L’Echinacée ou plutôt les Echinacées sont la référence pour renforcer l’immunité, notamment en cas d’infections du système respiratoires ou en soutien pour d’autres infections chroniques. En plus de son action sur l’immunité, l’Echinacée est traditionnellement utilisée en application cutanée pour favoriser la cicatrisation des plaies superficielles. En revanche, elle n’a pas d’effet direct sur l’hypertension artérielle, ni de bienfaits sur le sommeil. Il existe plusieurs espèces d’Echinacées mais, seules les racines et les parties aériennes de l’Echinacea purpura, angustifolia ou pallida sont utilisées dans les compléments alimentaires (gélules, teinture mère, poudre, etc.) et dans les formulations topiques. Nom latin : Echinacea. Famille botanique : Astéracées. Partie utilisée : Racines et Parties aériennes.
Cet article a été mis à jour le 18/12/2024Selon l’usage, l’Echinacée s’emploie par voie orale ou en application externe. Il est possible de retrouver toutes les espèces d’Echinacée (essentiellement Echinacea purpurea et Echinacea angustifolia) ainsi que toutes les parties de la plante (les racines, les parties aériennes ou la plante entière fleurie). Les cures durent généralement 3 semaines maximum avec une semaine de pause avant d’en reprendre si besoin. À noter que la Commission E et l’ESCOP (Coopération scientifique européenne en phytothérapie) déconseillent de prendre de l’Echinacée sur une durée supérieure à 2 mois.
Les gélules et les comprimés d’Echinacée contiennent de la poudre de racines ou de parties aériennes d’Echinacée (très souvent d’Echinacea purpurea). Ces deux formes ont l’avantage d’avoir un dosage précis et constant d’Echinacée, mais aussi de dissimuler le goût amer et l’odeur de la plante. Pour les personnes ayant des difficultés à ingérer, il est envisageable de s’orienter vers la version poudre, la teinture mère ou les ampoules à base d’Echinacée.
La teinture mère d’Echinacée (Echinacea purpurea ou angustifolia) est obtenue grâce à la macération des racines d’Echinacée ou de la plante entière fleurie. Ce mode de préparation est un pur concentré en molécules actives, puisque les composés d’Echinacée sont solubles dans l’eau et/ou dans l’alcool avec une efficacité confirmée par les études qui utilisent des extraits hydroalcooliques. Pour les personnes ne pouvant pas consommer d’alcool (confession religieuse, pathologie, etc.), il est possible de s’orienter vers d’autres formes d’Echinacée : poudre, gélules, etc.
Les ampoules unidoses à base d’Echinacée (racines ou parties aériennes) sont vendues dans le but de renforcer le système immunitaire. Sous forme d’ampoule, elle a l’avantage de maintenir un dosage précis tout au long de la cure et de préserver les molécules actives de l’oxydation. En plus de la présence d’Echinacée, ces ampoules peuvent contenir d’autres extraits naturels aux propriétés équivalentes ou complémentaires. Les ampoules d’Echinacée peuvent parfaitement correspondre aux personnes présentant des troubles de déglutition.
La poudre d’Echinacée (souvent l’Echinacea purpurea) peut résulter du broyage et du séchage des racines ou des parties aériennes de la plante. La poudre d’Echinacée peut être intégrée dans l’alimentation quotidienne (diluer dans de l’eau, dans un smoothie ou mélanger dans un plat, un yaourt ou une compote, par exemple) ou utilisée de façon plus traditionnelle en infusion. Il est important de la conserver dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière, dans un récipient hermétiquement fermé afin de préserver sa qualité. Contrairement aux gélules, comprimés et ampoules, la poudre ne permet pas d’avoir un dosage précis.
Le jus d’Echinacée est issu de l’étape de pressage des racines ou des parties aériennes de la plante fraîche suivie de l’étape de filtration. D’après certaines études pharmacologiques et cliniques, le jus de racines d’Echinacée offrirait une efficacité supérieure par rapport à celui des parties aériennes. De manière générale, le jus d’Echinacée est peu présent sur le marché en raison des difficultés de conservation. Ce jus peut s’utiliser par voie orale ou cutanée. Avant toute utilisation, bien vérifier les informations décrites sur le packaging.
Il est possible de préparer une tisane (infusion ou décoction), avec les parties aériennes, les racines ou la poudre d’Echinacée. Cet usage traditionnel est cependant peu utilisé. L’agence européenne du médicament recommande même de privilégier les autres formes d’extraits.
Les crèmes à base d’Echinacée sont préconisées pour aider à cicatriser les blessures superficielles de la peau et calmer les irritations cutanées.
