La kinésithérapie respiratoire est préconisée en cas de bronchiolite pour les enfants de 1 mois à 2 ans. Elle peut être effectuée tous les kinésithérapeutes. Elle peut être effectuée dans un hôpital uniquement si le bébé a moins de 6 semaines, a un état de santé particulièrement inquiétant, a une malformation cardiaque ou respiratoire, a un problème d'hydratation ou est né prématurément. Sinon, la médecine dite "de ville" suffira amplement et le kinésithérapeute aura tous les moyens nécessaires pour soigner votre bébé.
Cet article a été mis à jour le 04/12/2023Le kinésithérapeute conseille toujours la mère sur les différentes techniques à utiliser pour rétablir la santé à son bébé : il faut coucher l'enfant uniquement sur le dos en le surélevant à 30 degrés en s'assurant qu'il n'ait pas trop chaud, laver son nez régulièrement et lui donner souvent à boire.
Puis s'en suit une discussion pendant laquelle le kinésithérapeute explique ce qu'il va accomplir et rassure la maman. On lui précise que l'enfant ne souffre pas malgré les pleurs presque inévitables dus essentiellement à la surprise et au désagrément.
Ensuite, il établit un diagnostic en observant la respiration de l'enfant, son bruit, sa fréquence, etc.
Avant de commencer, il jauge l'acceptation de l'enfant pour la séance. Enfin, il applique les gestes précis propres à cette discipline.
Le kinésithérapeute va faire en sorte que les sécrétions remontent les bronches et finissent par sortir par la bouche.
Mais comment fait-il ? C'est là que l’expérience peut sembler désagréable tant pour l'enfant que pour ses parents ! Le kinésithérapeute exerce une pression conséquente sur le coffre et le ventre de l'enfant qui, grâce à sa respiration, va faire remonter les sécrétions par la trachée et les rejeter par la bouche.
Ensuite, il ne reste plus qu'à empêcher le bébé de les avaler.
Même si le moment n'est pas très sympathique à passer pour les parents et pour l'enfant, l'efficacité est prouvée ne serait-ce que par le témoignage sans équivoque des parents qui retrouvent leur enfant en meilleure forme et plus même plus heureux. Il dort et mange souvent bien mieux en respirant plus aisément. A cet âge là (entre 1 mois et 2 ans), la cage thoracique est beaucoup plus souple que la notre donc cette méthode, bien qu'impressionnante, n'est pas réellement dangereuse pour l'enfant.
On peut en voir l'efficacité même pendant la séance où l'on pourra observer la quantité parfois impressionnante de sécrétions rejetées par l'enfant. Les parents passent souvent d'un état d'inquiétude à un état de soulagement. Le prix à payer, c'est donc de voir son bambin se sentir un peu malmené...
Il y a quelques années, les kinésithérapeutes utilisaient encore des méthodes plutôt rustres comme celle de la main vibrante ou du clapping.
Aujourd'hui, certains remettent en cause la totalité des techniques de kinésithérapie respiratoire sur les bébés, les trouvant violentes et archaïques, et démontrent que les enfants ne ressortent pas du kiné guéris. Les défenseurs de la kinésithérapie respiratoire leur répondent alors que les enfants, bien qu'évidemment toujours touchés par le virus, se sentent beaucoup mieux et que non seulement les parents sont le plus souvent soulagés, mais qu'aucune plainte n'a jamais été déposée contre ces méthodes par ceux qui en ont eu recours pour leur enfant. La meilleure chose que nous pouvons vous conseiller est d'en parler à votre kiné ou votre médecin pour savoir ce qu'il en pense. Vous pourriez également demander leur avis à vos amis qui ont pu se retrouver dans ce cas là avec leur enfant.
Malgré les controverses, la kinésithérapie respiratoire reste une méthode utilisée de manière quasi systématique et prescrite par la plupart des médecins en cas de bronchiolite. Ne vous inquiétez donc pas ! Parlez-en à votre médecin en cas de doutes, il trouvera les mots pour vous rassurer et vous donnera les bons conseils supplémentaires pour que votre enfant se porte mieux.
Note moyenne: 0 ( 0 votes )
Ouvrage : de la Charie, T. (2019). Se soigner par les huiles essentielles. Pourquoi et comment ça marche ? Editions du Rocher.
Cet article d'aromathérapie a été rédigé par Théophane de la Charie, auteur du livre "Se soigner par les huiles essentielles", accompagné d'une équipe pluridisciplinaire composée de pharmaciens, de biochimistes et d'agronomes.
La Compagnie des Sens et ses équipes n'encouragent pas l'automédication. Les informations et conseils délivrés sont issus d'une base bibliographique de référence (ouvrages, publications scientifiques, etc.). Ils sont donnés à titre informatif, ou pour proposer des pistes de réflexion : ils ne doivent en aucun cas se substituer à un diagnostic, une consultation ou un suivi médical, et ne peuvent engager la responsabilité de la Compagnie des Sens.