Le Gingembre, connu aussi sous le nom de Zingiber officinale, est une plante à rhizomes originaire d’Asie de l’Ouest. Elle est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle indienne (ayurvéda) et chinoise, mais aussi dans les remèdes de grand-mère. Le Gingembre a plusieurs composés bioactifs qui lui attribuent sa réputation, notamment le gingérol, le shogaol et le paradol. Ces principes actifs ont plusieurs propriétés dont les principales sont antiémétiques, anti-inflammatoires, antioxydantes, antispasmodiques et aphrodisiaques. En effet, le Gingembre est utilisé pour soulager différents maux, notamment les nausées et les vomissements, les troubles digestifs, les symptômes grippaux et les règles douloureuses. Plusieurs recherches sont encore en cours afin de mieux comprendre son mécanisme d’action et d’évaluer son effet sur d’autres pathologies comme sur le cancer et les pathologies hépatiques. Toutefois, son utilisation n’est pas sans danger. Le Gingembre pourrait avoir des interactions avec plusieurs traitements médicaux ou des aliments aux propriétés vasodilatatrices. Il est donc important de rester vigilant avant d’en consommer, et de demander un avis médical. Bien noter que le Gingembre ne peut en aucun cas remplacer un traitement médicamenteux. Cet article a donc été rédigé dans le but de connaître les réels bienfaits du Gingembre, son mécanisme d’action, son utilisation adéquate ainsi que les précautions à prendre avant d’en consommer. Nom latin : Zingiber officinale Roscoe. Famille botanique : Zingibéracées. Partie utilisée : Racine.
Cet article a été mis à jour le 19/09/2024Le Gingembre est considéré comme aphrodisiaque grâce à ses propriétés vasodilatatrices. Cette plante contient plusieurs principes actifs dont le gingérol et le shogaol qui lui confèrent des effets intéressants pour stimuler la libido. Ces effets n’ont pas été prouvés scientifiquement, et pourtant, le Gingembre est utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle indienne et chinoise pour ses effets aphrodisiaques. Ce qu’il faut savoir, est que le gingérol a des propriétés vasodilatatrices, c’est-à-dire qu’il contribue à dilater les vaisseaux sanguins. Cela a pour effet d’augmenter l’afflux sanguin et ainsi, d’irriguer les tissus et les organes génitaux, permettant à la fois l’érection du pénis ou l’engorgement du clitoris. Quant à lui, le shogaol a des effets stimulants. Il contribue à augmenter la libération de certains neurotransmetteurs, dont la dopamine qui est impliquée dans le système de récompense, du plaisir et de l’humeur. Ainsi, grâce à ses molécules, le Gingembre va pouvoir contribuer à stimuler l’envie sexuelle et les fonctions érectiles.
Par ailleurs, d’autres propriétés du Gingembre sont à l’étude, notamment son effet sur la production de la testostérone. Des recherches in vitro sur les animaux, ont observé l’action du gingérol et ont énoncé qu’il contribuerait à stimuler les cellules de Leydig. Ces dernières se trouvant au niveau des testicules, produisent et sécrètent 85 % de la testostérone. Ainsi, le gingérol permettrait de stimuler davantage la production de testostérone. Le shogaol quant à lui jouerait un rôle au niveau du système nerveux, et plus précisément, dans l’axe hypothalamo-hypophysaire, permettant ainsi d’assurer aussi bien le bon fonctionnement de la testostérone que le maintien de l’équilibre hormonal.
Enfin, des études in vivo sur le Gingembre ont démontré que ce dernier pourrait jouer un rôle important dans l’amélioration de la concentration des spermatozoïdes. Ainsi, il améliorerait leur motilité, leur quantité, leur fiabilité et il assurerait également l’intégrité de la membrane et de l’ADN pour qu’il puisse être transporté jusqu’à l’ovule dans des conditions optimales.
Ces études ont été réalisées à l’échelle animale. Les effets du Gingembre sur l’humain sont encore inconnus et donc limités pour pouvoir en tirer des conclusions définitives. Aussi, plusieurs mécanismes peuvent limiter les effets escomptés du Gingembre quant à ses bienfaits dits aphrodisiaques, notamment l’anxiété, la dépression, un traumatisme ou certains traitements médicaux, etc. Chaque individu peut avoir un effet différent. Il est donc recommandé de consulter un médecin spécialisé afin de creuser l’origine des troubles sexuels.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Apporter jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour, ce qui équivaut à environ une cuillère à soupe rase.
Pratiquer une activité physique régulière et adaptée.
Adopter un mode de vie sain, une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’une hydratation optimale (à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins).
Essayer de limiter les sources de stress.
La Cannelle et les Clous de Girofle ont également des propriétés vasodilatatrices qui pourraient être utilisées en tant qu’aphrodisiaques. Ne pas hésiter à en ajouter dans son alimentation, à raison de ½ cuillère à café de Cannelle ou 3 Clous de Girofle en infusion.
Le Gingembre soulage les nausées et les vomissements grâce à son principe actif : le 6-gingérol. En effet, ce dernier a fait l’objet de plusieurs études et s’est avéré être efficace contre les nausées matinales chez la femme enceinte, les maux de transport, mais aussi les nausées et vomissements qui surviennent après une chimiothérapie. De plus, que ce soient la Coordination Scientifique Européenne en Phytothérapie (ESCOP), ou l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous reconnaissent l’usage du Gingembre dans la prévention des nausées et des vomissements dus au mal des transports, ou à la suite d’interventions chirurgicales mineures, ou pendant la grossesse.
