Le Gingembre est une plante qui peut être facilement associée à de nombreux extraits naturels. En effet, cette épice peut s’allier au citron, au miel, aux Clous de Girofle, à l’Ail, ou encore à la Cannelle, dans l’optique d’optimiser leurs propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et antimicrobiennes communes. Chaque association a des mécanismes d’action très spécifiques et uniques, ce qui leur permet d’agir sur une pléthore de symptômes inflammatoires ou d’accentuer les effets antioxydants. En plus de cela, le Gingembre peut s’associer au Curcuma pour en améliorer la biodisponibilité. En effet, la molécule active du Curcuma (curcumine) est très peu assimilée par l’organisme. Le gingérol contenu dans le Gingembre serait donc très intéressant selon certaines études pour en améliorer l’absorption intestinale. Cet article permettra d’approfondir ses connaissances sur les bienfaits du Gingembre en association avec d’autres extraits naturels, ainsi que son utilisation adéquate.
Cet article a été mis à jour le 07/09/2023Le Gingembre et le citron possèdent des propriétés complémentaires permettant d’améliorer les symptômes du rhume (maux de gorge, toux). En effet, le Gingembre possède des propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes puissantes grâce aux principes actifs qu’il contient (gingérol et shogaol). De son côté, des études ont montré que le citron possédait des propriétés anti-infectieuses et antioxydantes très intéressantes pour aider à améliorer la toux d’origine infectieuse.
Il est souvent dit que l’association entre le Gingembre et le citron est judicieuse pour perdre du poids. Cependant, l’action antioxydante et anti-inflammatoire de ces aliments ne justifie pas une réelle indication pour une perte de poids. En effet, la perte de poids dépend de très nombreux facteurs, et aucune instance de santé ou étude scientifique n’a démontré les bienfaits de cette association dans le cadre d’une perte de poids.
Faire bouillir pendant 2 à 3 minutes l’équivalent d’une tasse d’eau dans une casserole en y ajoutant 5 g de Gingembre en poudre ou 1 à 2 g de racine séchée de Gingembre. Laisser reposer pendant 5 à 10 minutes. Filtrer la préparation et la verser dans un récipient. Ajouter le jus d’un demi-citron frais et du miel si nécessaire pour sucrer votre boisson. Boire un à deux verres par jour pendant plusieurs jours, jusqu’à l’atténuation des symptômes.
Il est possible d’agir sur les maux de gorge ou la toux naturellement s’ils sont peu intenses. Il est toutefois conseillé de consulter un médecin si ces derniers durent plusieurs jours et qu’ils s’accompagnent d’autres symptômes (fièvre, céphalée, difficultés à respirer...).
Consommé à forte dose, le Gingembre peut entraîner des effets indésirables. Ces derniers peuvent se manifester par des brûlures d’estomac, une irritation de la bouche ou de la gorge, une gêne abdominale, voire des diarrhées. Il est important de respecter les doses recommandées pour éviter les effets secondaires liés à une consommation excessive.
Dans certains cas pathologiques, le Gingembre ou la supplémentation en gingérol ou shogaol sont contre-indiqués au vu de leur forte interaction avec certains traitements médicamenteux, à savoir : une obstruction des voies biliaires (calculs biliaires), des traitements anticoagulants, des hypotenseurs ou des antidiabétiques.
Cette plante est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, et avant toute intervention chirurgicale car il existe des risques de saignement, voire d’hémorragie. Hors usage alimentaire, les femmes enceintes et allaitantes doivent prendre l’avis de leur médecin traitant avant de démarrer une cure.
La consommation de citron ou de jus de citron devrait être évitée par les personnes souffrant de reflux gastro-œsophagien (RGO) ou d’œsophagite (inflammation de l’œsophage).
Le Gingembre et le miel possèdent des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et antibactériennes communes qui peuvent être intéressantes à associer. En effet, le Gingembre peut contribuer à réduire l’inflammation grâce à ses principes actifs : le gingérol et le shogaol. Les formes actives étant le 6-gingérol et le 6-shogaol, ils ont fait l’objet de plusieurs recherches poussées. Il en a résulté que ces deux principes actifs jouent un rôle dans la suppression des cytokines pro-inflammatoires telles que les interleukines (IL) : IL-1B, IL-6, TNF -α et COX-2, responsables des inflammations digestives. Le Gingembre réduirait également la production de PGE2, prostaglandines jouant un rôle important dans l’inflammation et la fièvre.
