Argan toastée du Maroc - Huile Végétale Vierge BIO - Flacon en verre

Choisir notre huile d'Argan certifiée biologique offre de nombreux bienfaits. Tout d'abord, cette huile provient de cultures qui respectent les normes strictes de l'agriculture biologique, assurant l'absence d'utilisation de pesticides, herbicides, fertilisants chimiques et autres substances synthétiques nocives pour la santé et l'environnement. De plus, son extraction à froid maintient ses carcatéristiques. Cette méthode se différencie nettement des techniques conventionnelles qui peuvent impliquer des raffinements et l'utilisation de solvants chimiques, dégradant ainsi leurs qualités et leurs avantages naturels.

En optant pour cette huile végétale biologique, vous soutenez également une agriculture durable qui favorise la protection environnementale, encourage la diversité biologique, et contribue à la santé des sols. Ce choix garantit aussi une traçabilité et transparence accrues dans le processus de production, répondant à vos exigences en tant que consommateurs soucieux de l'origine et de la qualité des produits que vous utilisez.

Notre huile d'Argan est un exemple parfait d'une huile vierge et non raffinée. Elle est produite par première pression à froid, une méthode d'extraction purement mécanique qui presse les fruits ou les graines sans aucune source de chaleur, extrayant l'huile tout en conservant ses propriétés bénéfiques intégrales. Cette huile est qualifiée de "vierge" car elle n'est pas soumise à des traitements chimiques avant ou après la pression, mais simplement filtrée pour éliminer les impuretés, ce qui préserve ses qualités naturelles comme les vitamines, les antioxydants, et les acides gras essentiels.

En contraste, le processus de raffinement utilise des solvants, tels que l'alcool, pour extraire l'huile. Bien que cela augmente la stabilité de l'huile et prolonge sa durée de conservation, cette méthode est considérée comme moins naturelle et ne répond pas aux standards de qualité élevés que nous promettons à nos clients. Le raffinement peut modifier les acides gras essentiels et créer des composés moins avantageux pour la peau, les cheveux ou l'alimentation à cause des hautes températures utilisées.

Ainsi, notre huile d'Argan est décrite comme vierge car elle est extraite sans traitement, garantissant l'absence de substances ajoutées. En revanche, une huile extraite par solvants est classée comme raffinée, offrant une texture plus uniforme mais avec une composition potentiellement altérée.

Originaire de la région du Souss au Maroc, l'Arganier (Argania spinosa), membre de la famille des Sapotaceae, est un arbre robuste pouvant s'élever jusqu'à 10 mètres. Depuis 2014, il est classé au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO. Cet arbre endémique du Maroc fait aujourd'hui l'objet d'un programme de protection et de replantation. Son écorce, rappelant les écailles d'un crocodile, ses feuilles durables et ses branches épineuses, caractérisent cet arbre. Il est également célèbre, car de nombreuses chèvres grimpent sur ses branches. Les forêts d'arganiers se trouvent principalement dans la région du Sud-Ouest marocain, entre le Haut Atlas Occidental et l'Anti Atlas. Le fruit de l'Arganier, connu sous le nom d'"affiache", est une fausse-drupe de couleur jaune. Ce fruit charnu, en forme de fuseau semblable à une noix, devient brun en séchant et mesure environ 3 cm de long. Sa maturation se déroule entre avril-mai et septembre-octobre. À l'intérieur de sa coque très dure, on trouve 2 à 3 amandons qui servent de matière première pour l'extraction de l'huile. L'extraction de l'huile d'Argan est le fruit d'un processus de fabrication élaboré et méticuleux. Ce savoir-faire unique se transmet de génération en génération, ancré dans les traditions.

Pour produire notre huile d'Argan, plusieurs étapes cruciales sont nécessaires. Nous avons eu l'opportunité de rencontrer notre producteur au Maroc pour explorer ces processus de plus près :

Le ramassage

La première étape cruciale pour produire une huile végétale de qualité est la récolte des affiaches. Ces arbres sont particulièrement valorisés pour leurs fruits, qui fournissent l'huile renommée d'Argan. Un arganier produit en moyenne 60 kg de fruits par an. Les fruits doivent être cueillis une fois mûrs et tombés naturellement de l'arbre, car une récolte directement sur l'arbre pourrait compromettre le développement des amandons à l'intérieur. Traditionnellement, ce sont les femmes marocaines qui effectuent la cueillette au sol, souvent en groupes de deux ou trois, pour ramasser efficacement un maximum d'affiaches séchés.