Pour mieux comprendre le mécanisme d’action, il faut savoir que lorsque la réaction du vomissement est déclenchée au niveau du centre du vomissement, le Gingembre, et plus précisément le 6-gingérol, intervient pour lutter contre ce processus. Ce dernier inhibe les récepteurs sérotoninergiques (5-HT3) qui se situent au niveau du système nerveux central, et empêche ainsi la libération de la sérotonine, neurotransmetteur impliqué dans l’activation du centre du vomissement. Par ailleurs, le 6-gingérol agit sur les récepteurs NK1 (neurokinine), impliqués également dans le déclenchement des nausées et des vomissements. De ce fait, plusieurs recherches sur l’effet du Gingembre ont énoncé que le 6-gingérol réduisait significativement la sévérité des nausées et des vomissements, mais aussi leurs fréquences.
Conseils du diététicien-nutritionniste
Il est conseillé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour, ce qui équivaut à environ 1 cuillère à soupe rase. Augmenter progressivement les doses est recommandé pour ne pas ressentir d’effets secondaires.
Le Gingembre peut être consommé en infusion ou en décoction, comme il peut être mâché lorsqu’il est sous sa forme fraîche, cela dépend de chaque individu et des préférences de chacun.
Adopter une hydratation optimale (à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins).
Il est toutefois recommandé de consulter un médecin si les vomissements sont incontrôlables et qu’ils sont accompagnés de sang, de fièvre, d’une perte de poids considérable ou d’une fatigue extrême et s’il devient difficile de s’alimenter ou de boire pendant plusieurs jours.
Le Gingembre permet de lutter contre les symptômes grippaux grâce à ses propriétés anti-inflammatoires. Aussi bien connue des scientifiques que des remèdes de grand-mère, cette épice est utilisée depuis des siècles pour lutter contre le rhume, la toux et les maux de gorge qui accompagnent la grippe. Le Gingembre contient des principes actifs, dont le gingérol qui a des propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à réduire l’inflammation au niveau des voies respiratoires. Ce dernier a fait l’objet de plusieurs recherches qui ont démontré qu’il avait également des propriétés antivirales lui permettant de bloquer l’adhésion du virus aux cellules et d’ainsi lutter contre l’invasion virale dans le cadre d’une toux ou d’une infection respiratoire.
L’OMS a reconnu comme traditionnel l’usage du Gingembre dans le traitement des symptômes du rhume et de la grippe. Le Gingembre peut donc venir en soutien pour lutter contre ces symptômes, mais ne peut en aucun cas remplacer des traitements médicaux. Il est donc recommandé de consulter un médecin dès que les premiers signes d’une grippe s’installent.
Conseils du diététicien-nutritionniste
Il est recommandé d’apporter jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour, soit l’équivalent d’une cuillère à soupe rase, et d’augmenter les doses progressivement pour ne pas voir d’effets indésirables s’installer.
Une boisson chaude à base de Gingembre est idéale pour lutter contre les symptômes grippaux. En infusion ou en décoction, avec de l’eau, du lait ou une boisson végétale, le Gingembre est efficace sous toutes ses formes.
Si les symptômes sont accompagnés de fièvre, de céphalée (maux de tête), de difficultés à respirer, ou si la toux dure pendant plus de 3 semaines, il est vivement conseillé de consulter un médecin car la prise en charge est souvent différente d’une personne à une autre, et des complications peuvent rapidement s’installer (pneumonie, insuffisance respiratoire, etc.).
Le Gingembre peut être un soutien pour lutter contre les reflux gastriques, l’Helicobacter pylori ou encore, les ulcères au niveau de l’estomac, grâce à son fort pouvoir anti-inflammatoire. En effet, le Gingembre contient du gingérol qui a la particularité de lutter contre les cytokines pro-inflammatoires, impliquées donc dans l’inflammation de l’œsophage lorsqu’il est irrité par des reflux gastriques. Aussi, il a été démontré que le Gingembre aurait des propriétés gastroprotectrices puisqu’il favoriserait la sécrétion du mucus. Ce phénomène permet alors de renforcer et de protéger la paroi de l’estomac ainsi que celle de l’œsophage contre les agressions acides.
Par ailleurs, grâce au gingérol et au shogaol, il a été démontré à la suite de plusieurs recherches que le Gingembre pouvait inhiber la prolifération de plusieurs souches d’Helicobacter pylori, dont certaines qui sont responsables d’ulcères gastriques. Les mécanismes sont encore peu connus mais les chercheurs auraient expliqué que le Gingembre jouerait un rôle dans la régulation de l’acidité gastrique et qu’il serait même six à huit fois plus efficace que les traitements d’appoint. Cette épice serait donc un puissant inhibiteur de la pompe à protons selon eux. Toutefois, aucun aliment ne devrait se substituer à un traitement médicamenteux, encore moins sans l’avis d’un professionnel de santé. Chaque individu réagit différemment et peut avoir d’autres troubles qui nécessitent un traitement spécifique.
L’OMS ainsi que la Commission E du ministère de la Santé allemand (organisme qui atteste l’efficacité des plantes médicinales) ont reconnu l’usage du Gingembre respectivement comme traditionnel et cliniquement justifié dans le traitement des troubles digestifs.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour (1 cuillère à soupe rase) et d’augmenter les doses progressivement. Ne pas les respecter risque de créer des complications car le Gingembre peut être irritant pour la gorge ou pour l’estomac.
Adopter une alimentation équilibrée avec des aliments qui se digèrent facilement comme le riz, les pâtes, les légumes cuits, les œufs, la volaille, etc. et limiter la consommation d’aliments épicés, piquants et acides ainsi que les boissons alcoolisées.