Quant au miel, ce dernier est connu depuis l’Antiquité pour ses propriétés anti-infectieuses : le miel empêche la prolifération bactérienne, virale ou fongique grâce à une enzyme, la glucose oxydase, produisant du peroxyde d’hydrogène (comme dans l’eau oxygénée) qui est un antiseptique naturel. De plus, il a une faible concentration en protéines ce qui empêche les bactéries de se développer. Enfin, son acidité entrave la multiplication des bactéries, complétant son action antibactérienne.
Ainsi, même si aucune étude n’a montré les bienfaits de cette association, le Gingembre et le miel pourraient théoriquement améliorer certains symptômes comme la toux passagère ou le mal de gorge, mais aussi réduire les douleurs liées aux inflammations dans l’organisme.
En infusion : ajouter 5 g de Gingembre en poudre dans 500 mL d’eau. Porter le tout à ébullition. Filtrer la mixture et ajouter 1 cuillère à soupe de miel de thym. Mélanger et boire 2 à 3 tasses par jour. À consommer de préférence chaud.
En syrup (sirop) : prendre 5 g de Gingembre en poudre et l’incorporer dans une tasse de miel pour en faire un sirop. Laisser reposer la préparation au réfrigérateur toute une nuit. Prendre une cuillère à soupe de ce sirop trois fois par jour.
Il est possible d’agir sur les maux de gorge ou la toux naturellement s’ils sont peu intenses. Il est toutefois conseillé de consulter un médecin si ces derniers durent plusieurs jours et qu’ils s’accompagnent d’autres symptômes (fièvre, céphalée, difficultés à respirer...).
Consommé à forte dose, le Gingembre peut entraîner des effets indésirables. Ces derniers peuvent se manifester par des brûlures d’estomac, une irritation de la bouche ou de la gorge, une gêne abdominale, voire des diarrhées. Il est important de respecter les doses recommandées pour éviter les effets secondaires liés à une consommation excessive.
Dans certains cas pathologiques, le Gingembre ou la supplémentation en gingérol ou shogaol sont contre-indiqués au vu de leur forte interaction avec certains traitements médicamenteux, à savoir : une obstruction des voies biliaires (calculs biliaires), des traitements anticoagulants, des hypotenseurs ou des antidiabétiques.
Cette plante est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, et avant toute intervention chirurgicale car il existe des risques de saignement, voire d’hémorragie. Hors usage alimentaire, les femmes enceintes et allaitantes doivent prendre l’avis de leur médecin traitant avant de démarrer une cure.
Le miel est déconseillé aux bébés de moins d’un an car il existe un risque de contamination d’une bactérie responsable du botulisme (maladie affectant le système nerveux). Si le miel en est infecté, il affectera négativement la santé du jeune enfant car le système immunitaire n’est pas encore prêt à se défendre correctement à cet âge.
Le Gingembre est souvent associé au Curcuma afin d’en augmenter la biodisponibilité. En effet, le Curcuma contient de la curcumine, qui est un principe actif liposoluble (soluble dans les graisses et les huiles). La curcumine possède un poids moléculaire très élevé qui ne lui permet pas de traverser la muqueuse intestinale. De ce fait, on estime que seulement 1 % de la curcumine ingérée atteint les cellules. En plus de cela, la curcumine se dégrade rapidement et produit principalement des métabolites inactifs une fois absorbée.
Cependant, il semblerait que certains extraits naturels améliorent cette disponibilité, et c’est notamment le cas du Gingembre, du Poivre noir et du miel. Le mécanisme d’action principal est que le Gingembre, ou plus précisément le gingérol, présente des propriétés cholérétiques, c’est-à-dire qu’il stimule la sécrétion de la bile par le foie. Puisque ce liquide joue un rôle dans la digestion des graisses et des aliments liposolubles, il semblerait que cela facilite la solubilité de la curcumine et son absorption intestinale.