Le dépulpage

Après la récolte et un séchage au soleil des fruits lorsque cela est nécessaire, la pulpe est retirée mécaniquement à l'aide d'une dépulpeuse manœuvrée par un opérateur. Ce processus permet d'éliminer une grande partie de la pulpe séchée, ne laissant que le noyau qui contient l'amandon. Il est intéressant de noter que la pulpe des fruits n'est pas perdue ; elle est utilisée comme aliment pour les animaux. Ainsi, rien n'est gaspillé dans la production de l'huile d'Argan.

Le concassage

Une fois les noyaux recueillis, l'étape suivante est le concassage, généralement réalisé par des coopératives de femmes. Elles utilisent des techniques manuelles traditionnelles pour cette tâche délicate. Chaque femme utilise son propre galet pour casser le noyau et extraire l'amandon. Elles opèrent à leur rythme sous la coordination d'une cheffe qui surveille le rendement, les femmes étant payées en fonction du poids des amandons qu'elles produisent. En moyenne, une femme peut produire 3 kilos d’amandons par jour. Après le concassage, un tri minutieux des amandons est effectué pour éliminer toute matière organique résiduelle. Il est à noter que les sous-produits de l'arganier, tels que les noyaux, sont également valorisés en étant utilisés comme combustible. Pour augmenter la productivité et réduire la pénibilité du travail, cette étape peut aussi être mécanisée.

Le pressage

Une fois les amandons collectés et triés, ils sont pressés à froid pour extraire l'huile végétale d'Argan. Une étape optionnelle de torréfaction peut être intégrée pour ceux qui préfèrent une huile d'Argan toastée, caractérisée par une couleur plus foncée ainsi qu'un arôme et une saveur plus intenses. Pour cela, les amandons sont d'abord calibrés pour garantir une torréfaction homogène sans risque de brûlure, puis torréfiés dans un four spécifique avant le pressage. La pression à froid inclut un léger chauffage des amandons jusqu'à une température qui ne dépasse pas 45 degrés Celsius, permettant ainsi de conserver les propriétés essentielles de l'huile. L'huile obtenue est ensuite stockée dans un réservoir avant d'être filtrée pour éliminer les impuretés. Les résidus solides issus de ce processus, appelés tourteaux, sont valorisés comme nourriture pour les animaux, optimisant l'utilisation des ressources et minimisant le gaspillage.

La filtration et la décantation

La dernière étape de production de l'huile d'Argan est la filtration, qui se déroule en deux phases. La première filtration utilise une filtreuse à plaques munie de papiers filtres pour retirer les impuretés. Suite à cette première étape, l'huile subit une décantation statique pour éliminer toute impureté résiduelle. Après cette décantation, l'huile passe par une seconde filtration pour devenir fluide, limpide et brillante, sans aucun résidu.

L'huile d'Argan vierge se caractérise par sa grande stabilité, rendue possible grâce à sa composition unique, la rendant moins sensible aux facteurs environnementaux. La susceptibilité d'une huile végétale à l'oxydation indique sa propension à réagir avec l'oxygène de l'air, ce qui peut altérer ses acides gras. Cette réactivité affecte directement la stabilité de l'huile ainsi que sa capacité à maintenir ses qualités lorsqu'elle est exposée à la chaleur, la lumière, l'oxygène et les enzymes. L'oxydation peut transformer les acides gras en composés potentiellement nocifs, susceptibles de causer des réactions allergiques ou des imperfections de la peau.