Qualifiée de plante du système immunitaire, l’Echinacée est régulièrement utilisée pour prévenir les affections hivernales (grippe, toux, etc.) et accroître les défenses de l’organisme. Cette plante issue d’Amérique du Nord allie des propriétés immunostimulantes aux propriétés anti-infectieuses. C’est notamment la composition en alkylamides, en polysaccharides et en composés phénoliques de l’Echinacée qui aide à renforcer l’immunité. En effet, les alkylamides activent l’immunité innée, tandis que les polysaccharides augmenteraient la synthèse d’immunoglobulines, et ce, en intervenant au niveau de l’immunité acquise.En plus de son action immunostimulante, les propriétés anti-infectieuses de l’Echinacée opèrent à la fois en prévention ou en complément de traitements lors d’infections (bactériennes ou virales) et d’affections cutanées selon les études cliniques.
Conseils d’utilisation : l’Echinacée peut soutenir l’immunité en prévention ou en cas d’infections aiguës et chroniques : infections ORL, infection urinaire, mycose, etc. Il est possible de réaliser une cure d’Echinacée de 10 jours à 8 semaines maximum, en suivant les conseils d’utilisation du fabricant et en évitant les prises en continu (5 jours sur 7 ou 3 semaines suivies d’une semaine de pause).
Une revue datant de 2020 a étudié chez l’Homme les espèces d'Echinacea sur la prévention ou le traitement de la COVID-19 et d'autres infections des voies respiratoires. Elle conclut que la réalisation d’une supplémentation en Echinacée, et ce dès les premiers signes, a permis d’apaiser les manifestations du rhume et de l’infection respiratoire aigüe. En effet, 5 études sur 9 ont montré une diminution significative de la gravité des symptômes de l’infection respiratoire. Elle aurait aussi des effets positifs sur la durée et la fréquence lorsque l’Echinacée est prise en prévention. L’EMA (Agence européenne du médicament) et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) reconnaissent son usage traditionnel dans le traitement des rhumes et des infections respiratoires.
Conseils d’utilisation : à prendre dès les premiers signes d’une infection aiguë, pendant au moins une semaine, en suivant les doses indiquées par le fabricant. Cet usage est complémentaire de soins nécessaires prescrits par un médecin pour traiter l’infection.
L’Echinacée est indiquée en complément des traitements pour les infections urinaires ou en prévention des cystites à répétition. Les autorités de santé (comme l’OMS et la Coopération scientifique européenne en phytothérapie) reconnaissent son intérêt dans le cas des infections des voies urinaires. En l’absence de données scientifiques supplémentaires, il vaut mieux réserver son usage en prévention ou en complément des traitements reconnus en cas de cystite ou d’infection urinaire.
L’Echinacée n’a aucun impact positif comme négatif sur l’hypertension. C’est le constat émis lors d’un essai contrôlé et randomisé datant de 2007. En effet, cet essai avait pour objectif d’évaluer l’effet d’une supplémentation en Echinacée (Echinacea purpurea) sur les mesures électrocardiographiques et la pression artérielle de 17 volontaires sains. Par ailleurs, il n’existe à ce jour aucune interaction entre l’Echinacée et les traitements anti-hypertenseurs. En phytothérapie, Il est possible d’utiliser avec l’accord de son médecin d’autres plantes pour normaliser la tension artérielle comme l’Ail, l’Aubépine (sous forme de macérat de bourgeons d’Aubépine) ou l’Olivier.
L’Echinacée n’a aucun effet direct sur le sommeil. Cependant, l’Echinacée via son action sur l’anxiété et la dépression, pourrait probablement intervenir dans l’amélioration de la qualité du sommeil. Dans ce sens, certaines préparations contenant de l’Echinacée ont montré lors de recherches cliniques des bienfaits à la fois sur l’anxiété, mais aussi sur le bien-être émotionnel. En effet, en se fixant sur les récepteurs neuronaux (CB1 et CB2), les alkamides présents dans l’Echinacée interviendraient dans l’activité des cannabinoïdes. D’où les potentielles propriétés antidépressives et anxiolytiques de l’Echinacée. En attendant d’avoir d’autres études sur le sommeil, il est recommandé de se tourner vers d’autres plantes pour favoriser l’endormissement telles que la Lavande, la Passiflore ou encore la Valériane.
Vigilance pour les personnes prenant des somnifères, puisqu’une étude relate une interaction entre l’Echinacée et le Midazolam (hypnotique sédatif dérivé du groupe des imidazobenzodiazépines). Cette interaction se traduit par une élimination plus rapide de ce dérivé benzodiazépine dans la circulation sanguine. C’est pourquoi, il n’est pas recommandé d’associer l’Echinacée et les somnifères sans l’avis d’un professionnel de santé.
L’Echinacée était traditionnellement employée par les indiens d’Amérique du Nord dans le but de cicatriser les brûlures et les blessures. Aujourd’hui, les bienfaits cicatrisants l’Echinacée (et plus précisément Echinacea purpurea) demeurent, notamment pour optimiser la cicatrisation des plaies superficielles. En effet, elle favorise la régénération tissulaire tout en faisant obstacle à la dégradation de l’acide hyaluronique. Par ailleurs, l’Echinacée est également indiquée pour les petites inflammations de la peau (les boutons d’acné et les irritations de la peau) et les taches. En cas d’acné, une étude rapporte que l’Echinacea purpurea pourrait bloquer la multiplication de la bactérie impliquée dans l’acné (Propionibacterium acnes) et limiter l’inflammation de la peau.