En plus de l’augmentation de la biodisponibilité du Curcuma, ces deux plantes possèdent des propriétés complémentaires. En effet, elles peuvent être utilisées pour lutter contre le stress oxydatif et ses conséquences sur l’organisme grâce à leurs propriétés antioxydantes. Il semblerait que l’association de leurs propriétés antioxydantes soit judicieuse pour les personnes atteintes d’inflammation articulaire. En effet, les antioxydants jouent un rôle anti-inflammatoire très important dans l’organisme, et peuvent ainsi prévenir et contribuer à améliorer les symptômes liés à l’inflammation. De plus, ces deux épices possèdent des propriétés antibactériennes très intéressantes selon les études, ce qui pourrait en augmenter l’efficacité. Des études sont toutefois attendues pour confirmer ces théories.
Ajouter à 500 ml de lait ou d’une boisson végétale de son choix :
Mélanger tous les ingrédients dans une casserole et chauffer jusqu’au frémissement. La préparation doit se boire chaude ou tiède, selon les envies.
Le Curcuma pourrait interagir avec les propriétés anticoagulantes du Gingembre. Dans ce cadre, il est recommandé de demander un avis médical avec de les associer, en particulier en cas de pathologie cardiovasculaire.
Consommé à forte dose, le Gingembre peut entraîner des effets indésirables. Ces derniers peuvent se manifester par des brûlures d’estomac, une irritation de la bouche ou de la gorge, une gêne abdominale, voire des diarrhées. Il est important de respecter les doses recommandées pour éviter les effets secondaires liés à une forte consommation.
Dans certains cas pathologiques, le Gingembre ou la supplémentation en gingérol ou shogaol sont contre-indiqués au vu de leur forte interaction avec certains traitements médicamenteux, à savoir : une obstruction des voies biliaires (calculs biliaires), des traitements anticoagulants, antidiabétiques ou hypotenseurs.
Cette plante est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, et avant toute intervention chirurgicale car il existe des risques de saignement, voire d’hémorragie. Hors usage alimentaire, les femmes enceintes et allaitantes doivent demander conseil à leur médecin traitant.
Un avis médical est conseillé avant de consommer du Curcuma en cas de pathologie biliaire et cardiaque, mais aussi en cas d’ulcères gastriques. Les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les personnes sous traitement médicamenteux (anticoagulant, antiplaquettaire, anti-inflammatoire, anti-diabétique, cholérétique et anti-cancéreux) doivent également demander l’avis d’un médecin avant d’en consommer.
Le Gingembre et l’Ail sont de puissants antioxydants. Le Gingembre contient des polyphénols et des flavonoïdes qui sont de puissantes molécules antioxydantes. De plus, d’après certaines études, l’Ail contient des flavonoïdes et améliore les taux sériques de 2 enzymes qui font partie des plus antioxydantes de l’organisme : la catalase et le glutathion peroxydase. Ainsi, ces deux superaliments permettent de lutter contre les radicaux libres et par conséquent, contre le stress oxydatif.
L’association Gingembre et Ail peut être intéressante en cas d’hypertension artérielle. Le Gingembre a un effet hypotenseur modéré en jouant sur différents mécanismes plus ou moins complexes (oxydation, production d’oxyde nitrique, système rénine-angiotensine, action sur le profil lipidique, antagoniste du calcium) lui permettant de faire baisser la pression artérielle. En outre, une étude in vivo a démontré que les composés soufrés de l’Ail lui conféraient une capacité vasoactive (capacité à agir sur le diamètre des vaisseaux sanguins). Les globules rouges convertissent les polysulfures organiques de l’Ail en sulfure d’hydrogène qui sont des molécules connues de la signalisation des cellules vasculaires cardioprotectrices.
Le Gingembre et l’Ail peuvent avoir une action protectrice sur les maladies cardiovasculaires. Tout d’abord, ils ont une action sur les vaisseaux sanguins permettant de diminuer l’hypertension artérielle. De plus, de nombreuses études ont démontré leur intérêt en cas d’hyperlipidémie, d’hypercholestérolémie et d’athérosclérose. Leur association pourrait alors prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.
