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La Compagnie des Sens offre une expérience gustative unique, grâce à une large sélection de Thés Verts méticuleusement choisi pour leur qualité BIO et naturelle, ainsi que leur implication dans la protection de l'environnement et les principes du commerce équitable :
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Originaire de la plante Camellia, le thé a conquis le monde bien au-delà de ses racines en Extrême-Orient, s'installant comme une composante quotidienne universelle. Plus précisément, le thé vert est obtenu à partir des variétés Sinensis et Assamica, qui tirent leur nom de leur origine géographique. La variété Sinensis est native de la Chine, spécifiquement de la province du Yunnan, alors que l'Assamica provient d'Inde, de la région d'Assam. Né en Asie, il s'est répandu dans des régions bénéficiant d'un climat propice, en particulier en Chine et au Japon. Immergé dans une histoire qui dépasse les 2000 ans, surtout en Chine où il était valorisé pour ses propriétés médicinales, le thé vert incarne une profondeur historique et une capacité d'évolution au travers des époques. Sa singularité provient de son processus de production, les feuilles ne sont pas oxydées, ce qui lui confère un goût unique, à la fois frais et herbacé. Les premières récoltes du printemps, en particulier celles capturant les jeunes bourgeons dès février en Chine et fin avril au Japon, sont particulièrement prisées pour leur qualité supérieure. La concentration de théine (caféine) dans les divers thés verts diffère de manière significative. Le thé vert possède également des tanins, à hauteur de 4 % de la matière sèche.
Sélectionner un thé vert de qualité supérieure nécessite l'attention à plusieurs critères clés. Privilégiez un thé vert provenant de cultures biologiques, exempt de pesticides et récolté à la main. Il est aussi conseillé de choisir un thé de provenance unique pour garantir une uniformité de qualité, plutôt que des mélanges de provenances variées. Les thés verts originaires de Chine et du Japon sont réputés pour leur excellence, bien que la préférence dépende des goûts individuels. En Chine, la méthode traditionnelle de séchage dans des cuves métalliques chauffées est cruciale pour maintenir des arômes floraux et conférer au thé une saveur végétale caractéristique, enrichie de nuances de noisettes grillées. Au Japon, le séchage par vapeur, une pratique séculaire introduite au XVIe siècle et majoritairement utilisée pour le Sencha, qui constitue 70 % de la production de thé du pays. Ceci offre au thé des notes végétales intenses agrémentées d'accents iodés et maritimes distincts. Visuellement, un thé vert de qualité se distingue par ses feuilles entières qui se déploient harmonieusement dans l'eau, tandis que d’un point de vue aromatique, il devrait émaner une fraîcheur herbacée et un goût délicat, sans amertume, poussière ou acidité.
Le thé vert est caractérisé par une infusion fraiche et végétale aux parfums floraux, agrémenté de notes d’amertumes et une certaine astringence. Le thé vert est vif et particulièrement désaltérant. On dit qu’elle rappelle parfois l’herbe fraichement tondue. Toutefois, chaque variété de thé vert possède ces particularités aromatiques.
