Ballonnements, flatulences, aérophagie, ventre gonflé, ou encore éructation, tous ces termes sont utilisés pour décrire une accumulation de gaz intestinaux. Ce phénomène n'a rien d'anormal, il est même naturel, mais son côté gênant peut cependant vous tracasser au quotidien. Pour remédier à cela, des conseils hygiéno-diététiques sont applicables. L'alimentation permettra de prévenir ces ballonnements via différentes mesures, que ce soit en limitant certains aliments favorisant la formation de gaz, que par des actions simples. Il est ainsi recommandé d'éviter l'excès d'aliments riches en fibres, en lipides et en glucides, mais également les boissons gazeuses. Pour les mesures à mettre en place, il sera judicieux de surveiller les modes de cuisson et sa manière de manger. Si les ballonnements persistent, certains aliments génèrent l'élimination des gaz par leur fermentation et leur digestion. Ce guide reprend l'ensemble des recommandations nutritionnelles spécifiques aux ballonnements.
Cet article a été mis à jour le 04/12/2023Pour bien comprendre ce phénomène, il faut d'abord remettre de l'ordre dans les termes employés. Les termes suivants sont des synonymes, mais ils varient selon certains critères :
Aérophagie : trouble caractérisé par la pénétration d'air dans l'œsophage et l'estomac. On remarque régulièrement des éructations ("rots"), qui sont des déglutitions de l'air. Si les dilatations sont excessives ; l'aérophagie provoque une dilatation anormale de l'œsophage et de l'estomac, ainsi que leur gonflement.
Ballonnements : symptômes de gaz emprisonnés, de pression abdominale et d’estomac plein.
Flatulences : résultent de la production de gaz intestinaux. Elles provoquent des ballonnements et induisent l'expulsion volontaire ou involontaire des gaz par la bouche (éructation) ou par l'anus ("pet").
Ventre gonflé : appelé scientifiquement distension abdominale, c'est une augmentation mesurable du périmètre abdominal.
Le ballonnement et la distension abdominale fonctionnels sont définis par les critères de Rome IV, qui sont des critères médicaux caractérisant une pathologie en fonction des symptômes et causes spécifiques. Le ballonnement et la distension abdominale fonctionnels sont souvent liés avec d'autres troubles gastro-intestinaux fonctionnels, tels que la dyspepsie fonctionnelle, le syndrome du côlon irritable et la constipation fonctionnelle. Ils peuvent se développer pour de multiples raisons : des intolérances alimentaires, un retard du transit intestinal, une infection antérieure qui a perturbé le microbiote intestinal, un trouble de la sensation viscérale, ou encore un reflux viscéro-somatique (informations sensorielles provenant d'un organe) anormal.
De manière générale, les ballonnements sont causés par un défaut de digestion. Certains glucides (glycoprotéines, fibres dont cellulose) et d'autres matières ingérées, ne sont pas assimilés dans l'intestin grêle. Ces derniers arrivent entiers dans le côlon et les bactéries présentes les digèrent et produisent de l'hydrogène, du méthane (à partir de l'hydrogène) et du gaz carbonique. Ce gaz carbonique est un produit de fermentation libéré lorsque l'acide chlorhydrique réagit avec le bicarbonate dans l'intestin. Ces trois gaz, ainsi que l'azote dégluti, constituent environ 99 % des gaz du côlon. Le pourcent restant est réservé à des traces de gaz qui sont caractérisés par les fortes odeurs émises lors des flatulences.
Les mesures hygiéno-diététiques jouent un rôle majeur dans la prise en charge des ballonnements. Bien qu'aucun régime n'ait été systématiquement efficace, il faut dans un premier temps étudier les causes des ballonnements. De ce fait, il est recommandé d'éliminer les aliments un à un pour voir ceux qui sont susceptibles d'en être la cause.
Les excès de fibres et d'amidon sont mal tolérés par les intestins. Les fibres ne sont pas assimilées par l'organisme lors de la digestion car les enzymes digestives ne sont pas équipées pour digérer pour ce type de glucides. De plus, l'organisme peine à sécréter de l'amylase (enzyme digestive de l'amidon).