Associer le Gingembre et l’Ail pourrait s’avérer intéressant pour lutter contre les inflammations. Le Gingembre contient du 6-gingérol et du 6-shogaol qui lui permettent d'avoir une action anti-inflammatoire. Il est particulièrement indiqué dans les inflammations touchant la sphère digestive, les douleurs musculaires et articulaires, ainsi que sur la sphère génitale en limitant les douleurs menstruelles. L’ail contient de nombreuses molécules notamment les composés sulfurés qui ont des effets anti-inflammatoires. Celui-ci est plutôt indiqué pour lutter contre les pathologies hivernales (rhume bronchite...), les douleurs articulaires, les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète.
Le Gingembre et l’ail peuvent être associés dans des plats comme des pâtes, du riz, ou des légumes au four. Pour cela, mélanger 1 cuillère à soupe rase de Gingembre en poudre (ou moins, selon les goûts), et ¾ d’une cuillère d’Ail séché pour préparer une sauce avec un oignon coupé en petits dés de l’huile d’olive et laisser mijoter pendant 15 à 20 min à feu doux avant d’y incorporer les pâtes, le riz, ou les légumes.
Respecter les doses journalières recommandées de Gingembre et d’Ail.
Un excès de Gingembre peut entraîner des irritations de la langue, de la bouche, de la gorge ainsi que des brûlures gastriques, des nausées, des gaz, des ballonnements et des vomissements.
Le Gingembre et l’Ail ont des propriétés anticoagulantes et peuvent ainsi interagir avec des traitements anticoagulants ou antiagrégants plaquettaires. Il est vivement recommandé de demander l’avis d’un professionnel de santé avant de consommer ces aliments et encore plus en association.
Le Gingembre interagit également avec les antidiabétiques, les hypotenseurs et aliments aux propriétés anticoagulantes et riches en vitamine K. Demander un avis médical en cas de doutes est conseillé. Le Gingembre est contre-indiqué avant une intervention chirurgicale et en cas d’obstruction des voies biliaires en raison de ses propriétés anticoagulantes et cholérétiques (stimulent la production de la bile).
Le Gingembre est contre-indiqué chez les enfants de moins de 6 ans. Hors usage alimentaire, il est déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes de consommer du Gingembre en excès. Demander l’avis d’un professionnel de santé.
Une surconsommation d’Ail peut entraîner des irritations, des brûlures, des picotements, des douleurs dans la bouche, ainsi que des irritations de l’estomac et de l’intestin. Il peut aussi provoquer des maux de tête, des vertiges et des nausées.
L’Ail peut aussi interagir avec les antidiabétiques, les traitements en cas de troubles de la thyroïde, d’hypertension, de VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine), et de la prostate. Un avis médical est recommandé.
L’Ail est contre-indiqué chez les personnes atteintes de porphyrie (maladie héréditaire touchant les enzymes impliquées dans la synthèse de l’hème) et avant une intervention chirurgicale.
Peu d’études ont été réalisées sur la consommation d’Ail chez les enfants, les femmes enceintes et allaitantes. Il est toutefois conseillé aux femmes enceintes de ne pas dépasser les doses recommandées et de demander un avis médical.
Le Gingembre et le Clou de Girofle pourraient être intéressants à associer dans le cadre d’un rhume ou d’un mal de gorge. En effet, une méta-analyse a démontré que le Gingembre avait des propriétés anti-inflammatoires et antimicrobiennes puissantes grâce aux principes actifs qu’il contient (gingérol et shogaol). De cette manière, le Gingembre est efficace pour lutter contre les maux de gorge grâce à ses vertus anti-inflammatoire et antalgique, mais aussi contre la toux grâce à ses vertus antimicrobienne et antivirale. L’Organisation Mondiale de la Santé a même reconnu l’usage traditionnel du Gingembre dans le traitement du rhume et de la grippe.