Aujourd’hui, plus de 1500 variétés de thé vert sont cultivées à travers le monde. Les thés vert chinois sont sans doute les plus reconnus. Ils sont exclusivement cultivés, récoltés et traités en Chine. Ces variétés se distinguent par un processus de torréfaction effectué dans un wok. Parmi les thés chinois les plus réputés on peut mentionner :
Les thés verts japonais présentent une saveur plus délicate due au procédé de traitement exclusif à la vapeur d'eau. Parmi les thés verts japonais les plus célèbres, vous retrouverez :
La Chine et le Japon abritent chacun des milliers de cultivateurs de thé, offrant une diversité tout aussi grande de variétés de thés et de saveurs à la dégustation :
La Chine est le premier producteur mondial de thé vert.La production de thé vert représente environ 58 % de sa production totale de thé. Les plantations de thé s'établissent à des altitudes élevées, certaines atteignant même 3 000 mètres. À de telles hauteurs, les températures plus fraîches ralentissent la croissance des théiers, ce qui permet aux feuilles de développer une saveur plus intense grâce à un temps prolongé pour absorber divers nutriments et minéraux. Néanmoins, ces plantations sont souvent caractérisées par un sol rocheux et une moindre disponibilité en eau. En Chine, la tradition du thé artisanal est profondément ancrée. Les saveurs des thés verts sont mises en valeur après la récolte, au sein d'un processus de fabrication complexe. Une des particularités réside dans la torréfaction des thés, souvent réalisée à l’aide d’un wok chaud. La production artisanale de thé vert, profondément enracinée en Chine, révèle une vaste diversité de qualités. Il est possible de découvrir des thés d'exception ainsi que des thés verts de qualité inférieure. Concernant la préparation et la dégustation des thés verts, en Chine, la méthode Gong Fu Cha convient particulièrement bien au thé vert chinois. Cette technique fait appel à l'usage d'une théière de petite taille, souvent un Gaiwan, contenant entre 80 et 150 ml, avec un rapport thé/eau plus conséquent. L’infusion de ces thés présente des saveurs très douces.
Le Japon se distingue par une spécialisation presque totale des productions dans le thé vert. Les plantations se situent généralement à des altitudes plus basses que celles de Chine. Dans ces conditions de basse altitude, les théiers sont cultivés sur des terrains plus plats, plus exposés au soleil direct et aux insectes. En conséquence, les producteurs de thé japonais doivent déployer des efforts supplémentaires pour réguler l'exposition au soleil et gérer les nuisibles. La cueillette des feuilles de thé se fait généralement plus tardivement qu’en Chine, une différence attribuable à la préférence des agriculteurs japonais pour des feuilles légèrement plus développées. Le calendrier des récoltes est divisé en quatre périodes principales. La première, ou first flush, a lieu d’avril à mi-mai. La seconde suit fin juin, la troisième entre juillet et août, et la dernière débute en mi-septembre. Au Japon, une pratique distinctive réside dans l'effort d'influencer le goût du thé dès l’étape de croissance des théiers, par l'usage d'engrais et l’ombrage des plants au moyen de larges toiles. Après la récolte, les producteurs japonais s'efforcent de préserver la teneur aromatique et la vivacité verte des feuilles grâce à leur technique de production spécifique et un traitement à la vapeur. Bien qu'il existe une production de thé manuelle, celle-ci est peu répandue. Les processus sont en général hautement industrialisés. Le thé est traité à travers diverses machines disposées le long de tapis roulants. L'industrialisation accrue de la production de thé au Japon mène à une plus grande standardisation, réduisant ainsi les écarts de qualité des thés verts japonais. Pour déguster leur thé vert, les Japonais utilise une théière plus grande, comme le Kyusu, pour un rapport thé/eau plus modéré. Cette différence est due à la concentration élevée en arômes des thés japonais, résultat des nombreuses interventions durant leur croissance, rendant ainsi une moindre quantité de thé suffisante pour en extraire pleinement les saveurs.
La dose habituellement suggérée pour préparer du thé vert est de 2 grammes par tasse. Utiliser trop de thé peut entraîner une amertume excessive, il est donc conseillé d'ajuster progressivement la quantité pour atteindre le dosage qui correspond à vos préférences personnelles.
Pour un thé vert savoureux, il est également conseillé d'utiliser de l'eau de source (faible teneur en minéraux), afin de préserver l'intégrité du goût du thé. L'eau doit atteindre l’ébullition puis refroidir jusqu'à 70°C. Les feuilles de thé doivent ensuite être placées dans un filtre à thé et dans l'eau. Il est important de ne pas verser l'eau bouillante directement sur les feuilles, car cela pourrait rendre la boisson plus amère et moins agréable. La température idéale de l'eau varie également selon le type de thé vert. Par exemple, un Sencha japonais se prête mieux à une température de 65°C, tandis qu'un thé vert chinois comme le Long Jing préfère une eau à 80°C.