L’Echinacée ne présente aucun risque toxique ou mutagène. En revanche, certainesautorités de santé (comme la Commission E et l’ESCOP) déconseillent de prendre de l’Echinacée sur plus de 8 semaines, puisqu’elle pourrait à terme épuiser l’organisme.
Effets indésirables : dans la plupart des cas, ces effets sont en lien avec l’allergie à cette plante : rhinite allergique, urticaire, crise d’asthme, conjonctivite, voire choc anaphylactique. La vigilance est donc de mise pour les personnes ayant un terrain allergique, notamment aux plantes de la famille des Astéracées. D’autres effets secondaires ont été relatés par la littérature scientifique comme des troubles digestifs (diarrhée, douleurs abdominales, nausées, vomissement, etc.) ainsi que des tremblements et des céphalées.
Femmes enceintes et allaitantes : Par mesure de précaution, il n’est pas recommandé de consommer de l’Echinacée pendant la grossesse et l’allaitement.
Enfants : L’EMA approuve l’usage de cette plante uniquement chez les enfants de plus de 12 ans.
Autres populations à risques : l’Echinacée est contre-indiquée en cas d’allergie aux Astéracées, de sclérose en plaques, de maladies du collagène, de tuberculose, d’immunodéficience ou d’immunosuppression (greffe d’organe, VIH, chimiothérapie, etc.), de maladies des globules blancs (dont la leucémie et le lymphome). En cas de maladies auto-immunes, il est recommandé de demander un avis médical avant toute utilisation. Par ailleurs, les personnes atteintes de diabète ou présentant des risques hépatiques doivent consommer les préparations à base d’Echinacée avec la plus grande prudence (contrôle régulier de la glycémie par exemple).
Interactions médicamenteuses : d’après les connaissances actuelles sur l’Echinacée, il est conseillé d’éviter les associations avec le midazolam (action de l’Echinacée au niveau des CYP 3A4 intestinaux et hépatiques), les immunosuppresseurs (risques d’altération des effets) et la loratadine (un cas d’érythème noueux rapporté chez un patient ayant consommé cet antihistaminique avec l’Echinacée), Demander un avis médical en cas de traitements chroniques afin d’éviter tout risque d’interaction.
Autres précautions : cette plante peut affecter les résultats des analyses sanguines (vitesse de sédimentation, taux d’immunoglobulines E, etc). Il est donc recommandé d’informer le laboratoire d’analyses médicales avant tout prélèvement sanguin.
L’Echinacée a fait l’objet de nombreuses recherches in vitro et in vivo avec différents types d’extraits. Même si la plupart des études affirment que les racines de l’Echinacée contiennent une concentration en molécules actives, supérieure aux parties aériennes, ces différentes parties de plantes ou certains composants isolés ont été utilisés pour mettre en évidence les propriétés suivantes :
Immunostimulante : l’Echinacée contient des alkylamides, des polysaccharides et des composés phénoliques pouvant être à l’origine de ses bienfaits sur l’immunité. En effet, les alkylamides agissent plutôt sur l’immunité innée, tandis que les polysaccharides agissent quant à eux sur l’immunité acquise. Plus précisément, les alkylamides interviennent sur les macrophages et l’activité phagocytaire. Et, les polysaccharides stimulent la synthèse des immunoglobulines (y compris les globules blancs). Ces derniers pourraient aussi augmenter la production de cytokines et d’interférons (messagers chimiques).
Anti-infectieuse : l’action anti-infectieuse a été démontrée à plusieurs niveaux dans les études scientifiques. En effet, les composés phénoliques (dont l’échinacoside) de l’Echinacée se sont révélés bénéfiques contre le développement bactérien. En parallèle, une étude in vitro a quant à elle observé les propriétés antivirales de la plante, et notamment sur le rhinovirus et le virus de l’herpès et de la grippe. Des propriétés antifongiques ont également été mises en évidence in vivo.
Il existe plusieurs espèces d’Echinacées. Cependant, seules 3 espèces sont inscrites dans la pharmacopée européenne et sont utilisées dans le domaine pharmaceutique et en phytothérapie : Echinacea purpura, angustifolia ou pallida. Ces trois espèces renferment les mêmes molécules actives (alkylamides, polysaccharides et composés phénoliques) avec des propriétés similaires sur le système immunitaire. Seules la nature et la teneur des composés les distinguent. Par exemple, les racines d’E. purpurea renferment d’autres dérivés de l’acide caféique (les acides cichorique et caftarique), contrairement à l’E. angustifolia qui, elle, contient les échinacosides, les acides caféique, chlorogénique et dicaféyl-quinique. De plus, les racines d’E. pallida et E. angustifolia contiennent respectivement au moins 0,2 % et 0,5 % d’échinacoside, tandis que celles d’E. purpurea sont composées d’au moins 0,5 % d’acides cichorique et caftarique.
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