue par les autorités de santé

L’Harpagophytum (Harpagophytum procumbens) aussi dénommé « Griffe du Diable » est traditionnellement utilisé pour soulager les douleurs articulaires, dont l’arthrose. L’Harpagophytum présente en effet une très bonne action anti-inflammatoire et analgésique. Ses bienfaits ont d’ailleurs été reconnus par les autorités de santé. L’AEM (Agence européenne du médicament), l’ESCOP (Coopération scientifique européenne en phytothérapie), la Commission E (Commission E du ministère de la Santé allemand),  l’OMS (Organisation mondiale pour la santé) déclarent respectivement que l’utilisation traditionnelle de l’Harpagophytum permet de “ soulager les douleurs articulaires mineures”, qu’il intervient dans “le traitement symptomatique de l’arthrose douloureuse” et  “le traitement d’appoint des maladies dégénératives du système locomoteur” ou qu’il est “cliniquement avéré dans le traitement des douleurs liées aux rhumatismes”.

Des effets étudiés

Plusieurs études cliniques de bonne qualité ont été entreprises afin d’évaluer l’intérêt de l’Harpagophytum dans les douleurs articulaires, notamment l’arthrose. Ces dernières admettent que l’utilisation de cette racine permet d’apaiser les douleurs articulaires légères à modérées et de réduire les raideurs des articulations. Dans ce cadre, une étude ouverte a observé l’effet d’une supplémentation de 2 400 mg d’extrait aqueux de tubercule d’Harpagophytum soit l’équivalent de 50 mg d’iridoïdes (principe actif) chez des patients atteints d’arthrose du genou (gonarthrose) ou de la hanche (coxarthrose). Au cours de cette étude, plusieurs scores et méthodes d’évaluation ont été employés tels que le score WOMAC (index de sévérité symptomatique de l’arthrose des membres inférieurs), l’échelle EVA (Echelle Visuelle Analogique) ou des analyses biologiques (vitesse de sédimentation, protéine C-réactive, acide urique, etc.). Après 12 semaines de supplémentation, les chercheurs ont observé :

  • une diminution importante de la douleur et des symptômes de la maladie : les raideurs et la fonction physique.
  • une baisse de 45,5 % concernant la douleur à la palpation, de 35 % pour la limitation articulaire et de 25,4 % pour la crépitation (craquement) articulaire lors des différents examens cliniques.
  • une réduction des marqueurs de l’inflammation (la vitesse de sédimentation et la protéine C-réactive).

En somme, les chercheurs concluent à une réduction de la douleur et des symptômes associés à l’arthrose ainsi qu’à des progrès dans la fonction physique dans l’ensemble des groupes étudiés. Même si l’étude ouverte ne comportait pas de placebo, les résultats obtenus suggèrent que l’utilisation de l’Harpagophytum est une bonne alternative pour les personnes souffrant d’arthrose.

Des mécanismes d’action synergique

Selon les données actuelles, l’Harpagophytum agirait sur plusieurs molécules pro-inflammatoires telles que l’interleukine-1 et le TNF- α impliqués dans la destruction du cartilage ou la prostaglandine E2 et la COX-2 (cyclo-oxygénase 2) qui concourent à la douleur de l’arthrose. Les propriétés anti-inflammatoires de la plante sont généralement attribuées à l’harpagoside en raison de ses potentielles et vastes actions sur les cyclo-oxygénases, les cytokines pro-inflammatoires, l’oxyde nitrique synthase inductible, etc. Toutefois, il semblerait que d’autres constituants de la plante rentrent en jeu. 

Comment utiliser la Griffe du Diable ?

  • L’EMA (Agence européenne du médicament) conseille un traitement d’Harpagophytum d’une durée de 4 semaines maximum, tandis que l’ESCOP (Coopération scientifique européenne en phytothérapie) suggère “un traitement d’au moins 2 à 3 mois pour ressentir un effet bénéfique sur les articulations douloureuses”. En cas de cure longue, il est donc habituellement conseillé d’en prendre pendant 3 semaine maximum et de faire une pause d’une semaine avant d’en reprendre si nécessaire

  • Par ailleurs, il est primordial de s’assurer que les produits et formulations contenant de l’Harpagophytum contiennent entre 1 et 2 % d’harpagosides, soit l’équivalent de 3 % de gluco- iridoïdes. Pour profiter des bienfaits de l’Harpagophytum, il est recommandé de bien suivre les conseils d’utilisation inscrits sur l’emballage et de ne pas dépasser des doses indiquées.

  • La Pharmacopée européenne accepte l’utilisation des racines secondaires de l’Harpagophytum zeyheri Decne cultivable pour empêcher la disparation de l'Harpagophytum procumbens. En effet, l'Harpagophytum zeyheri Decne possède aussi une action anti-inflammatoire et analgésique. L’Harpagophytum ((Harpagophytum procumbens) est une plante précieuse et menacée de disparition du fait de son succès. Aujourd’hui, sa récolte est très contrôlée et réglementée afin de préserver la plante (statut de protection). 