Il faut noter que plus l'eau est chaude, plus le temps d'infusion doit être réduit. Sous l'influence de la chaleur, le thé vert libère des catéchines et des tanins, à l'origine de l'amertume du thé en cas de surdosage. Ainsi, il est recommandé d'infuser le thé vert peu de temps, seulement 1 à 2 minutes.
Pour réaliser un thé froid ou un thé glacé, utilisez 20 grammes de thé pour 1 litre d'eau. Placez le thé vert dans une théière équipée d'un filtre et laissez-le infuser à température ambiante pendant une à deux heures, puis continuez à infuser au réfrigérateur pendant 10 heures. Préparé de cette manière, le thé glacé ne sera pas amer, car c'est la chaleur de l'eau qui extrait les tanins responsables de l'amertume.
Typiquement, à l'instar de nombreux thés, il est conseillé de garder le thé vert dans un endroit protégé de la lumière, de l'humidité, des odeurs fortes et de la chaleur. Par conséquent, il est préférable d'éviter de placer le thé dans la cuisine où il peut être exposé aux épices, dans une pièce trop chaude ou en plein soleil, ou encore dans un sous-sol trop humide.
Il est important de remarquer que bien que l'aération puisse profiter à certains thés, elle peut entraîner une perte rapide des arômes pour d'autres. Le thé vert, en particulier, voit son arôme se dissiper rapidement en raison de son oxydation accélérée. C'est pourquoi il doit être conservé dans un récipient hermétiquement fermé pour préserver ses arômes.
En outre, le thé vert étant faiblement oxydé, sa couleur et ses arômes sont très sensibles et peuvent être facilement altérés. La fenêtre idéale pour sa conservation va de 6 à 12 mois, le plaçant ainsi parmi les thés ayant la plus courte durée de conservation.
L’amertume des thés vert est grandement influencée par la qualité des feuilles, leur composition, la fabrication, et la préparation du thé :
Les premières cueillettes du théier, au début du printemps, donnent souvent un thé vert plus doux et légèrement sucré. Les thés produits à partir de récoltes plus tardives ont tendance à présenter des saveurs plus robustes, voire amères. Une explication courante de l'association entre le thé vert et l'amertume est que les thés en sachets sont fréquemment composés de feuilles de moindre qualité issues de récoltes tardives.
Une cause supplémentaire de l'amertume du thé vert réside dans son processus de fabrication. Souvent, les thés verts sont produits en privilégiant la facilité de production plutôt que la qualité gustative. Dans le cadre de cette production en grande série, des feuilles de qualité inférieure sont sélectionnées et subissent un traitement inapproprié, résultant en un thé vert au goût fade ou amer. Ainsi, de mauvaises expériences associées à un goût désagréable du thé vert sont généralement liées à des thés verts de moindre qualité.
Le thé vert renferme des catéchines, molécules antioxydantes dominantes dans le thé vert, contribuant à son amertume. Les catéchines peuvent engendrer un goût amer ou astringent, ainsi qu'une sensation de dessèchement ou de contraction au niveau du palais lors de la consommation du thé. Bien que solubles dans l'eau, les catéchines le sont moins dans l'eau froide. Les polyphénols, présents également dans le thé vert, contribuent également à son potentiel d'amertume. La théine, ou caféine est présente en faible quantités dans la feuille de thé, mais elle contribuant également à l'amertume du thé.
Enfin, la préparation du thé vert est également une étape cruciale. Plus le temps d'infusion est long, plus nombreuses sont les substances extraites de la feuille de thé, y compris les éléments amers comme les catéchines, les polyphénols et la caféine. Il est conseillé de vérifier la durée d’infusion d’un thé avant de le préparer.
Le thé est une boisson qui affiche une très faible teneur calorique. Effectivement, 200 ml de thé vert contiennent moins d'une calorie. Si le thé vert est agrémenté de fruits secs, son apport calorique reste minimal, n'excédant pas 3 à 4 calories, en fonction de la variété et de la proportion de fruits présents dans le mélange. De plus, l'ajout de sucre, de miel, de lait, de crème ou d'autres ingrédients similaires peut bien entendu faire augmenter la valeur calorique de la boisson.