Concernant les Clous de girofle, ils sont intéressants contre la toux en raison de leur teneur en eugénol, une substance qui possède des propriétés expectorantes, anti-inflammatoires et anti-infectieuses. Certaines études montrent que l'Huile Essentielle de Clous de girofle peut aider à fluidifier le mucus et à le faire sortir des poumons, ce qui soulagerait la toux productive (toux avec expectoration de mucus). Les Clous de girofle aideraient donc à calmer la toux en agissant comme un expectorant naturel. De plus, ils combattent les bactéries et les virus pouvant être responsables d’inflammation (et de toux) grâce à leurs propriétés antibactériennes et antifongiques.
Parmi les remèdes naturels qui sont très efficaces contre les maux de gorge, on retrouve des pastilles à sucer maison. Voici une recette de pastilles revisitée qui peut être réalisée à la maison :
Bien mélanger les ingrédients jusqu’à obtention d’une préparation homogène. Faire des petits ronds avec une petite cuillère sur un support plat couvert d’un papier sulfurisé. Placer le support au congélateur pendant 3 heures pour que les pastilles durcissent et prennent une forme compacte. Il est possible de les incorporer dans un bac à petits glaçons. Prendre 3 à 5 pastilles dans la journée en cas de maux de gorge ou de toux.
Il est possible d’agir sur les maux de gorge ou la toux naturellement s’ils sont peu intenses. Il est important de consulter un médecin si ces derniers durent plusieurs jours et qu’ils s’accompagnent d’autres symptômes (fièvre, céphalée, difficultés à respirer...).
Consommé à forte dose, le Gingembre peut entraîner des effets indésirables. Ces derniers peuvent se manifester par des brûlures d’estomac, une irritation de la bouche ou de la gorge, une gêne abdominale, voire des diarrhées. Il est important de respecter les doses recommandées pour éviter les effets secondaires liés à une forte consommation.
Dans certains cas pathologiques, le Gingembre ou la supplémentation en gingérol ou shogaol sont contre-indiqués au vu de leur forte interaction avec certains traitements médicamenteux, à savoir : une obstruction des voies biliaires (calculs biliaires), des traitements anticoagulants, antidiabétiques et hypotenseurs. Cette plante est déconseillée aux enfants de moins de 6 ans, et avant toute intervention chirurgicale car il existe des risques de saignement, voire d’hémorragie. Hors usage alimentaire, le Gingembre est contre-indiqué chez les femmes enceintes et allaitantes en forte quantité.
Les femmes enceintes et allaitantes, ainsi que les enfants de moins de 12 ans, ne devraient pas consommer de Clous de girofle hors usage alimentaire.
Il est déconseillé aux personnes souffrant d’ulcères à l'estomac, d’épilepsie, ainsi qu'à celles ayant un traitement anticoagulant et antiagrégant, d'utiliser ou de consommer les Clous de girofle.
Il est recommandé de ne pas consommer les Clous de girofle sur de longues durées et en excès. En effet, cela peut entraîner des effets secondaires tels que des brûlures d’estomac, des vomissements, des douleurs abdominales et des nausées. Sur le long terme, les Clous de girofle peuvent provoquer une allergie ou être toxiques pour le foie.
Le Gingembre et la Cannelle semblent être une association intéressante pour soulager les symptômes du rhume. Les principes actifs du Gingembre, le gingérol et shogaol, lui confèrent des propriétés antibactériennes, anti-inflammatoires et antalgiques. Le Gingembre est alors efficace contre la toux et les maux de gorge qui accompagnent le rhume. De plus, la Cannelle possède des propriétés antivirales et anti-inflammatoires. Sa composition en acide cinnamique, cinnamaldéhyde et en eugénol lui permet de lutter contre les virus et d’augmenter la production d’oxyde nitrique (NO) qui sont des molécules anti-inflammatoires.