Les huiles avec une forte tendance à l'oxydation peuvent se dégrader plus rapidement, diminuant ainsi leur qualité et leurs bienfaits. Pour ces huiles, un stockage au frais est souvent préconisé pour préserver leur efficacité plus longtemps. Cependant, certaines huiles, comme l'huile de Jojoba, bénéficient d'une remarquable stabilité due à leur composition riche en esters simples, minimisant leur propension à l'oxydation et permettant un stockage à température ambiante sans détérioration. L'huile d'Argan, ainsi que l'huile de Coco, l'huile d'amande douce et l'huile de Sésame, font partie de ces huiles stables.

Les signes visibles de l'oxydation incluent une odeur de rance ou un changement de couleur. Ce processus est accéléré par plusieurs facteurs, tels que l'exposition à l'oxygène, aux rayons UV, au contact avec certains métaux, à la chlorophylle et surtout à la chaleur, qui agit comme un catalyseur dans ces transformations chimiques.

Afin de maintenir la qualité et la fraîcheur de votre huile d’Argan, ainsi que ses bienfaits, il est conseillé d'adopter certaines pratiques de conservation :

• Stockage au frais et à l'abri de la lumière : il est crucial de conserver votre huile dans un endroit frais et sombre pour la protéger de la lumière directe du soleil et des variations de température, qui peuvent accélérer son oxydation et réduire sa qualité.

• Utilisation de contenants appropriés : optez pour des bouteilles en verre teinté ou des contenants en plastique opaque pour bloquer les rayons UV et minimiser l'exposition à la lumière.

• Fermeture hermétique du contenant : assurez-vous de bien refermer le contenant après chaque utilisation pour limiter l’exposition de l’huile à l’air, diminuant ainsi le risque d’oxydation.

• Protection contre la chaleur et l’humidité : évitez les lieux sujets aux variations de température et à l'humidité, qui peuvent altérer la qualité de l’huile. Préférez un endroit à température constante et peu humide.

• Surveillance de la date d’expiration : bien que les huiles végétales puissent se conserver sur une longue période, il est essentiel de respecter leur date d’expiration et de les utiliser avant cette échéance pour garantir leur qualité. Un changement dans l’odeur ou la couleur de l’huile peut être un signe qu’elle n’est plus apte à l’utilisation.

L'huile d'Argan est coûteuse, avec un prix qui peuvent fluctuer en fonction de sa qualité et de son origine. Plusieurs facteurs expliquent ce coût élevé. D'abord, l'Arganier, qui ne pousse que dans une région restreinte du sud du Maroc, est un arbre rare, limitant ainsi la disponibilité de l'huile. Il est à noter que la production d'un litre d'huile d'Argan, nécessite environ 60 kilogrammes de ces fruits. Celle-ci est également affectée par le climat et notamment la sécheresse importante. De plus, l'extraction de l'huile d'Argan est un processus long et exigeant en main-d'œuvre. Enfin, la demande pour cette huile ne cesse de croître en raison de sa popularité croissante, contribuant ainsi à une augmentation des prix.

La production de l'huile d'Argan repose sur des compétences traditionnellement féminines, en particulier le concassage des noix d'Argan. Au Maroc, environ 850 coopératives de femmes berbères s'occupent quotidiennement de la fabrication de cette huile précieuse. Ces coopératives sont souvent citées comme exemples de développement économique axé sur le genre, contribuant à une stratégie de développement durable locale. Elles produisent une huile d'Argan artisanale de qualité supérieure et placent les femmes au cœur de l'économie, leur conférant des rôles de leadership et une plus grande autonomie. En formant des groupes, ces femmes améliorent leur organisation et assurent des revenus équitables via les coopératives, ce qui élève leur niveau de vie et stimule l'économie locale. En renforçant l'indépendance économique des femmes, les coopératives favorisent leur émancipation et génèrent des revenus significatifs pour les participantes.

Un programme spécifique vise à améliorer les conditions de vie des femmes en milieu rural en créant des sources de revenus supplémentaires et en promouvant une gestion durable des arganeraies dans le sud-ouest du Maroc. Ces initiatives bénéficient du soutien de l'Agence de développement social (ADS) et d'un appui financier de l'Union européenne. L'Union des Coopératives des Femmes de l'Arganeraie (UCFA) constitue le principal réseau de coopératives spécialisées dans l'Argan au Maroc, avec vingt-deux coopératives réparties à travers la région. En parallèle, ces coopératives préservent une tradition ancestrale : la fabrication manuelle d'huile d'Argan artisanale.