Le raffinose contenu dans certains aliments provoque de l'aérophagie car ce dernier est digéré dans le côlon et non par les intestins.
Afin d'éviter l'accumulation de gaz intestinaux, il sera également préférable d'éviter les boissons gazeuses et la bière.
Aussi, les produits "lights" riches en polyols échappent à l'absorption dans les intestins et pénètrent dans le côlon où ils sont fermentés par des bactéries, ce qui entraîne une production de gaz comme l'hydrogène et le méthane lors de cette digestion.
Enfin, les lipides sont insolubles et sont composés d'hydrogène, d'oxygène et de carbone. Ces derniers prennent du temps à être décomposés et digérés par les lipases (enzymes spécifiques) et les sels biliaires, qui les rendent si petits qu'ils peuvent franchir la couche aqueuse de la bordure des entérocytes (cellules digestives). Les excès de lipides sont donc mal tolérés puisqu'ils ont tendance à ralentir la vidange gastrique.
Ces aliments limitent la production de flatulences et agissent sur la fermentation colique, en évitant la formation de gaz. Ils permettent également d'éliminer l'air accumulé dans les intestins et l'estomac. En effet, pour éliminer l'excès de gaz de votre organisme, il va falloir les expulser, que ce soit par des flatulences ou de l'aérophagie.
Les légumes, les fruits, les légumineuses, ou encore les produits céréaliers complets, sont des familles d'aliments riches en fibres, et notamment les légumineuses (haricot blanc, pois chiche, lentilles). Ces dernières sont riches en fibres et en glucides mal digérés en excès.
Nous vous recommandons :
de limiter les excès d'aliments riches en fibres : 5 portions de fruits et légumes par jour (80 g la portion).
de limiter les végétaux gazogènes suivants : oignons, salsifis, artichauts, choux, navet, soja, poireaux, asperges, petits pois, champignons. Ces aliments possèdent du raffinose qui est digéré dans le côlon au lieu des intestins, ce qui est susceptible de produire un excès de gaz intestinaux.
de bien cuire les aliments gazogènes afin d’éliminer un maximum de fibres grâce à la chaleur de la cuisson. Pour les aliments gazogènes cuits à l’eau, il est recommandé de ne pas consommer l'eau de cuisson qui contient des fibres.
de fractionner vos repas en 4 à 6 fois dans le but de limiter une digestion de fibres trop importante.
de réintégrer les fibres progressivement (5 g par semaine).
L'excès d'aliments riches en sucres, et notamment en produits sucrés, est susceptible de provoquer des ballonnements. En effet, le sucre favorise une augmentation des populations actives de fermentation et particulièrement les champignons dans l’intestin ou le côlon. Cela provoque certains symptômes liés à une augmentation de gaz intestinaux. De plus, les féculents sont riches en glucides et en amidon et sont moins bien tolérés lorsqu'ils sont consommés en excès. En effet, l'organisme peine à produire des amylases, enzymes permettant la digestion de l'amidon.
Nous vous recommandons :
de ne pas consommer les féculents en excès, sachez que les féculents triplent de volume à la cuisson. Ainsi, 100 g de riz cru donnent entre 250 et 300 g de riz cuit. À titre d’exemple, la portion idéale pour une consommation de riz se situe entre 60 et 80 g cru (environ 200 g cuit).
de limiter le pain blanc à 1/2 baguette par jour, car il contient des protéines inhibitrices de l'amylase, et d'alterner sa consommation avec des pains à base de sarrasin ou de châtaigne.
de limiter les confiseries à une consommation occasionnelle, en les espaçant des repas pour ne pas créer de surcharge digestive, entraînant des ballonnements.
Les aliments riches en gras et les repas trop copieux allongent le temps digestion. Cela amène le bol alimentaire à stagner plus longtemps dans les intestins et à fermenter, ce qui entraîne une production de gaz supplémentaire.