En infusion ou en décoction, il est mieux de consommer le Gingembre après chaque repas, pendant 1 semaine.
Le Gingembre permet de lutter contre la constipation grâce à ses propriétés carminatives et prokinétiques, mais aussi de soulager l’inflammation. Cette épice est connue des scientifiques puisqu’il a été démontré qu’elle avait des propriétés lui permettant de jouer un rôle dans le péristaltisme intestinal, c’est-à-dire qu’elle stimule sa motilité en favorisant les contractions et le relâchement des muscles qui tapissent les intestins. Ainsi, en augmentant les mouvements, cela favorise l’expulsion des selles, mais aussi des gaz et des flatulences qui peuvent accompagner la constipation, entraînant ainsi une réduction des ballonnements.
Par ailleurs, les principes actifs du Gingembre permettent aussi de soulager l’inflammation de l’intestin en inhibant les cytokines pro-inflammatoires (IL-1 et IL-6). Ils permettent également de soulager les douleurs intestinales qui peuvent accompagner la constipation. Le Gingembre a aussi des propriétés sécrétoires et stimule donc certaines enzymes digestives (la lipase et l’amylase) ainsi que la bile, afin de mieux assimiler les nutriments.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour (1 cuillère à soupe rase) et d’augmenter les doses progressivement. Consommé en grande quantité, il risque d’entraîner des diarrhées, des gaz et des ballonnements.
Utiliser le Gingembre dans le cadre d’une alimentation équilibrée et riche en fibres alimentaires insolubles comme le Psyllium, les fruits (Pruneaux d’Agen) et légumes crus, les graines oléagineuses (Chia, Sésame, Lin, etc.), et les légumineuses (fèves, flageolets verts, haricots verts, haricots blancs, lentilles, pois chiches, etc.).
Apporter une hydratation optimale est essentiel, à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins.
Pratiquer une activité physique régulière et adaptée. Cela peut stimuler l’appétit, la soif, mais aussi les intestins les plus paresseux.
Le Gingembre peut aider à lutter contre les symptômes du Syndrome de l’Intestin Irritable(SII). Tout d’abord, il faut savoir que cette épice est pauvre en FODMAPs, c’est-à-dire qu’elle contient très peu de glucides fermentescibles par les bactéries intestinales, notamment les Oligosaccharides, les Disaccharides, les Monosaccharides ou les Polyols. Ces glucides-là peuvent donc être impliqués dans les inconforts digestifs du SII, à savoir les ballonnements, les gaz, les douleurs intestinales, la diarrhée et/ou la constipation. De cette façon, le Gingembre est un aliment à consommer sans danger, même durant les périodes de poussées, dans la mesure des doses recommandées.
Ensuite, la prise en charge du SII repose uniquement sur la réduction des symptômes cités plus haut. Le Gingembre permet alors de soulager les-dits symptômes grâce à ses propriétés prokinétiques (stimulent la motilité du tractus digestif). En effet, cette épice permet d’augmenter la force et la fréquence des contractions des muscles lisses des intestins, entraînant ainsi une réduction de la constipation. Par ailleurs, plusieurs recherches sur le Gingembre, dont une in vivo et une autre in vitro, ont évalué son effet sur la diarrhée chez des rats et ont permis de conclure que cette plante avait pu diminuer significativement la fréquence de défécation ainsi que la teneur en eau des selles. Aussi, le Gingembre aurait réussi à réduire la réponse pro-inflammatoire et à diminuer les douleurs intestinales en inhibant l’expression pro-inflammatoire des facteurs TNF-alpha, IL-6 et iNOS qui sont tous impliqués dans les douleurs abdominales.
Toutefois, il est important de prendre l’avis d’un professionnel de la santé puisque les recherches se sont limitées aux animaux et qu’il existe encore très peu de preuves sur les humains.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour (1 cuillère à soupe rase) et d’augmenter les doses progressivement. Consommé en grande quantité, il risque d’entraîner des diarrhées, des gaz et des ballonnements.
Consulter un diététicien-nutritionniste est recommandé car il sera capable de s’adapter à chaque individu pour appliquer au mieux le régime pauvre en FODMAPs.
Limiter café, alcool, épices en grande quantité.
Limiter les aliments pouvant provoquer des gaz : choux et légumineuses.
Il est important de s’hydrater tout au long de la journée, à raison de 1,5 à 3 L d’eau par jour, selon les besoins.
Le Gingembre peut contribuer à lutter contre les gastro-entérites grâce à ses nombreuses propriétés. La gastro-entérite est une inflammation des muqueuses de l'estomac, des parois de l'intestin ou de celles du colon. Elle est régulièrement induite par une infection à des virus, des bactéries, mais également pas des médicaments ou des parasites. Pour lutter contre cela, le Gingembre peut être utile du fait de ses propriétés :
anti-inflammatoires : des études ont montré que le gingérol et le shogaol contenus dans le Gingembre réguleraient à la baisse certains facteurs de transcription de l'inflammation tels que p38MAPK, Nrf-2 et NfkB. De cette manière, ces principes actifs permettraient la suppression de cytokines pro-inflammatoires responsables d'inflammations digestives (interleukines 1B et 6, TNF-α, COX-2). Ils auraient également permis de réduire la production de la PGE2, qui est une prostaglandine importante dans l'inflammation et la fièvre.