En gélule ou comprimé

Les gélules ou les comprimés ont l’avantage d’être moins contraignants : faciles à ingérer et à transporter. Ces deux formes offrent également un dosage précis en principes actifs et limitent ainsi le risque de surdosage. Sous ces formes, il est également possible de retrouver une association de plantes aux propriétés similaires ou complémentaires. Il est toutefois recommandé de vérifier le dosage en principes actifs afin d’assurer l’effet recherché.

Conseils d’utilisation : le nombre et la fréquence des prises d’Harpagophytum peuvent varier selon les fabricants et différer selon l’objectif de cette supplémentation.

Populations à risque : les gélules et les comprimés ne sont pas adaptés aux personnes présentant des troubles de déglutition.

En poudre

La poudre d’Harpagophytum est issue du broyage mécanique de la racine d’Harpagophytum. Ce processus de fabrication ne fait intervenir aucun ingrédient ou autre composant. Elle correspond ainsi au totum de l’Harpagophytum, soit à l’ensemble des molécules actives de la plante. Sa forme poudre permet de doser facilement en fonction de ses besoins ou de la réponse à l’organisme face à la consommation de l’Harpagophytum. Attention toutefois à ne pas en abuser et à bien la conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière. Vendue en vrac dans un sachet hermétique, la poudre d’Harpagophytum est moins onéreuse que d’autres formulations. En revanche, son goût amer et son odeur particulière peuvent freiner sa consommation.

Conseils d’utilisation : il est conseillé de consommer 2 g de poudre d’Harpagophytum par jour pour profiter de ses bienfaits. La quantité et la durée de la cure peuvent varier selon les fabricants. La poudre d’Harpagophytum peut se consommer diluée dans un peu d’eau ou être ajoutée dans un jus de fruit ou dans une compote pour masquer son goût. Elle peut aussi s’utiliser pour préparer une infusion.

En teinture mère

Une fois les racines d’Harpagophytum (fraîches ou sèches) coupées finement, elles sont macérées dans de l’alcool ou dans une préparation à base d’alcool et d’eau dans le but d’extraire les principes actifs. Les teintures mères sont des formulations très concentrées en plantes. Elles sont également privilégiées par les personnes présentant des troubles de déglutition.

Conseils d’utilisation : concernant la teinture mère d’Harpagophytum, la quantité de gouttes à prendre peut varier en fonction du degré d'alcool et de la concentration de l'extrait présent dans la teinture. Il est essentiel de consulter les indications fournies sur l'emballage de chaque produit et de respecter les doses recommandées.

Populations à risque : étant nécessaire à la macération des racines de l’Harpagophytum, la teinture mère contient de l’alcool. Ces formulations ne conviennent pas dans certaines pathologies ou pour les personnes ne consommant pas d’alcool.

En tisane

La décoction, la macération ou l’infusion sont les formes les plus naturelles et traditionnelles pour profiter des bienfaits d’une plante. Ces modes de consommation permettent d’extraire naturellement les principes actifs solubles dans l’eau. Pour l’Harpagophytum, on privilégie la décoction qui convient aux parties dures de la plante comme les racines ou les écorces. Avec les tubercules, il est même conseillé de faire une décoction-macération. Il est également possible d’employer la poudre d’Harpagophytum pour réaliser une infusion.

Les principaux inconvénients de ces solutions buvables sont leur goût amer, leur mode de préparation long et minutieux et leur faible conservation. Dans tous les cas, il est recommandé de boire 2 à 3 tasses quotidiennement.

  • Décoction-macération : incorporer 4 à 5 g de tubercules secondaires d’Harpagophytum dans 300 mL d’eau bouillante. Laisser macérer pendant 8 heures avant de filtrer. Source : Lorrain, É. (2019). Grand Manuel de phytothérapie. Dunod, p.568.
  • Décoction : mettre 1 cuillère à café de racines coupées d’Harpagophytum dans de l’eau froide (l’équivalent d’une tasse). Porter à l’ébullition pendant 15 à 20 minutes. Filtrer la préparation, puis déguster. Source : Lorrain, É. (2019). Grand Manuel de phytothérapie. Dunod, p.568.
  • Infusion : ajouter 1 cuillère à café de poudre d’Harpagophytum par tasse d’eau frémissante (80-90°C). Couvrir la tasse et laisser infuser. La durée d’infusion varie de 5 à 10 minutes. Filtrer, puis déguster. 
En ampoule

Les ampoules d’Harpagophytum sont des formulations concentrées en extrait aqueux qui garantissent la quantité exacte de plante sèche. Elles assurent en plus une uniformité et une stabilité tout au long de la cure. Elles se présentent sous la forme d’ampoules monodoses. Elles sont simples d’utilisation et intéressantes pour les personnes présentant des troubles de déglutition. La durée de la cure est repérable par le nombre d’ampoules présentes dans le packaging cartonné. Au sein d’une même ampoule, l’Harpagophytum peut aussi être combiné avec d’autres plantes aux propriétés similaires ou complémentaires. En revanche, le goût de l’Harpagophytum peut rendre compliqué son ingestion.