Nous vous recommandons :
d'éviter les excès d'aliments riches en lipides et en graisses saturées : aliments frits, viandes en sauces, charcuteries, viandes rouges, huiles, sauces, produits industriels (également riches en additifs mal tolérés).
de fractionner votre alimentation en 4 à 6 repas pour limiter des apports trop riches en un seul repas.
de limiter les modes de cuisson grasse comme les fritures, en préférant des modes de cuisson douce et saine comme les cuissons à la vapeur et en papillote.
Les produits industriels avec la mention "light" ou "allégés" sucrés sont riches en additifs alimentaires et notamment en polyols : sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol, isomalt, lactitol. Ces édulcorants sont des sucres de synthèse qui sont moins caloriques que le sucre de table (saccharose). Cependant, les industriels ne comptent pas ces calories dans leur boisson. De plus, ces polyols sont connus des autorités de santé pour leur fermentation et les ballonnements qu'ils engendrent (sorbitol, xylitol, maltitol). On retrouve ces sucres dans les confiseries, les boissons "zéro sucre", et dans les chewing-gums (xylitol).
Nous vous recommandons :
de réduire les produits industriels allégés : boissons sans sucre, confiseries sans sucre, chewing-gums sans sucre...
d'éviter les chewing-gums car, typiquement, lorsque vous les mâchez, vous avalez de l'air et favorisez l'accumulation de gaz.
Les boissons gazeuses, d'où leur nom, provoquent une accumulation d'air dans les intestins. Le gaz, une fois avalé et libéré, se retrouve bloqué dans le tube digestif, ce qui entraîne une distension des parois de l'intestin et de l'estomac, amenant à un ventre gonflé. Concernant la bière, elle contient de la levure de bière qui est à l'origine de sa fermentation. Ce composant transforme le sucre du moût en alcool et en dioxyde de carbone. C'est pourquoi une forte consommation de bière fait gonfler le ventre. De plus, la bière entraîne une nouvelle fermentation et, de ce fait, une libération de gaz lors de sa digestion.
Nous vous recommandons :
de supprimer la consommation de bière, ou de la limiter à une bière par jour, et pas tous les jours.
de limiter au maximum votre consommation de boisson gazeuse et de vous orienter vers de l'eau plate.
Seul vous pouvez savoir les aliments que vous digérez mal. Sachez qu'il existe de nombreux cas d'intolérance comme celles au lactose, au gluten et au fructose. Ces aliments ne sont pas intolérés par tout le monde et beaucoup d'abus de langage sont présents autour de ces aliments. Cependant, il se peut que votre organisme peine à digérer ces composants et que vous fassiez partie de ces personnes qui les digèrent mal.
Nous vous recommandons :
d'éliminer un à un les aliments que vous sentez susceptibles de vous causer ces troubles. Il est recommandé d'éliminer un aliment par jour pour ressentir les effets et comprendre s'il est la cause ou non de vos symptômes.
d'essayer l'élimination d'aliments riches en lactose : produits laitiers, et notamment les laits entiers, et les aliments contenant du lait (chocolat au lait, café au lait, pâte à tartiner au chocolat au lait...). En effet, il se peut que l'organisme soit déficient dans la production de lactases, enzymes digérant le lait.
d'éliminer certains aliments contenant du gluten : tous les produits dérivés du blé, de l'orge, de l'avoine, du seigle, de l'épeautre et du petit épeautre, et surtout leur farine. Attention, car le gluten est également présent dans de nombreux produits issus de l'industrie agro-alimentaire puisqu'il est utilisé comme agent de texture ou de stabilité.
d'éliminer certains produits riches en fructose : miel, fruits secs (raisins, dattes, figues), produits industriels, produits "allégés" sucrés au fructose. Chez certaines personnes, le fructose ne peut pas être assimilé dans l'intestin comme il le devrait et est dégradé dans le côlon sous l'action de bactéries, entraînant la formation de gaz supplémentaire.
de consulter votre médecin ou diététicien pour déceler une intolérance à un ou plusieurs aliments.