antiémétiques : une étude sur des enfants atteints de gastro-entérite aiguë a montré qu'un extrait aqueux de Gingembre avait réduit significativement les nausées et les vomissements par rapport au placébo. En effet, les propriétés antiémétiques du Gingembre ont été reconnues par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce dernier jouerait un rôle dans la vidange gastrique ainsi que le péristaltisme, deux phénomènes permettant de lutter contre le vomissement. De plus, les principes actifs du Gingembre permettraient d'inactiver un récepteur (5-HT3) situé dans le centre du vomissement (au niveau du système nerveux périphérique et central). Ces derniers empêchent ainsi les sensations de nausées et de vomissements, exactement comme le font les médicaments antiémétiques.
tonifiantes : le gingérol et le shogaol contenus dans le Gingembre agissent sur le péristaltisme gastrique dans l'optique de faciliter la vidange gastrique, permettant l’avancée du bol alimentaire dans le tractus gastro-intestinal. Suite à cela, ces principes actifs vont permettre d'améliorer les mouvements intestinaux favorisant la progression du contenu intestinal jusqu’à son élimination, entraînant avec elle l'expulsion des toxines responsables de la gastroentérite.
sécrétoires : les principes actifs du Gingembre, ainsi que son goût piquant et légèrement acidulé, stimulent les sécrétions salivaires, gastriques et biliaires. Cela permet d'optimiser la digestion dans le cas d’une gastroentérite.
carminatives : le Gingembre favorise l'expulsion des gaz. Il contribue ainsi à réduire les ballonnements qui accompagnent souvent la gastroentérite.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour (1 cuillère à soupe rase) et d’augmenter les doses progressivement. Consommé en grande quantité, il risque d’entraîner des diarrhées, des gaz et des ballonnements.
En cas de gastro-entérite, un avis médical est impératif.
Il est important de s’hydrater tout au long de la journée, à raison de 1,5 à 3 L d’eau par jour selon les besoins, et d’avoir une alimentation équilibrée, saine et variée.
Certains aliments sont à éviter en cas de gastro-entérite pour ne pas aggraver les symptômes. On évitera donc les boissons gazeuses et gazéifiées, les jus de fruits et de légumes crus non lavés, les produits laitiers, les crudités, les fritures, ainsi que les aliments épicés, piquants et riches en fibres.
Le Gingembre ne combattra pas seul l’hypercholestérolémie mais peut être un soutien intéressant. En effet, cette plante n’est pas un remède miracle puisque cela nécessite un traitement d’appoint, ainsi qu’une amélioration de son mode de vie et de ses habitudes alimentaires. Toutefois, le Gingembre constitue un soutien très intéressant pour améliorer le profil lipidique de personnes atteintes de dyslipidémies. Il a fait l’objet de plusieurs essais cliniques qui ont finalement démontré qu’il avait diminué significativement les taux de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol), de cholestérol total et de triglycérides, mais qu’il n’avait eu aucun effet sur le HDL-cholestérol (bon cholestérol).
Par ailleurs, le Gingembre agit également sur des enzymes du métabolisme des lipides, dont la lipase, qui joue un rôle dans la digestion des lipides. Aussi, grâce à ses composés bioactifs (gingérol et shogaol) et leurs propriétés antioxydantes, le Gingembre contribue à diminuer l’oxydation du LDL-cholestérol qui est impliqué dans la formation des plaques d’athéromes (dépôt de lipides essentiellement).
Aussi, des recherches ont permis d’établir que le gingérol et le shogaol pourraient aider à stimuler l’activité de l’enzyme cholestérol-7-hydroxylase. Celle-ci a pour rôle de convertir le cholestérol en acides biliaires, entraînant alors la réduction du niveau de cholestérol dans le sang et l’augmentation de la production de la bile, d’où les propriétés cholérétiques du Gingembre.
Avant de démarrer une cure pour lutter contre la dyslipidémie ou l’hypercholestérolémie, il est important d’avoir un avis médical. Ces maladies ont différentes étiologies et peuvent être liées à d’autres pathologies métaboliques, nécessitant une alimentation adaptée ou un traitement particulier. Ce dernier pourrait avoir des interactions avec les principes actifs du Gingembre qui risquent d’être néfastes pour la santé. Aussi, le Gingembre ne peut remplacer aucun traitement médical.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé de consommer jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour (1 cuillère à soupe rase) et d’augmenter les doses progressivement pour ne pas ressentir d’effets indésirables.
Adopter une alimentation équilibrée, saine et variée et un poids santé est primordial pour lutter contre la dyslipidémie.
Apporter des aliments riches en fibres (Psyllium, Caroube, etc.) car elles sont hypocholestérolémiantes, en antioxydants (Amandes, Graines de grenade, Acérola etc.), en acides gras (AG) mono et poly insaturés (omégas 3, 6 et 9), en veillant à un bon équilibre entre les omégas 3 et les omégas 6. En oméga-3 : (Graines de chia, Noix, Graines de lin, etc.).
Limiter les aliments riches en AG saturés, trans, et en cholestérol.
Il est important d’avoir une activité physique régulière et adaptée, et une hydratation adéquate, à raison de 1,5 à 3 L par jour, en fonction des besoins.
Le Gingembre a des propriétés antispasmodiques et anti-inflammatoires sur les dysménorrhées primaires. Ces règles douloureuses sont dues à deux mécanismes. D’abord, l’utérus produit de manière excessive des prostaglandines qui privent alors les tissus d’oxygène, ce qui entraîne des contractions douloureuses en raison d’une compression des vaisseaux sanguins. Ce phénomène provoque une inflammation qui accentue les douleurs. Ensuite, les cytokines pro-inflammatoires sont également impliquées dans l’inflammation et les crampes menstruelles. Or, le gingérol et le shogaol luttent contre ces symptômes en régulant la production des prostaglandines qui sont des médiateurs pro-inflammatoires, mais aussi, en réduisant la production des cytokines (IL-1, IL-6 et TNF-alpha). Ces mécanismes ont été observés à la suite de plusieurs recherches et d’essais cliniques sur des femmes atteintes de dysménorrhées primaires.