Conseils d’utilisation : après avoir secoué l’ampoule, verser et diluer le contenu dans un grand verre d’eau.

Précautions particulières : les ampoules buvables peuvent contenir d’autres extraits naturels. Bien vérifier les précautions d’emploi sur l’emballage avant toute ingestion.

Dans quel cas privilégier la pommade ?

Les topiques sous forme de pommade, de crème ou de gel à la Griffe du Diable (ou Harpagophytum) sont intéressants pour agir rapidement sur la zone douloureuse grâce à l’absorption des actifs à travers la barrière cutanée. L’Harpagophytum peut être associé à d’autres extraits naturels (macérat huileux d’Arnica) ou à des huiles essentielles (dont l’huile essentielle de Menthe Poivrée) aux propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. En topique, la Griffe du Diable sera destinée à des zones très localisées comme les genoux. Pour des zones étendues ou pour une action globale sur l’organisme, on privilégie la prise de compléments alimentaires. Dans certains cas, la voie topique et orale peut être combinée.

Conseils d’utilisation : se référer aux conseils d’utilisation (fréquence et durée d’application) inscrits sur les topiques.

Précautions particulières : les formulations topiques peuvent contenir des huiles essentielles ou d’autres extraits naturels. Bien vérifier les précautions d’emploi sur l’emballage. Par ailleurs, il est recommandé de ne pas appliquer une pommade, une crème ou un gel à l’Harpagophytum sur les muqueuses ou sur une peau lésée.

Précautions et contre-indications

  • L’Harpagophytum est contre-indiqué chez la femme enceinte et allaitante ainsi que chez l’enfant de moins de 18 ans ou en cas de maladies cardiovasculaires. De plus, il est déconseillé de prendre par voie orale ou d’appliquer sur la peau de l’Harpagophytum en cas d’hypersensibilité aux molécules actives qu’il contient.

  • L’Harpagophytum peut interagir avec plusieurs médicaments tels les anticoagulants (dont la Warfarine), les antiplaquettaires, les antiarythmiques (la Digoxine) et les antihypertenseurs. Idem pour les plantes possédant ces propriétés. Compte tenu du risque hémorragique, il est déconseillé de prendre de l’Harpagophytum simultanément avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

  • En plus de ses contre-indications, la prise orale d’Harpagophytum ne doit pas être initiée chez les personnes présentant un reflux gastro-œsophagien, un ulcère gastrique ou duodénal ou en cas de calculs biliaires ou d’antécédents (propriétés cholérétiques).

  • De plus, il est conseillé de signaler à son médecin l’intention de prendre de l’Harpagophytum en cas d’insuffisance rénale ou d’hypoglycémie.  

  • La prise d’Harpagophytum peut entraîner des effets secondaires tels que des troubles gastro-intestinaux (les maux de ventre, la diarrhée et les vomissements), des vertiges, des maux de tête ou des allergies cutanées (une urticaire, une éruption cutanée, voire un œdème du visage). Ces effets secondaires sont relativement rares. Ils peuvent aussi se manifester par des doses importantes d’Harpagophytum.

Pourquoi associer l’Harpagophytum et le Curcuma ?

En supplémentation orale, il existe des compléments alimentaires qui combinent le Curcuma à l’Harpagophytum. Le Curcuma est considéré comme un anti-inflammatoire d’exception grâce à sa composition en curcumine appartenant aux molécules actives de la famille des curcuminoïdes. Cette épice indienne, très utilisée en cuisine, est particulièrement étudiée dans le cas de l’arthrose et d’autres douleurs articulaires. Une revue systémique datant de 2021 a évalué l’efficacité d’un extrait de Curcuma ou de curcumine sur la douleur et la fonction physique des patients atteints d’arthrose du genou. Cette revue suggère que la prise de Curcuma est bénéfique pour améliorer ces deux paramètres et que les effets sont comparables aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Le Curcuma permettrait aussi de réduire la prise de médicaments d’AINS et de paracétamol.

L’Harpagophytum et le Curcuma sont une association pertinente et complémentaire. Le Curcuma soulage les douleurs articulaires et réduit l’inflammation, tandis que l’Harpagophytum aide à maintenir la santé articulaire (mobilité et souplesse des articulations) tout en diminuant la douleur.

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Bibliographie

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