La région située à la confluence de l'oued Tensift au nord et de l'oued Souss au sud du Maroc bénéficie de sols fertiles, d'un ensoleillement abondant et d'un climat océanique, offrant ainsi des conditions optimales pour la croissance des Arganiers. Ces zones sont reconnues comme des réserves de la biosphère mondiale, car elles jouent un rôle crucial dans la lutte contre la désertification. Bien que de nombreuses tentatives de transplantation de l’Arganier aient été menées dans d'autres pays, elles n'ont pas réussi, car cet arbre est spécifique à ces conditions environnementales uniques et ne prospère que dans cette région particulière du Maroc.

L’arganier est un arbre endémique du Maroc présent sur le territoire depuis des milliers d’années. Les forêts d’arganiers sont visibles à perte de vue entre Essaouira et Agadir, elles s’étendent sur près de 180 000 hectares.

• Botanique : l’arganier appartient à la famille des Sapotacées, c’est un arbre imposant au large tronc et tiges entrelacées. Son écorce présente un aspect d’écailles de crocodiles et ses feuilles sont coriaces et résistantes, accompagnées de nombreuses épines le long des tiges. L’arganier donne des fruits de couleur jaune à marron une fois séchés, ce sont les amandons contenus dans le noyau du fruit qui donnent l’huile d’argan.

• Agriculture : l’arganier est très peu exigeant, ce qui explique qu’il soit l’un des plus vieux arbres sur Terre. Il pousse sur un sol assez pauvre, une terre rouge, des pierres calcaires… Il a besoin de très peu d’eau, beaucoup de soleil et de chaleur. Il cohabite avec des thuyas et parfois du blé.

• Biodiversité : il participe à la biodiversité grâce à son long système racinaire (25 m de profondeur) qui permet de stabiliser le sol tout en assurant l’infiltration de l’eau dans les sols et en évitant la désertification. Il permet aussi de loger/nourrir des animaux, oiseaux, abeilles, écureuils, chameaux, chèvres…

• Projet de replantation : chaque année, ce sont près de 3000 hectares d’arganiers qui disparaissent et entraîne une réelle désertification. Pour contrecarrer cela, un projet de replantation d’arganiers domestiques a vu le jour. L’objectif ? Replanter 100 000 hectares d’ici à 2030 grâce au travail des forestiers et des jardiniers de la pépinière.

En savoir plus sur le rôle de l’arganier dans son écosystème

• Huiles végétales : ces huiles, liquides à température ambiante, sont obtenues à partir de plantes oléagineuses riches en lipides, comme les graines, les fruits, les pépins ou les noyaux. Elles sont extraites par diverses méthodes, incluant la pression à froid ou à chaud, l'utilisation de solvants, ou des fluides supercritiques. Riches en acides gras, elles sont fréquemment utilisées en aromathérapie comme vecteurs pour les huiles essentielles, mais aussi dans les domaines alimentaire, cosmétique et industriel. Parmi les huiles les plus courantes figurent celles de tournesol, de colza, d'arachide, ainsi que de coco, de noisette, et d'argan.

• Beurres végétaux : contrairement aux huiles, les beurres végétaux sont solides à température ambiante, en raison de leur haute teneur en acides gras saturés. Ils sont produits via les mêmes techniques d'extraction que les huiles. Utilisés en cuisine comme alternatives au beurre animal, les beurres végétaux sont également prisés en cosmétique pour leurs propriétés hydratantes, comme le beurre de cacao, de karité ou de mangue.

• Macérats huileux : ces produits résultent de l'infusion de parties de plantes non oléagineuses, telles que les fleurs, les feuilles, les racines ou les baies, dans une huile végétale neutre, idéalement biologique. Le processus de macération, effectué à température ambiante et souvent exposé à la lumière pendant plusieurs semaines ou mois, permet aux composés actifs des plantes de se libérer dans l'huile. Enrichis en essences naturelles, les macérats sont appréciés en santé naturelle et en cosmétique pour leurs bienfaits.