Une dysménorrhée secondaire est due à différents types de pathologies, à savoir : l’endométriose, un fibrome, etc. Lorsque les douleurs sont très intenses, qu’elles causent un absentéisme scolaire ou professionnel et qu’elles ont un impact sur la qualité de vie, il est fortement recommandé de consulter un médecin rapidement.
Des études sont en cours sur l’efficacité du Gingembre contre les règles abondantes. Alors qu’on pourrait penser qu’à cause de ses propriétés vasodilatatrices le Gingembre aurait la capacité d’accentuer l’abondance des règles, des recherches ont permis de prouver le contraire. En effet, les résultats d’une étude sur des femmes atteintes de règles abondantes, sans pathologies sous-jacente, ont énoncé que le Gingembre pouvait aider à diminuer significativement l’abondance des règles d’une moyenne de 46 %, en comparant le début et la fin de l’étude qui a duré 3 mois.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est important de respecter les doses recommandées de Gingembre, à savoir 2 à 4 g par jour de Gingembre en poudre. En infusion ou en décoction chaude 2 à 3 fois par jour une semaine voire 10 jours avant le début des règles.
Adopter une alimentation variée et saine en ayant un bon équilibre entre les omégas-3 et omégas-6 afin de lutter contre l’inflammation.
Avoir un statut de fer normal (viande rouge, Spiruline, etc.) est important, en particulier si les règles sont abondantes, pour éviter la fatigue, les troubles de la mémoire, l’altération des phanères (cheveux, ongles, poils), etc. Cela va de soi pour le Magnésium (haricots de mer, son de blé, Noix du Brésil, Cacao), le Zinc (huîtres, germes de blé, viandes rouges), et les vitamines C (Acérola en poudre, poivron rouge, jaune, brocoli, kiwi etc.) et B6 (Gelée royale, son de riz, etc.) car ils participent tous à la synthèse des prostaglandines.
Éviter tout aliment ou boisson pouvant favoriser un terrain inflammatoire, notamment ceux riches en acides gras saturés, trop sucrés ou trop salés, les boissons caféinées ou alcoolisées, etc. En revanche, bien s'hydrater à raison de 1,5 à 3 litres d'eau par jour, en fonction des besoins.
Le Gingembre est considéré comme un aliment sûr pour les femmes enceintes et allaitantes, dans la mesure des doses recommandées. En effet, en usage alimentaire, le Gingembre ne présente aucun risque durant la grossesse ou l’allaitement. Récemment, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, l’environnement et du travail (ANSES) a émis de nouvelles recommandations concernant les compléments alimentaires à base de plantes, dont le Gingembre. Avec toutes les connaissances actuelles, aucune mise en garde n’est nécessaire chez la femme enceinte lorsqu’ils sont pris dans des conditions traditionnelles d’usage, et ce, durant une semaine. Il est nécessaire de redoubler de vigilance avant d’acheter des compléments alimentaires et de bien lire la liste des composants car il est possible que certaines plantes associées au Gingembre ne soient pas adaptées à la femme enceinte. Un avis médical est recommandé avant de démarrer une cure.
Les conditions traditionnelles dans lesquelles le Gingembre est le plus souvent utilisé chez la femme enceinte sont pour soulager les nausées et vomissements durant le premier trimestre de grossesse. En effet, près de 85 % des femmes enceintes sont souvent sujettes à ces symptômes qui sont considérés comme habituels durant la grossesse. Les résultats de plusieurs essais cliniques et recherches ont permis d’établir la notoriété du Gingembre dans la lutte contre les nausées et les vomissements chez la femme enceinte. Aussi, il n’a été observé aucun lien significatif entre l’effet du Gingembre sur le taux de césariennes, de survenue de fausses couches ou d’anomalies congénitales.
Quant aux femmes allaitantes, le Gingembre n’est pas considéré comme dangereux pour le bébé. Toutefois, il est nécessaire de prendre l’avis de son médecin avant d’en consommer. Le Gingembre est encore à l’étude pour évaluer son effet sur la production lactée. Il semblerait que les propriétés vasodilatatrices de cette épice soit propice pour une montée de lait. Plusieurs autres recherches sont nécessaires afin de vérifier cette hypothèse.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Le Gingembre peut aider à diminuer les symptômes de la ménopause. En effet, considéré comme une plante œstrogénique, le Gingembre a fait l’objet de plusieurs recherches qui ont démontré qu’il jouait un rôle dans la régulation des œstrogènes. Durant la ménopause, les synthèses hormonales de la progestérone puis de l’œstrogène baissent, ce qui a pour conséquence un arrêt du fonctionnement du cycle ovarien, et le début de certains symptômes pouvant altérer la qualité de vie des femmes. Dans ce cadre, le Gingembre aurait montré des effets bénéfiques sur la ménopause, notamment en diminuant les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes, mais aussi, en réduisant les épisodes de nausées et de vomissements qui l’accompagnent.
Par ailleurs, une étude aurait permis de démontrer l’action du 6-paradol, un des principes actifs du Gingembre, sur le syndrome de la ménopause. Ce dernier pourrait jouer un rôle important dans l’inhibition des ostéoclastes (responsables de la résorption osseuse) en augmentant les facteurs de transcription de la famille RUNX. Cette augmentation permet alors d’activer les ostéoblastes (cellules permettant de synthétiser les éléments de la matrice osseuse pour permettre sa calcification) et les ostéocytes (cellules du tissus osseux issues de l’ostéoblaste). Le Gingembre pourrait alors aider à lutter contre l’ostéoporose, un des symptômes de la ménopause.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé d’apporter 2 à 4 g/j de Gingembre en poudre et d’augmenter progressivement les doses afin de ne pas voir d’effets indésirables s’installer.