La teneur en théine (caféine) des différents thés verts varie considérablement, allant de très basse (18 mg pour 300 ml) à élever (142 mg pour 300 ml). Il est important de noter que plusieurs éléments influencent la concentration de caféine dans le thé vert, notamment :
Des études diffusées en 2007 ont également montré que la température de l'eau et la durée d'infusion influencent la quantité de théine (caféine) extraite lors de l’infusion : une eau plus chaude et un temps d'infusion plus court augmentent la concentration en théine (caféine) du thé.
Le thé vert se révèle être une boisson adaptable, parfaite pour être dégustée à tout moment de la journée, offrant ses bienfaits les plus significatifs le matin ou durant l'après-midi.
Consommé en début de journée, il stimule et augmente la concentration grâce à sa teneur en caféine naturelle, tout en aidant à la détoxification de l'organisme grâce à ses propriétés antioxydantes. Le matin, sur un estomac vide, il est excellent pour réhydrater le corps, diminuer l'envie de grignoter et l'attirance pour le sucre. Il est conseillé de boire une première tasse dès le réveil, puis une seconde en fin de matinée pour réduire la sensation de faim avant le repas.
L'après-midi, le thé vert aide à maintenir l'énergie et la concentration sans perturber le sommeil, à l'inverse de boissons plus riches en caféine. Cependant, comme le thé vert contient de la caféine, susceptibles de déranger le sommeil chez certains, il est préférable pour les personnes y étant sensibles de l'éviter en fin de journée. De plus, le thé vert facilite la digestion, ce qui en fait un choix judicieux après le déjeuner. Pour éviter les envies de grignoter tardives, une tasse de thé vert aux alentours de 16 heures est recommandée.
Diverses recherchent indiquent de consommer entre 3 et 5 tasses de thé quotidiennement, ce qui équivaut à peu près à 1 litre par jour. Concernant le thé vert, la concentration en théine (caféine) dans une tasse dépend de la quantité de thé employée ainsi que du temps d'infusion des feuilles. Des recherches indiquent que pour chaque gramme de thé vert, la quantité de caféine peut osciller entre 11 et 20 mg. Ainsi, les individus sensibles devraient éviter de le consommer en soirée, ou opter pour une version décaféinée.
Une femme enceinte peut continuer à boire du thé, à condition de ne pas consommer plus de trois tasses par jour et de favoriser une consommation espacée des repas. Cette précaution vise à restreindre l'apport en théine (caféine), dont l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation (Anses) recommande de ne pas excéder 200 mg quotidiennement pendant la grossesse. À titre d'exemple, une tasse de 250 ml de thé vert en contient 30 mg. Il est préférable d'opter pour des variétés de thé faibles en théine, comme le thé Oolong ou le thé vert de Ceylan, en raison de la capacité des tanins de certains thés à diminuer l'absorption du fer, essentiel durant la grossesse.
Durant l'allaitement, la consommation de thé est également permise, sans excéder trois tasses par jour, sachant qu'environ 1% de la théine ingérée se retrouve rapidement dans le lait maternel. Chez les bébés, particulièrement les nouveau-nés et prématurés, la théine se décompose plus lentement et peut s'accumuler, pouvant causer des troubles. Ainsi, il est recommandé aux mères allaitantes de limiter leur consommation totale de théine et de caféine à 300 mg par jour, en considérant toutes les sources possibles.
L'intérêt croissant pour les bienfaits du thé vert sur la santé a entraîné une expansion notable du marché mondial. Globalement, la production annuelle de thé atteint quelque 2,96 millions de tonnes. Parmi celle-ci, le thé vert représente 22 %. En 2019, le marché mondial du thé vert s'élevait à 12,8 milliards de dollars. D’ici 2027, les projections estiment atteindre environ 24 milliards de dollars, affichant ainsi un taux de croissance annuel de 8 %.