D’après certaines études, l’association Gingembre / Cannelle est aussi particulièrement indiquée en cas d’inflammation du tube digestif, notamment dans le cadre des MICI (Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin). Le Gingembre a la capacité d’inhiber la production des cytokines pro-inflammatoires grâce à sa composition en gingérol, shogaol et paradol. Il possède également des propriétés antispasmodiques et antioxydantes lui permettant de lutter contre les douleurs abdominales et les diarrhées. Quant à elle, la Cannelle a une propriété anti-inflammatoire grâce à sa composition en molécules antioxydantes et à sa capacité à réguler la production d’oxyde nitrique. En outre, d’autres recherches ont montré que le cinnamate de méthyl et l’ester méthylique provenant de l’acide cinnamique de la Cannelle pouvait aider à réduire les spasmes gastro-intestinaux.
Le Gingembre et la Cannelle peuvent être intéressants pour améliorer la digestion. Le Gingembre a été reconnu par plusieurs études pour ses propriétés sur la sphère digestive. Il possède une propriété cholérétique, c’est-à-dire qu’il stimule la production de la bile qui est un liquide jaune-verdâtre permettant la digestion des lipides. Aussi, les principes actifs du Gingembre, le gingérol et le shogaol, stimuleraient certaines enzymes digestives permettant ainsi d’améliorer la digestion des lipides et de l’amidon. En ce qui concerne la Cannelle, elle était traditionnellement utilisée pour sa propriété carminative, donc sa capacité à réduire les gaz et potentiellement les ballonnements.
Le Gingembre et la Cannelle pourraient également permettre de lutter contre le stress oxydatif. Ces 2 épices contiennent de nombreuses molécules antioxydantes leur permettant de lutter contre les radicaux libres responsables du stress oxydatif. En effet, le Gingembre et la Cannelle contiennent de nombreux polyphénols et flavonoïdes qui sont des groupes de molécules antioxydantes très puissantes.
Réaliser une tisane à base de Gingembre et de Cannelle peut être un bon moyen pour profiter des bienfaits de ces 2 épices :
Porter environ 500 mL d’eau à ébullition. Ajouter les épices dans l’eau chaude. Laisser infuser environ 5 à 10 minutes. Filtrer la préparation avant de la mettre dans une tasse (pour éviter le dépôt). Ajouter une cuillère à café de miel dans la préparation tiédie pour sucrer et profiter de ses bienfaits (antibactérien, anti-inflammatoire, antioxydant, digestif). Boire cette tisane jusqu’à 2 fois par jour.
Respecter les doses journalières recommandées de Gingembre et de Cannelle.
Une surconsommation de Gingembre peut entraîner des irritations de la langue, de la bouche, de la gorge, de l’estomac, des nausées, des gaz, des ballonnements et des diarrhées.
Le Gingembre peut interagir avec certains médicaments : anticoagulants, antiagrégants plaquettaires, hypotenseurs, antidiabétiques. Il est conseillé de demander un avis médical avant d’en consommer régulièrement. Cette épice est fortement contre-indiquée avant une intervention chirurgicale en raison de sa propriété anticoagulante (fluidification sanguine), et en cas d’obstruction des voies biliaires car elle pourrait favoriser l’apparition de calculs biliaires.
Le Gingembre est déconseillé pour les nourrissons et les enfants de moins de 6 ans. Hors usage alimentaire, les femmes enceintes et allaitantes devraient s’abstenir de consommer du Gingembre sans avis médical.
La Cannelle peut également interagir avec certains traitements : anticoagulants, antidiabétiques et hypotenseurs.
Certaines Cannelles comme la Cannelle de Chine (Cinnammum cassia) et la Cannelle d’Indonésie (Cinnamomum burmanii) contiennent des coumarines. Or, en excès, ces molécules sont hépatotoxiques. Seule la Cannelle de Ceylan (Cinnamomum verum) en est dépourvue. Il est alors conseillé aux femmes enceintes, allaitantes, aux enfants et aux personnes atteintes d’une pathologie hépatique de limiter leur consommation de Cannelle et de privilégier celle de Ceylan.
Hors usage alimentaire, il est déconseillé aux femmes enceintes de consommer de la Cannelle en raison de ses propriétés emménagogues (déclenchent les menstruations et peut engendrer une hémorragie lors de l’accouchement) et abortives.
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Site Web : Quels sont les dangers du gingembre ? (s. d.). https://www.compagnie-des-sens.fr/Gingembre-danger/
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