Pour une perte de poids optimale, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée en fruits, en légumes, en protéines (viande rouge, volaille, etc.), en légumineuses et en céréales, et de limiter sa consommation en produits riches en acides gras saturés et en sucre. Le but n’est pas d’adopter un régime restrictif mais de changer certaines habitudes alimentaires pour avoir un mode de vie plus sain.
Il est conseillé d’apporter des œstrogènes végétaux à son alimentation quotidienne. On en retrouve dans les céréales complètes (blé, orge, seigle), dans les fruits (pommes, raisins, etc.), dans les oléagineux (Amandes, Noix de cajou, etc.), dans les légumineuses (pois chiches, haricots blancs, lentilles, etc.) et dans certaines graines (Graines de Lin à raison de 20 g - 4 cuillères à café, car elles apportent des omégas-3 et des fibres essentielles).
Pratiquer une activité physique régulière et adaptée au stade de la ménopause, voire une marche de 30 à 40 minutes quotidienne. Cela pourrait aider à soulager les fluctuations d’humeur qui surviennent durant la ménopause et à réduire le stress, le surpoids, ou l’ostéoporose.
Une infusion de Sauge Sclarée ou l’Huile essentielle de Sauge Sclarée sont connues pour lutter contre les symptômes de la ménopause, notamment les bouffées de chaleur. Ne pas hésiter à consommer avec du Gingembre. Voir aussi les précautions d’emploi avant de démarrer une cure car cette plante ne doit pas être prise en cas de pathologies hormonodépendantes.
Le Gingembre pourrait aider à abaisser l’hypertension artérielle. Toutefois, il n’est pas conseillé de consommer cette épice lorsque l’on est sous traitement hypotenseur. Le Gingembre a bien des propriétés vasodilatatrices. Il agit en favorisant la production d’Oxyde Nitrique (NO) qui aident alors à dilater les vaisseaux sanguins pour offrir une meilleure circulation sanguine. Mais le Gingembre ne doit en aucun cas remplacer un traitement médical. Ce dernier a également des effets anti-inflammatoires et antioxydants qui permettent respectivement de réduire la réponse inflammatoire au niveau des vaisseaux sanguins, et de lutter contre les radicaux libres impliqués dans le stress oxydatif. Cela est dû à ses principes actifs : le gingérol et le shogaol qui ont fait l’objet de recherches à ce sujet.
Le Gingembre est plus recommandé en prévention d’une hypertension artérielle que pour la « traiter ». Cette maladie nécessite un traitement particulier et est parfois liée à d’autres pathologies sous-jacentes. Pour cela, une consultation chez le médecin est conseillée avant de vouloir démarrer une cure de Gingembre.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
En prévention, il est recommandé d’augmenter progressivement les doses jusqu’à 5 g de Gingembre en poudre par jour.
Limiter sa consommation d’alcool, de caféine, de sel ou de sodium, notamment dans certains aliments où le sel est caché : aliments transformés, plats préparés, cacahuètes ou noix de cajou salés, olives, boissons gazeuses, etc.
Opter plutôt pour un régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, viandes maigres, légumineuses, céréales complètes.
Avoir une alimentation riche en magnésium, potassium, calcium et phosphore, afin de mieux réguler la pression artérielle.
Pratiquer une activité physique régulière et s’hydrater selon les besoins, à raison de 1,5 à 3 litres d’eau par jour.
Le Gingembre aurait des effets anticancéreux intéressants. Il est important de noter que les études sur les propriétés du Gingembre dans la lutte contre le cancer sont principalement faites sur des animaux ou en laboratoire, et que les preuves sont encore très limitées pour pouvoir en tirer des conclusions hâtives. Toutefois, le Gingembre a des propriétés anti-inflammatoires assez puissantes. Il faut savoir qu’une inflammation chronique est liée au développement de certains cancers, notamment le cancer du sein, de l’estomac, du côlon, du pancréas, du foie, du rectum, etc. Dans ce cadre, le Gingembre aurait fait ses preuves puisqu’il aurait bloqué l’activation de NF-kB, un facteur de transcription pro-inflammatoire fortement impliqué dans les étapes menant à la formation des tumeurs (tumorigenèse). Cette inactivation aurait été réalisée via l’inhibition du TNF-alpha, une cytokine pro-inflammatoire responsable entre autres de l’inflammation.
Le Gingembre aurait également permis d’induire la mort des cellules cancéreuses. En effet, grâce à ses principes actifs et à leur fort pouvoir antioxydant, une étude a pu mettre en évidence l’action du 6-gingérol dans le processus d’apoptose (mort des cellules cancéreuses). Ce dernier aurait inhibé l’expression des protéines Bcl-2 qui favorisent la survie des cellules tumorales lorsqu’elles sont surexprimées.
Des recherches ont pu démontrer l’action anticancéreuse du 6-gingérol sur des cellules infectées par le papillomavirus. Ce dernier a pu inhiber les protéasomes du papillomavirus, protéines qui aident à décomposer d’autres protéines. De ce fait, les protéines s’accumulent au sein des cellules cancéreuses et induisent leur destruction. Cette inhibition permet de réactiver une autre protéine nommée p53 qui permet à son tour de protéger le génome contre les oncogènes (gènes favorisant la survenue de cancers).