Les aromates doux ont des propriétés carminatives. En effet, ils permettent d'évacuer les gaz et de limiter les symptômes de ballonnements. Il est recommandé de s'orienter vers les épices et herbes aromatiques suivantes, qui ont chacune d'entre elles fait leurs preuves sur la réduction des symptômes de ballonnements selon certaines études : graines de fenouil, infusion de menthe poivrée, infusion d'aspérule odorante, curcuma, graines de cumin, infusion de cannelle.
Nous vous recommandons :
de faire des infusions à base d'aromates et d'épices : cumin, graines de fenouil, menthe poivrée, aspérule odorante, cannelle.
d'épicer vos plats avec les épices suivantes : curcuma, cumin, cannelle.
Selon PubMed, il existe des preuves de haute qualité de l'efficacité des probiotiques dans les troubles gastro-intestinaux fonctionnels comme les ballonnements. En effet, les probiotiques sont réputés dans la réduction des flatulences, ce qui rétablit l'équilibre de la flore intestinale. En effet, les Lactobacillus acidophilus acidifient les intestins et maintiennent l'équilibre naturel des processus de fermentation digestive. De plus, une étude, sur 60 patients atteints de ballonnements abdominaux sans constipation, a montré que cette bactérie ainsi que la Bifidobacterium lactis sont efficaces dans l'amélioration des symptômes au bout de 4 semaines. Cependant, l'absence de lignes directrices claires sur le moment d'utiliser des probiotiques, et sur le probiotique le plus efficace pour différentes affections gastro-intestinales, peut être source de confusion pour les médecins de famille et leurs patients. Nous pensons que ces micro-organismes peuvent aider à soulager vos ballonnements.
Nous vous recommandons :
de vous orienter vers des aliments riches en probiotiques comme les yaourts natures, le kéfir et le kombucha. Attention à ne pas consommer de légumes fermentés (choux, oignons, cornichons, tomates, céleri) car ce sont des végétaux gazogènes.
de consommer une fois par jour un aliment riche en probiotiques.
de discuter avec votre médecin sur un complément en probiotiques.
Associer la consommation de légumes avec les féculents permet d'éviter les excès de fibres et de glucides provoquant des fermentations et des gaz intestinaux.
Nous vous recommandons :
d'augmenter votre teneur en fibres progressivement (5 g par semaine). Les fibres sont très importantes dans la régulation du transit et pour leurs effets sur la diminution de la cholestérolémie et de la glycémie (taux de cholestérol et taux de glycémie).
de bien cuire vos légumes si votre consommation de légumes, et notamment de crudités, reste importante. En effet, la cuisson va dénaturer les fibres qui ne vont plus irriter les parois intestinales.
d'avoir une assiette composée de 1/3 de légumes, 1/3 de féculents et 1/3 d'une source de protéines (viandes, poissons, œufs).
Les viandes maigres et les poissons maigres sont les sources de protéines les plus judicieuses dans le cadre des ballonnements. En effet, il est recommandé de limiter les apports riches en graisses et en lipides de mauvaise qualité, afin d'éviter une digestion difficile pour des intestins fragiles. En effet, les excès de graisses vont alourdir la digestion et l'allonger, ce qui amènera le bol alimentaire à rester plus longtemps dans le côlon et à fermenter. Pour éviter ce désagrément, on privilégie donc les aliments sources de protéines maigres, et donc, moins riches en graisses.
Nous vous recommandons :
d'apporter une portion d'aliment riche en protéines à chaque repas (100 g la portion), en évitant les excès quotidiens, car des apports excessifs en protéines et en lipides sont difficiles à digérer.
de privilégier les viandes maigres (poulet, dinde, pintade) et les poissons maigres par rapport aux viandes rouges, charcuteries et œufs riches en graisses et susceptibles d'être apportés en excès.
de vous orienter également vers des poissons gras puisque, même s'ils sont riches en gras, ils possèdent un bon rapport oméga-3 / oméga-6. Cependant, il est préférable d'éviter l'ajout de matières grasses à la cuisson.
