« Nous sommes parfois en proie à une sensation de tristesse que nous ne parvenons pas à maîtriser. Nous comprenons que l’instant magique de ce jour-là est passé et que nous n’avons rien fait. Alors, la vie cache sa magie et son art. » Comme le souligne Paulo Coelho, la vie n’est pas toujours rose. Nous connaissons tous des hauts et des bas, sauf que parfois, le « bas » semble s’éterniser… De la déprime passagère, nous pouvons facilement basculer dans ce que l’on appelle la dépression. Et la différence est bien là : la déprime s’apparente au « coup de blues » temporaire, qui survient en cas de baisse d’énergie ou d’une humeur un peu sombre, triste, fatiguée ou énervée, tandis que la dépression est une véritable maladie qui peut avoir de graves conséquences. Néanmoins, il y a plusieurs types de dépression, qu’il ne faut pas confondre : elles sont provoquées par des facteurs différents, et n’ont donc ni les mêmes conséquences ni forcément les mêmes traitements. Pour mieux cerner un problème dont on parle, à tort, trop peu, la Compagnie des Sens a cherché à en savoir plus sur ce mal-être psychologique.
Les symptômes de la dépression ne se remarquent pas toujours, pourtant ils sont le seul moyen de diagnostiquer ce trouble mental qu’est l’état dépressif. Il est très compliqué de bien identifier une dépression, dans la mesure où les symptômes dépendent des individus. Il y a donc très peu de dépressifs qui ont exactement les mêmes symptômes.
Cependant, certains comportements évidents peuvent aider à identifier une dépression : une fatigue, voire une lassitude récurrente, une tristesse souvent sans raison, une perte de confiance en soi, de contacts sociaux et d’envies en général, des idées noires, des troubles du sommeil et de l’appétit, etc. Ces éléments peuvent désigner une déprime, lorsque cet état n’est que passager. S’il dure, on parle alors de dépression, qui peut devenir chronique.
La dépression saisonnière : Cette dépression ne doit pas être confondue avec la petite déprime saisonnière qui nous touche à l’approche d’un hiver morne et froid. Pour parler d’une dépression saisonnière, il faut qu’il n’y ait pas eu d’épisode dépressif pendant les 2 hivers précédents. Elle serait due à la baisse de la luminosité et à un cumul des troubles dépressifs. En général, cet état dure tout l’hiver et s’estompe avec l’arrivée du printemps. Néanmoins, un suivi psychologique est à établir dès le début des symptômes, afin d’éviter de passer, comme redouté, un hiver morne et froid ! La luminothérapie est également souvent conseillée pour résoudre les problèmes de dépression saisonnière.
La dépression professionnelle : On parle plus vulgairement de « burn out » pour désigner la dépression qui apparaît dans le cadre professionnel. Elle est due à un excès de stress et de pression au quotidien, dans l’exercice d’une profession. Lorsque cela arrive, et que l’angoisse du lundi matin s’installe, il est bon de se remettre en cause pour identifier la source de ce stress (hiérarchie, poste, collègues, domaine d’activité…) et trouver un moyen d’y remédier au plus vite.
La dépression due à une maladie : Certaines pathologies, comme le diabète, Parkinson, la mononucléose, l’anorexie ou même un handicap physique, peuvent entraîner une dépression nerveuse. Cela peut être dû à la maladie elle-même, qui a un impact direct ou indirect sur le cerveau, ou bien aux conséquences de cette maladie qui sont mentalement dures à vivre. Notons que la drogue ou l'alcool peut également conduire à la dépression nerveuse.
La dépression majeure : C’est un type de dépression sévère, qui se caractérise par une lassitude extrême vis-à-vis de tout, une perte des envies et un abandon des activités habituelles, un complexe d’infériorité qui se développe et une remise en question de ses capacités, et des pensées suicidaires répétées. A ces symptômes peuvent s’ajouter ceux que nous avons évoqués pour l’état dépressif commun.
La dépression atypique : C’est un genre de dépression assez paradoxale, puisque, comme son nom l’indique, les symptômes sont atypiques. Le patient va, contrairement à l’état dépressif connu, énormément dormir, énormément manger, et être trop actif. Il va également être capable de vivre en société sans éveiller d’inquiétude dans son entourage. C’est donc un type de dépression qui s’identifie très mal, que ce soit par le dépressif ou par l’entourage.
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Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
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Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
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