Le Gingembre est au cœur des recherches scientifiques dans la lutte contre le cancer, cependant, des essais cliniques sont nécessaires afin d’évaluer ses propriétés anticancéreuses sur les humains, bien qu’il soit déjà considéré comme une potentielle alternative à développer dans de futurs traitements. Bien noter que le Gingembre ne peut remplacer un traitement médical et qu’il faut impérativement prendre l’avis de son médecin traitant avant de démarrer une cure.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
En prévention primaire contre le cancer (avant la maladie), il est recommandé d’avoir une hygiène de vie saine et de pratiquer une activité physique régulière et adaptée.
Adopter une alimentation équilibrée, saine et variée. Privilégier donc les fruits et légumes, les aliments riches en antioxydants et en fibres, les volailles, les poissons, les œufs, les légumes secs. Limiter la consommation de viandes rouges, de charcuterie, d’aliments ultra-transformés, d’aliments riches en acide gras saturés et d’alcool, constituant ainsi un facteur de risque pour le cancer du côlon ou du rectum.
Apporter 1 cuillère à soupe rase de Gingembre en poudre, soit 5 g. En infusion, en décoction ou dans vos plats, le Gingembre se marie parfaitement avec plusieurs épices, notamment le Curcuma, la Cannelle, connus pour leurs propriétés antioxydantes.
Augmenter progressivement les doses journalières de Gingembre pour ne pas voir apparaître d’effets indésirables.
Associer le Gingembre à des plantes aux propriétés antinauséeuses et antioxydantes serait judicieux. Pour cela, ajouter 1 cuillère à soupe de Menthe Poivrée ou de Camomille Matricaire dans un litre d’eau bouillante avec 5 g de Gingembre en poudre. Boire 1 à 2 tasses par jour.
Adopter une hydratation optimale (à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins).
Le Gingembre a des effets hépatoprotecteurs qui ont pour rôle d’améliorer certains marqueurs de pathologies hépatiques. En effet, ce dernier a fait l’objet de plusieurs études chez les rats qui ont pu démontrer qu’il avait diminué significativement les enzymes ALAT et Gamma-GT, impliquées dans l’inflammation et le métabolisme du foie. Le Gingembre peut également aider à diminuer l’inflammation au niveau du foie, et ainsi, le protéger contre des lésions hépatiques découlant d’une inflammation chronique. Plusieurs études sur les rats ont démontré que le Gingembre permettait de réduire significativement des taux du cholestérol total et des LDL cholestérol (mauvais cholestérol). Le Gingembre aurait donc des effets sur la régulation du métabolisme lipidique, lui permettant ainsi de protéger le foie d’une accumulation de graisse.
Ces résultats prometteurs sur les animaux confèrent au Gingembre un potentiel hépatoprotecteur à étudier sur les humains pour évaluer son action. Il est toutefois conseillé de prendre l’avis d’un professionnel de santé avant de démarrer une cure.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est important d’avoir une alimentation saine, équilibrée et variée en nutriments, en fibres et en graisses polyinsaturées, et de limiter sa consommation en aliments riches en acides gras saturés.
Essayer de maintenir un poids santé pour limiter une accumulation de graisses autour des organes nobles et pratiquer une activité physique régulière et adaptée.
Adopter une hydratation optimale (à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins).
Limiter sa consommation d’alcool, en particulier en cas de pathologies hépatiques.
Limiter l’automédication car elle pourrait être néfaste pour le foie à long terme.
Dans un litre d’eau bouillante, infuser 1 cuillère à soupe de Gingembre en poudre avec 1 cuillère à soupe de Romarin ou de Réglisse, plantes réputées pour leur propriétés hépatoprotectrices. Boire 1 à 2 tasses par jour après les repas.
Augmenter progressivement les doses journalières de Gingembre pour ne pas voir apparaître d’effets indésirables.
Le Gingembre jouit d'une réputation infondée selon laquelle il perturberait le sommeil. Toutefois, il joue plutôt le rôle inverse. En effet, bien qu'il ne possède pas de bienfait direct sur le sommeil, le Gingembre peut améliorer certains symptômes favorisant les troubles du sommeil :
la digestion : les troubles digestifs peuvent souvent entraîner des difficultés d’endormissement. Dans ce cadre, le Gingembre lutte contre la dyspepsie (digestion difficile) puisqu'il stimule certaines enzymes responsables de la digestion (l’amylase et la lipase), mais également la production de la bile. De plus, il permet de réduire les flatulences et les crampes intestinales, mais aussi de lutter contre la constipation grâce à ses propriétés carminatives. Enfin, il optimise le péristaltisme gastrique et intestinal, qui sont les contractions musculaires permettant l’avancée et l’évacuation des aliments dans le tube digestif.
la relaxation : le gingérol et le shogaol contenus dans le Gingembre ont des propriétés vasodilatatrices qui favoriseraient la relaxation du système nerveux, ainsi que la réduction du stress et de l’anxiété, qui sont des facteurs souvent impliqués dans l’insomnie.
le processus anti-inflammatoire : l’inflammation chronique peut induire des insomnies sur le long terme puisqu'elle est à l'origine de douleurs musculaires, de dysménorrhées (règles douloureuses), mais également de douleurs digestives et de migraines. Dans ce cadre, de nombreuses études ont démontré que le Gingembre avait une action anti-inflammatoire assez puissante et qu’il pouvait réduire la production de cytokines pro-inflammatoires (interleukines 1 et 6, facteur de nécrose tumorale TNF-alpha).
les symptômes grippaux : le nez bouché, la toux, les maux de gorge, ou encore le rhume, sont des manifestations grippales qui peuvent perturber le sommeil. Dans ce cadre, le Gingembre serait intéressant pour lutter contre ces symptômes puisqu'il est utilisé depuis des siècles en médecine traditionnelle chinoise et indienne afin de lutter contre les symptômes grippaux. L’OMS a par ailleurs reconnu son usage comme traditionnel dans le traitement du rhume et de la grippe du fait de ses propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires avérées.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé d'apporter jusqu'à 5 g de Gingembre par jour, ce qui équivaut à une cuillère à café.