Pour limiter les ballonnements et l'accumulation de gaz, il est recommandé de manger sans parler (amène de l'air supplémentaire dans la bouche), de ne pas boire en mangeant tout en prenant son temps pour manger, et de ne pas trop boire d'un coup.
En cas de ballonnements, il est recommandé de fractionner ses repas dans l'optique de ne pas trop manger d'un coup et ainsi limiter une digestion trop intense.
Pratiquez une activité physique : cela permet de renforcer les muscles abdominaux et notamment le péristaltisme. Ce phénomène est caractérisé par la contraction des muscles des intestins afin de faire avancer le bol alimentaire vers le côlon. Attention si vos ballonnements sont dus à des diarrhées, car l'activité physique accélère le transit et favorise les diarrhées.
Il se peut que les ballonnements soient liés à une constipation ou des diarrhées. De ce fait, vous pouvez vous référer à la prise en charge de ces pathologies que nous expliquons dans les articles suivants : constipation et alimentation ; diarrhées et alimentation.
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Publication : Management of Chronic Abdominal Distension and Bloating. (2021, 19 février). PubMed. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32246999/
Publication : Probiotics for Gastrointestinal Conditions : A Summary of the Evidence. (2017, août 1). PubMed. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28762696/
Publication : Probiotic bacteria Lactobacillus acidophilus NCFM and Bifidobacterium lactis Bi-07 versus placebo for the symptoms of bloating in patients with functional bowel disorders : a double-blind study. (2011, juillet). PubMed. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21436726/
Publication : Cumin Extract for Symptom Control in Patients with Irritable Bowel Syndrome : A Case Series. (2013, 5 octobre). NCBI. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3990147/
Publication : Chapter 55 - Usage and Significance of Fennel (Foeniculum vulgare Mill.) Seeds in Eastern Medicine. (2011). ScienceDirect. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/B9780123756886100556
Publication : Review article : the treatment of functional abdominal bloating and distension. (2011, 29 mars). AP&T. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/j.1365-2036.2011.04637.x
Publication : Bleeding Risks of Herbal, Homeopathic, and Dietary Supplements : A Hidden Nightmare for Plastic Surgeons? (2012, mars). Aesthetic Surgery Journal. https://academic.oup.com/asj/article/32/3/332/217185?login=true
Publication : Giacosa, A. (2022, 18 janvier). Beneficial Effects on Abdominal Bloating with an Innovative Food-Grade Formulation of Curcuma longa and Boswellia serrata Extracts in Subjects with Irritable Bowel Syndrome and Small Bowel Dysbiosis. MDPI. https://www.mdpi.com/2072-6643/14/3/416/htm
Publication : Zobeiri, M. (2021, 13 mai). Evaluation of the Effectiveness of Cinnamon Oil Soft Capsule in Patients with Functional Dyspepsia : A Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Clinical Trial. Hindawi. https://www.hindawi.com/journals/ecam/2021/6634115/
Ouvrage : C. (2021). Alimentation, nutrition et régimes. STUDYRAMA.
Ouvrage : N. Masseboeuf, M. (2020). dietetique 2020 : RECOMMANDATIONS & ORDONNANCES. MALOINE.
Site Web : Ballonnement et flatulences et gaz intestinaux. (2015, 29 mars). Dr Paul Wiesel. https://www.drpaulwiesel.ch/cms/fiches-des-maladies/79-ballonnement-et-flatulences-et-gaz-intestinaux?highlight=WyJiYWxsb25uZW1lbnQiXQ==
Site Web : Dictionnaire médical - Définitions médicales à la portée de tous. (s. d.). Dictionnaire médical. https://www.dictionnaire-medical.fr/
Site Web : Ciqual Table de composition nutritionnelle des aliments. (s. d.). Ciqual - ANSES. https://ciqual.anses.fr/