La Chine se positionne comme le leader mondial de la production de thé vert, avec une production annuelle d’environ 480 000 tonnes, soit 75% de la production mondiale de thé vert. Le pays présente une vaste diversité tant en termes de qualité que de volume. Les thés verts les plus prestigieux proviennent de ses zones subtropicales élevées, où le sol est bien drainé.
Le thé vert est aussi cultivé au Japon (environ 90 000 tonnes chaque année), deuxième pays producteur avec 13% de la production mondiale. Toutefois, cette production est principalement destinée au marché local, avec des exportations qui restent limitées, constituant seulement 3 % de sa production totale.
Des pays comme l’Indonésie (38 000 tonnes), le Vietnam (31 000 tonnes), l'Inde (9 000 tonnes) et la Corée produisent également des thés verts de qualité, bien que leur production soit moindre.
La production de thé vert est une opération complexe nécessitant un savoir-faire technique considérable et une patience remarquable.
Le choix du matériel est crucial lors de la préparation d’une infusion, la théière étant un élément essentiel. Il faut savoir que certaines théières amplifient les arômes et les saveurs du thé vert, tandis que d'autres, moins bien adaptées, peuvent réduire leur intensité.
L'utilisation du thé vert remonte à plus de 5000 ans en Chine.
D'après un récit légendaire, l'origine du thé vert remonte à l'année 2737 avant notre ère, lorsque l'empereur Shennong, une figure mythologique chinoise, aurait découvert le thé tout à fait par hasard. Alors qu'il faisait chauffer de l'eau sous un arbuste Camellia sinensis, des feuilles se seraient détachées et seraient tombées dans l'eau bouillante, la colorant d'un vert éclatant et lui conférant un arôme délicat. Séduit par le goût rafraîchissant de cette eau parfumée, l'empereur aurait encouragé sa consommation à travers toute la Chine.
Au 4ème et 5ème siècle, durant la dynastie Tang, en Chine, la transformation du thé vert était totalement différente. Les feuilles de thé étaient trempées, hachées, et enfin pressées en « briques de thé », ou « gâteaux de thé » compactes. Ensuite, il pouvait être mélangé à d’autres ingrédients tels que du riz, des zestes d’agrumes etc.
Au 8ème siècle, le thé vert est introduit au Japon par des moines bouddhistes venant de Chine. Initialement, les moines appréciaient le thé vert pour ses vertus médicinales, ainsi que pour son pouvoir de tonification et de stimulation de la concentration durant de longues périodes de méditation.
Sous la dynastie chinoise de Song (960-1279), la culture du thé a connu un élan significatif. C'est durant cette époque que la première poudre de thé vert fut introduite dans la cérémonie du thé, marquant le début de son usage comme produit de consommation quotidienne.
Au 13ème siècle, la conquête et la domination mongoles en Chine ont entraîné la destruction et la perte quasi totale des connaissances accumulées sur le thé vert, car ils avaient pour habitude de consommer du thé entièrement fermenté. Ce n’est que bien plus tard que le thé vert réapparu.
Les techniques modernes de préparation, de séchage et d'arrêt de la fermentation du thé ont été perfectionnées, en Chine, sous la dynastie Ming (1368-1644).
En 1738, Soen Nagatari révolutionna la production de thé en introduisant une technique de roulage des feuilles après leur passage à la vapeur. Cette méthode japonaise connut un succès fulgurant et reste aujourd'hui une étape essentielle dans la fabrication du thé Sencha.
A partir du 18ème siècle, sous l'influence du Japon et notamment grâce à l'avancement de la mécanisation dans l'agriculture, la culture du thé vert atteint l'ampleur et le raffinement connu actuellement.
En 1835, le japonais Kahei Yamamoto mit au point la technique d'ombrage des théiers avec de la paille de riz, jetant ainsi les bases du thé Gyokuro.
C’est seulement en 1859, suite à l'ouverture plus large des ports commerciaux par les samouraïs, que le thé s'est imposé comme un élément quotidien de l'alimentation japonaise.