Consommer des aliments riches en tryptophane est important car c’est le précurseur principal de la sérotonine, elle-même précurseur de la mélatonine (hormone du sommeil). On retrouve le tryptophane dans les légumineuses, le riz complet, les poissons, les fruits secs, les produits laitiers, les volailles, les œufs, le chocolat, la banane, etc.
Ne pas consommer de féculents le soir pour se sentir léger et avoir un bon sommeil est une idée reçue. La consommation de ces derniers favorisent effectivement la sécrétion d'insuline, laissant le champ libre au tryptophane pour être absorbé dans le cerveau. Il sera ainsi converti plus facilement en sérotonine, puis en mélatonine. De ce fait, bien que le repas du soir soit moins copieux pour éviter les problèmes digestifs avant l'endormissement, il est préférable de ne pas laisser les féculents de côté.
Pour optimiser le sommeil, il est recommandé d'apporter du magnésium (légumes verts, céréales complètes, Graines de Courge, Graines de Lin, Noix de Cajou, Amandes, etc.), des omégas-3 (Huile Végétale de Lin, Graines de Chia, Huile Végétale de Chanvre, Huile Végétale de Noix, Huile Végétale de Colza, etc.), du fer (foie, graines de soja, de sésame, de lin, Spiruline, etc.), et des vitamines du groupe B et C (Germes de blé, levure de bière, Acérola, etc.).
Une bonne hygiène de vie est importante afin de lutter contre l’insomnie. Il peut être judicieux de manger 2 à 3 heures avant de dormir pour éviter les remontées acides, les ballonnements, et l’envie d’uriner au milieu de la nuit. Il est ensuite préférable de s’endormir dans une pièce sombre puisque la mélatonine est produite lorsque la lumière du jour commence à baisser. Il est également recommandé d’éviter les écrans et les environnements bruyants.
Le Gingembre n’est pas un aliment miracle pour perdre du poids ou pour mincir. Cette plante fait partie de celles qui ont connu le plus de réputations infondées. Le Gingembre n’est pas un « brûle-graisses » et ne peut pas « faire fondre les graisses au niveau abdominale ». Malheureusement, aucun autre aliment n’a ce pouvoir. Une perte de poids optimale nécessite d’être en déficit calorique. Pour cela, il suffit d’avoir des apports caloriques plus faibles que la dépense énergétique. Cela veut dire qu’il va falloir dépenser plus d’énergie que ce que l’on consomme au quotidien, et donc d’augmenter son niveau d’activité physique, ou de réduire ses apports caloriques en rééquilibrant son alimentation.
Le Gingembre peut quant à lui être un soutien indirect dans la perte de poids. Plusieurs recherches ont permis de démontrer que cette épice pourrait être intéressante puisqu’elle augmente la thermogenèse, processus qui consomme de l’énergie, et ce, grâce à ses composés piquants, épicés et teintés d’agrumes (le gingérol et le citral).
Aussi, chez des patients en surpoids ou en obésité, atteints de diabète de type 2, le Gingembre a permis de jouer un rôle dans l’amélioration du profil lipidique. En effet, ce dernier aurait permis de réduire significativement les niveaux de LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) et de triglycérides de 13 % et de 11,7 % par rapport au groupe placebo. Il aurait également joué un rôle dans la réduction de la sensibilité à l’insuline (l’insulinorésistance) en améliorant les fonctions des cellules Bêta (produisent et libèrent l’insuline dans le sang) et leur réactivité à l’insuline.
Enfin, sur une étude in vivo, il a été démontré que le Gingembre pouvait stimuler l’activité d’une enzyme qui joue un rôle dans la digestion des graisses et l’absorption des nutriments : la lipase. Le Gingembre a donc un rôle indirect et peut ainsi être un soutien pour lutter contre la digestion difficile. Ce dernier a également des propriétés cholérétiques (stimule la sécrétion de la bile). Ce liquide jaune-verdâtre a pour rôle d’émulsifier les lipides, c’est-à-dire de les décomposer en petites gouttelettes pour favoriser ainsi leur digestion.
Conseils du diététicien-nutritionniste :
Il est recommandé d’apporter jusqu’à 5 g de Gingembre par jour, ce qui équivaut à une cuillère à soupe rase environ.
Pour une perte de poids optimale, il est conseillé d’adopter une alimentation équilibrée en fruits, en légumes, en protéines (viande rouge, volailles, etc.), en légumineuses et en céréales, et de limiter sa consommation en produits riches en acides gras saturés et en sucre. Le but n’est pas d’adopter un régime restrictif mais de changer certaines habitudes alimentaires pour avoir un mode de vie plus sain et sans risque pour la santé.
Essayer de maintenir un poids santé pour limiter une accumulation de graisses autour des organes nobles et pratiquer une activité physique régulière et adaptée.
Adopter une hydratation optimale (à raison de 1,5 L à 3 L d’eau par jour, en fonction des besoins).
Il est conseillé de consulter un diététicien-nutritionniste afin d’avoir un suivi personnalisé et des conseils plus adaptés.
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